iPhone 16 Pro Max et Galaxy S25 Ultra : deux visions, une expérience unique
Il faut zoomer pour le croire

Ma vue est déplorable. Un décollement de rétine suivi de plusieurs opérations pour y remédier, puis une montée du glaucome en conséquence, ont fini par faire disparaître la majeure partie de la vision de mon œil gauche. Quant à mon œil droit, il est très myope, ce qui me permet de voir des particules flottantes dans le liquide vitré situé derrière la surface de l’œil, un phénomène particulièrement gênant, d’autant plus que ma lentille actuelle n’est pas bien ajustée.
Résultat : je vois, certes, mais distinguer les détails ou apercevoir clairement quelque chose à distance est un véritable calvaire. Cette réalité m’a frappé de plein fouet lors d’un enterrement de vie de garçon à Berlin. On a bien profité des bières allemandes servies dans des chopes, mais on a aussi fait beaucoup de visites – enfin, surtout mes amis, car moi, j’ai passé une bonne partie du temps à plisser les yeux.
Tout a changé quand j’ai décidé de m’appuyer sur l’iPhone 16 Pro Max et le Samsung Galaxy S25 Ultra, que j’avais tous les deux sur moi – le second en secours, mais aussi parce que je suis journaliste tech, et que je vis entre deux écosystèmes.
Plus précisément, les téléobjectifs 5x de ces deux modèles haut de gamme m’ont été d’une grande aide pour zoomer sur les détails du Reichstag ou sur les innombrables œuvres de street art recouvrant les murs de la ville. Mais c’est surtout lors de la visite du zoo de Berlin que ces deux téléphones ont véritablement changé la donne pour mes pauvres yeux.
Zoom sur le zoo
Je ne suis pas un grand fan des zoos. J’en comprends l’intérêt pour la préservation des espèces, mais je supporte mal l’idée de voir des animaux dans des espaces réduits. Cela dit, le zoo de Berlin semblait offrir un espace raisonnable à ses pensionnaires, ce qui était rassurant… mais aussi un défi de taille pour ma vision défaillante.
Je me suis retrouvé à plisser désespérément les yeux pour repérer les animaux les plus petits ou les mieux camouflés, ou simplement pour apercevoir ceux qui, dans leurs vastes enclos, se tenaient le plus loin possible des visiteurs – et je ne peux pas leur en vouloir.
C’est là que les téléobjectifs des deux téléphones cités plus haut sont devenus mes yeux. Ils m’ont permis d’accéder visuellement aux zones où les animaux étaient discrets ou bien cachés. Grâce à eux, j’ai pu capturer des clichés qui dépassaient la foule et m’offraient une image nette et bien cadrée d’un léopard en maraude ou d’un ours un brin perplexe – voyez la galerie ci-dessous.
















Les progrès dans la qualité des capteurs photo, la portée des zooms optiques et le traitement de l’image – sans oublier la fusion de capteurs, qui permet de combiner les prises de plusieurs caméras pour générer une seule photo – ont transformé les téléobjectifs de certains smartphones haut de gamme : d’un simple gadget, ils sont devenus une fonctionnalité réellement utile.
J’ai toujours préféré les téléobjectifs aux ultra-grand-angles, ce qui me rend peut-être un peu marginal. Il faut dire que je ne suis pas du genre à prendre des photos de grands groupes d’amis. Alors, la tendance des dernières générations de téléphones haut de gamme – Galaxy, Pixel, iPhone Pro – à aller au-delà du zoom 3x pour adopter du 5x et plus m’a particulièrement parlé (sans mauvais jeu de mots… ou presque).
Et pour m’aider à admirer la diversité des animaux du zoo de Berlin sans me faire expulser pour avoir sauté dans l’enclos des lions, ces téléobjectifs m’étaient littéralement indispensables.
En plus, les avancées en photographie en basse lumière m’ont été très utiles. Dans une zone du zoo plongée dans l’obscurité, dédiée aux animaux nocturnes, je ne voyais pratiquement rien. Le mode nuit de l’iPhone 16 Pro Max m’a permis d’observer plusieurs espèces sans utiliser de flash ou déranger qui que ce soit.
Franchement, sans cette technologie, je serais sans doute passé d’enclos en enclos sans apercevoir la moindre bestiole.
Je dois effectivement consulter un opticien pour obtenir une lentille qui me va réellement. Et non, je ne dis pas que regarder le monde à travers l’écran d’un smartphone est une solution miracle à mes problèmes de vue.
Mais ce voyage à Berlin, et cette visite au zoo en particulier, m’ont fait prendre conscience à quel point ces deux photophones sont impressionnants. Certes, les évolutions des caméras de smartphone sont parfois subtiles d’une année sur l’autre. Mais chaque amélioration rend l’expérience un peu plus agréable – et dans mon cas, a carrément sauvé ce séjour, qui aurait pu être franchement frustrant.
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Roland Moore-Colyer is Managing Editor at TechRadar with a focus on phones and tablets, but a general interest in all things tech, especially those with a good story behind them. He can also be found writing about games, computers, and cars when the occasion arrives, and supports with the day-to-day running of TechRadar. When not at his desk Roland can be found wandering around London, often with a look of curiosity on his face and a nose for food markets.