Test du Samsung Galaxy Z Fold 7 : cela pourrait bien être le pliable parfait, et tout ce qu'Apple peut faire, c'est suivre

Samsung Galaxy Z Fold 7 : Revue en deux minutes

Le Samsung Galaxy Z Fold 7 s’impose aujourd’hui comme ce qui se rapproche le plus d’un tournant technologique. Il représente à ce jour le meilleur smartphone pliable grand format jamais conçu : ultrafin, ultraléger, parfaitement manufacturé, puissamment équipé et enrichi d’intelligence artificielle. Il s’installe directement en tête des meilleurs mobiles de sa catégorie disponibles sur le marché.

C’est également le tout premier pliable de Samsung à ne quasiment rien concéder sur la qualité photo, avec pour la première fois un capteur principal de 200 MP. Il ne s’agit pas d’un simple progrès, mais d’une vraie révolution du smartphone pliable.

Le produit impressionne au point de pousser à chercher frénétiquement d’éventuelles faiblesses. Chaque composant a été examiné à la recherche d’un faux pas de Samsung, mais les points faibles sont rares, voire absents.

S’il fallait malgré tout identifier deux limites, ce serait d’une part la suppression de la couche de numérisation, rendant le Galaxy Z Fold 7 incompatible avec le S Pen, et d’autre part son prix de 2 099 euros. Une somme conséquente, certes, mais ce modèle combine à la fois un smartphone haut de gamme et une tablette de 8 pouces, ce qui peut justifier un tel investissement.

Samsung Galaxy Z Fold 7 hands-on: the essence of Ultra in an insanely thin device - YouTube

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Samsung Galaxy Z Fold 7 : Prix et caractéristiques

Le Galaxy Z Fold 7 démarre à 2 099 euros, soit 100 euros de plus que le modèle précédent. La version de base propose 256 Go de stockage et 12 Go de RAM. Il est actuellement disponible en précommande, avec une sortie prévue le 25 juillet. Les coloris disponibles sont : bleu nuit, gris et noir absolu. Le vert d'eau est une exclusivité Samsung.com.

Ces tarifs en font l’un des smartphones pliables les plus chers du marché.

Il est vrai que cela représente une dépense importante pour un smartphone, mais le Z Fold 7 va au-delà. Il combine téléphone et tablette dans un format si fin et léger qu’un simple coup d’œil pourrait laisser croire qu’il s’agit d’un seul appareil. Reste à savoir si ce niveau d’innovation mérite, à ses yeux, de dépenser davantage.

• Valeur : 4 / 5

Samsung Galaxy Z Fold 7 : Design

• Ultra-fin lorsqu'il est déplié, et presque aussi fin qu'un smartphone standard lorsqu'il est plié
• Plus léger que le Galaxy S25 Ultra à écran unique
• Matériaux et construction d'excellente qualité
• Mécanisme de charnière agréablement rigide et solide

Si l’innovation dans le secteur des smartphones semble tourner au ralenti, c’est sans doute que le Samsung Galaxy Z Fold 7 n’a pas encore été vu ni pris en main.

Voici l’une des meilleures évolutions de design proposées depuis un moment. Pas parce qu’elle bouleverse radicalement ce que proposait le Galaxy Z Fold 6, ce n’est pas le cas, mais parce qu’elle améliore tous les points essentiels.

Tout commence avec les spécificités physiques, sans doute l’élément le plus marquant de ce nouveau modèle, surtout en comparaison avec le Z Fold 6, voire même le Galaxy S25 Ultra.

Déplié, le Z Fold 7 affiche seulement 4,2 mm d’épaisseur, soit 1,4 mm de moins que le Z Fold 6. Replié, il mesure 8,9 mm, soit 3,2 mm de moins que le Z Fold 6, et à peine 0,7 mm de plus que le Galaxy S25 Ultra. Il faut y réfléchir : ce téléphone pliable, qui cache un écran de 8 pouces une fois replié, est à peine plus épais qu’un smartphone haut de gamme à écran unique.

Même le poids surprend. Samsung a réussi à alléger l’appareil de 24 grammes par rapport à la version précédente, et le Fold 7 pèse même 3 grammes de moins que le S25 Ultra. Deux écrans, et pourtant plus léger que le flagship classique.

Cela peut ne pas étonner autant, une fois les dimensions comparées : le Z Fold 7 replié est plus petit que le S25 Ultra. Ce dernier mesure 162,8 x 77,6 mm, contre 158,4 x 72,8 mm pour le Fold 7.

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Transporter le Z Fold 7 revient désormais à garder un secret dans la poche. À première vue, il ressemble à un smartphone standard de 6,5 pouces. Ce n’est qu’en y regardant de plus près qu’on distingue la charnière sur l’un des côtés et une fine ligne sur l’autre.

Au-delà du format, la sensation en main reste très agréable, grâce à des matériaux de qualité. Le châssis en aluminium renforcé est recouvert, à l’avant comme à l’arrière, de verre Gorilla Glass Ceramic 2. À l’arrière, le bloc photo ovale à trois capteurs dépasse légèrement. À chaque fois que l’appareil est posé côté photo, il penche à un angle un peu gênant. C’est sans doute le prix à payer pour un système photo amélioré.

Sur les tranches supérieures (puisqu’il y en a deux une fois replié), on trouve deux microphones, une aération et un emplacement pour carte SIM. Oui, ce modèle utilise encore une carte nanoSIM, en plus d’un support Multi eSIM.

Les tranches inférieures intègrent d’autres microphones, un haut-parleur (l’autre étant situé en haut de l’écran externe), ainsi qu’un port USB-C pour la recharge et les données. Les ajustements sont très précis : le connecteur USB semble tout juste rentrer dans son logement.

Seuls deux boutons physiques sont présents : une longue touche de volume et une autre qui combine bouton d’alimentation, capteur d’empreintes et activation de Gemini.

La charnière de l’écran pliable, qui se réduit génération après génération, affiche désormais l’épaisseur d’un crayon standard. Sa discrétion accentue encore l’illusion d’un smartphone classique.

Samsung a revu l’ingénierie de cette charnière, et cela se ressent. L’appareil se ferme solidement grâce à des aimants intégrés, et l’ouverture oppose une résistance maîtrisée, avant de s’enclencher fermement en mode tablette, parfaitement à plat avec ses 8 pouces.

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Une fois ouvert, l’appareil dévoile un écran flexible entouré d’un léger rebord surélevé d’environ 2 mm, qui empêche le téléphone de claquer contre lui-même en se refermant.

Le pli central est toujours visible, mais bien moins qu’avec le Galaxy Z Fold 6. Cela s’explique en partie par le pli en forme de goutte d’eau intégré à la charnière repensée. L’écran flexible se replie ainsi en douceur, et se déploie plus facilement jusqu’à une surface presque totalement plane. Ce pli résiduel n’est perceptible qu’à certains angles, surtout lorsque l’écran est éteint. Au toucher, il se devine à peine.

Le Samsung Galaxy Z Fold 7 affiche une certification IP48. Il peut donc résister à une immersion prolongée dans de l’eau douce (mais pas dans l’eau salée). Aucun effet négatif n’a été constaté après un passage rapide sous un filet d’eau.

• Design : 5 / 5

Samsung Galaxy Z Fold 7 : Affichage

• L'écran principal mesure désormais 8 pouces
• Il comporte un trou visible pour la caméra
• L'écran de couverture est également plus grand

Un Z Fold plus large et plus haut signifie deux écrans plus grands. L’écran de couverture passe désormais à 6,5 pouces au format 21:9, au point de devenir quasiment identique à l’écran d’un smartphone haut de gamme classique.

Là où le Z Fold 6 affichait une résolution de 968 x 2376, le Z Fold 7 propose un écran AMOLED 2X de 1080 x 2520, avec une densité de 422 ppp et un taux de rafraîchissement dynamique de 1 à 120 Hz. Il est doté d’un poinçon pour l’appareil photo de 10 MP, mais ne propose pas de lecteur d’empreintes sous l’écran – celui-ci est intégré au bouton d’alimentation, et fonctionne efficacement, tout comme la reconnaissance faciale.

L’écran est lumineux, agréable à utiliser, et assez large pour permettre l’affichage d’un clavier virtuel plus pratique. Il se montre parfaitement utilisable sans avoir à déplier l’appareil.

Comme l’écran externe, l’écran principal gagne lui aussi en surface cette année. Il atteint 8 pouces, contre 7,6 pouces pour le Z Fold 6. La définition progresse également, passant de 2160 x 1856 à 2184 x 1968. Il s’agit toujours d’un affichage QXGA+ avec un taux de rafraîchissement dynamique de 1 à 120 Hz.

Cette taille le rapproche de celle de l’iPad mini d’Apple, dont la sixième génération propose également un écran de 8 pouces, mais au format 3:2. En comparaison, le Galaxy Z Fold 7 adopte un format 5:6, plus proche du carré que du rectangle.

Concrètement, cela signifie que certains jeux ou vidéos peuvent afficher des bandes noires plus marquées en haut et en bas de l’image. Ce détail n’est pas gênant pour tous, mais un aperçu sur Netflix pourrait être utile avant de se décider.

L’écran principal se révèle grand, lumineux et réactif. Il reste lisible en plein soleil, et les animations y sont fluides. Le réglage par défaut laisse le système ajuster automatiquement le taux de rafraîchissement, de 1 à 120 Hz, ce qui est moins économe en énergie qu’un blocage à 60 Hz. Les deux écrans sont annoncés avec une luminosité maximale de 2 500 nits.

Lors des tests menés par Future Labs en mode HDR, une luminosité de 2 245 nits a été mesurée sur l’écran principal, et 2 060 nits sur l’écran externe. Ces valeurs sont excellentes, garantissant une bonne lisibilité même en plein soleil.

Pour atteindre une épaisseur de 4,2 mm, Samsung a revu la structure de la dalle, notamment en supprimant la couche de numérisation qui permettait, sur le Z Fold 6, l’utilisation du S Pen à pointe spéciale. Ce retrait peut surprendre, mais il reste possible d’écrire ou de dessiner avec le doigt. Moins précis, certes, mais encore tout à fait exploitable, notamment pour annoter des images en mode édition générative ou pour utiliser l’outil de dessin vers image. Même les croquis grossiers sont correctement interprétés, comme lors de la transformation d’un schéma en une souris très réaliste.

Il est également confirmé qu’un stylet capacitif basique – de ceux que l’on trouve à moins de dix euros – fonctionne avec l’écran. Il ne détecte ni la pression ni l’angle, mais il facilite le tracé des formes.

Autre nouveauté visible sur ce Galaxy Fold 7 : le poinçon photo, plus large. Il abrite un capteur amélioré de 10 MP, contre seulement 4 MP sur le Fold 6. Contrairement au modèle précédent, ce poinçon n’est plus masqué par des pixels, et reste donc visible en permanence. Il est légèrement plus centré sur la bordure supérieure que celui du Pixel 9 Pro Fold, qui le place à l’extrémité droite.

Au-delà de ce détail, l’écran principal se distingue par sa polyvalence : on peut y afficher plusieurs applications, ou des versions élargies d’outils comme Météo ou Cartes. Il constitue également un bon support pour Gemini Live, qui tire pleinement parti de cet espace.

Il est agréable de dessiner dessus, de regarder des séries sur Netflix ou de jouer à des jeux d’action.

Grâce à son écran flexible, le Galaxy Fold 7 ne se contente pas d’être ouvert ou fermé : il peut aussi adopter une forme en "L", pratique pour relire la transcription d’un entretien enregistré puis converti avec l’IA. Une position à 90 degrés s’avère aussi idéale pour visionner une vidéo sur la moitié de l’écran, tout en utilisant l’autre moitié comme support stable.

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• Affichage : 4,5 / 5

Samsung Galaxy Z Fold 7 : Appareils photo

• Le capteur 200 MP est la mise à niveau dont la gamme Fold avait besoin
• L'appareil photo de l'écran principal n'est plus un accessoire secondaire
• Les appareils photo permettent de prendre de magnifiques photos

Il n'y avait rien de vraiment répréhensible dans le système photo du Samsung Galaxy Z Fold 6. Il dispose d'un bel objectif 50 MP, d'un 10 MP et d'un zoom optique 3x 10 MP, mais j'étais bien conscient qu'il s'agissait d'un téléphone haut de gamme avec un prix haut de gamme, et cela me dérangeait que les meilleurs appareils photo soient réservés à la gamme Ultra de Samsung.

Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le Samsung Galaxy Z Fold 7 dispose d'un nouveau système photo, avec deux améliorations notables et une déception.

Voici le système de caméras complet :

• 200 Mpx grand angle
• 12 Mpx ultra grand angle
• 10 Mpx téléobjectif 3x
• 10 Mpx écran de couverture
• 10 Mpx écran principal

La grande nouveauté ici est le nouveau capteur 200 MP qui, bien que similaire à celui du Samsung Galaxy S25 Ultra, a été repensé pour s'adapter au cadre ultra-fin du Z Fold 7.

Comme la plupart des appareils photo de smartphones à haute résolution, celui-ci prend par défaut des photos de 12 MP, en combinant (ou en regroupant les pixels) les informations provenant de plusieurs pixels pour une meilleure clarté, un meilleur contraste et de meilleures couleurs. Il fait du bon travail, mais il y a une très bonne raison de prendre des photos en 200 Mpx (c'est facile à faire, il suffit de choisir entre 12 Mpx, 50 Mpx ou 200 Mpx) : cela vous permet de recadrer presque n'importe quel détail de l'image sans perte de clarté.

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Quelques exemples de photos prises avec le capteur sont visibles ci-dessus. Le niveau de détail est remarquable, même si une meilleure stabilité semble nécessaire pour recadrer proprement dans ces images en pleine résolution. Quoi qu’il en soit, la présence de ce capteur, et de toutes les possibilités qu’il offre, constitue un vrai plus.

Alors que l’écart se resserre désormais entre le Galaxy Ultra et ce Galaxy Fold, ce dernier possède un atout unique : la fonction « aperçu sur l’écran de couverture » permet de réaliser des selfies avec le capteur principal. Il suffit d’ouvrir le téléphone et de sélectionner cette option dans l’application photo. L’écran externe devient alors un viseur et une interface de contrôle pour les capteurs (principal, ultra grand-angle et téléobjectif). Grâce à cette fonction, il a été possible de capturer un selfie en 200 MP – un niveau de netteté tel qu’il en devient presque intimidant.

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Bonne nouvelle : l’appareil photo sous l’écran principal passe enfin à 10 MP. Les 4 MP utilisés jusqu’ici pour les selfies ou les appels vidéo semblaient franchement insuffisants. Le revers de la médaille, c’est une ouverture plus grande dans l’écran flexible, sans pixels pour la camoufler lorsqu’elle n’est pas active. Il serait peut-être judicieux, sur les prochains modèles, de déplacer cette caméra vers l’une des bordures.

Le capteur ultra grand-angle de 12 MP offre un champ de vision de 120 degrés, suffisant pour des prises spectaculaires. Mais c’est surtout en mode macro qu’il impressionne. Le niveau de détail capturé sur des fleurs, par exemple, est remarquable. Au-delà de la fidélité des couleurs, c’est la richesse visuelle à l’intérieur même des pétales, jusqu’aux fourmis qui les parcourent, qui attire l’attention. Un beau travail sur cette optique de la part de Samsung.

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Le téléobjectif, en revanche, déçoit un peu. Non pas qu’il soit mauvais, mais il semble en retrait pour un appareil haut de gamme. Alors que le S25 Ultra propose un zoom optique 5x avec un capteur de 10 MP, le Fold 7, pourtant plus "Ultra" que jamais, se limite à un zoom optique 3x avec capteur de 10 MP. Certes, les options de zoom numérique jusqu’à 30x sont connues, mais elles reposent sur des algorithmes qui dénaturent trop souvent les images. En matière de zoom, rien ne vaut l’optique pure.

Le zoom 3x reste efficace et pratique, mais en deçà des attentes. Pour se rapprocher davantage d’un sujet, il est possible d’utiliser le capteur principal de 200 MP à pleine résolution, puis de recadrer la photo : un moyen de garantir une image composée à 100 % de données réelles, sans interpolation numérique.

La qualité des prises en basse lumière et des vidéos a également été appréciée. Le Z Fold 7 peut filmer jusqu’en 8K à 30 images par seconde, même si peu de logiciels de montage sont aujourd’hui capables de traiter ce format.

Dans l’ensemble, le système photo convainc, notamment grâce au moteur ProVisual de Samsung, qui parvient enfin à préserver la fidélité visuelle – à condition de ne pas activer certains préréglages trop artificiels.

Les couleurs sont précises et bien équilibrées, même dans des scènes urbaines complexes, où les détails sont foisonnants et les teintes très variées.

Les contre-jours sont bien gérés : même face à un ciel lumineux, le Z Fold 7 sait équilibrer l’exposition. En sélectionnant le ciel sur l’écran, il est même possible d’améliorer les détails nuageux, tout en conservant une teinte bleue naturelle. Rien n’apparaît trop saturé, ce qui est déjà une réussite.

Le mode portrait se montre à la hauteur, que ce soit pour des visages ou des objets. Dans une photo d’un pot de fleurs par exemple, les détails ont été bien traités, même si quelques petites feuilles ont échappé à l’effet. Le rendu reste globalement très satisfaisant.

• Appareils photo : 4,5 / 5

Samsung Galaxy Z Fold 7 : Logiciel & IA

• Le téléphone sera livré avec Android 16
• L'intégration de Google Gemini est plus poussée
• Gemini Live occupe tout l'écran principal

Dans l’univers logiciel, le Samsung Galaxy Z Fold 7 s’impose comme un avant-goût des lancements à venir. C’est le tout premier modèle haut de gamme à intégrer Android 16, bien avant les prochains grands modèles de Google – dont le Pixel 10 Pro Fold attendu pour le 20 août. Il embarque également la toute dernière interface Samsung, One UI 8.

Cette sortie anticipée est le fruit d’un choix stratégique de Google, qui a réorganisé son calendrier de développement afin de permettre à ses principaux partenaires d’accéder à ces nouveautés en amont. Côté Samsung, la marque semble devenir de plus en plus rapide et efficace dans la mise à jour de sa surcouche Android.

Les deux plateformes, Android et One UI, sont désormais imprégnées d’intelligence artificielle, avec Galaxy AI côté Samsung et Gemini du côté de Google. Il devient parfois difficile de distinguer l’origine précise de certaines fonctions.

De manière générale, Android atteint aujourd’hui un niveau de fluidité et de polyvalence comparable à celui d’iOS. On y retrouve des fonctionnalités similaires, telles que les mises à jour en direct dans les widgets, le partage rapide à la manière d’AirDrop, et de nombreuses options de personnalisation. Cette compatibilité joue en faveur du Galaxy Z Fold 7, dont le grand écran de 8 pouces est parfaitement exploité par l’interface : courrier, météo, cartes... tout semble pensé pour cet affichage flexible. Même Gemini Live fonctionne à merveille sur l’écran principal.

One UI 8 introduit des nouveautés comme la Now Bar et le Now Brief, un concentré des informations utiles à tout moment de la journée. L’ensemble est bien conçu, facile d’accès et plutôt pratique. Ce bandeau s’affiche sur l’écran verrouillé avec des messages du type “Bonjour !”, “Bon après-midi !” ou “Bonsoir !”, invitant naturellement à consulter le contenu du Brief.

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En l’ouvrant, on découvre les prévisions météo, l’agenda du jour, des actualités personnalisées et de la musique. Il est possible d’ajouter d’autres éléments depuis le téléphone, ce qui rend le Brief encore plus pertinent.

Le téléphone regorge également de fonctionnalités IA. Google prend en charge la fonction Circle to Search et toute la partie Gemini, tandis que les autres outils sont propulsés par Samsung Galaxy AI.

À tout moment, un appui long sur le bouton d’accueil permet de lancer une recherche visuelle avec Circle to Search. Il suffit alors d’entourer un élément à l’écran pour que Google affiche des résultats associés.

Cette fonction s’utilise désormais même en pleine partie de jeu, comme sur Asphalt 9 ou PUBG. Cela fonctionne, même si le geste d’appel n’est pas très instinctif en cours de jeu. Il reste néanmoins appréciable de ne pas avoir à quitter la partie ni à faire de capture d’écran. Il suffit d’un appui long, d’un geste de cercle, et Google s’occupe du reste. Une fois terminé, on peut reprendre la course là où elle s’était arrêtée.

Gemini s’active via un appui long sur le bouton d’alimentation. Il intègre toute la puissance de Gemini 2.5 Flash disponible sur le web, ainsi que Gemini Live. Ce dernier peut fonctionner en plein écran sur l’écran principal du Galaxy Z Fold 7, mais il se révèle souvent plus utile lorsqu’il fonctionne en arrière-plan, en mode partagé, pour analyser ce qui est affiché à l’écran et répondre aux questions formulées.

Il est également possible de faire interagir Gemini avec la caméra pour qu’il observe l’environnement en temps réel. Si une certaine discrétion est souhaitée dans un lieu public, investir dans des écouteurs Galaxy Buds Pro 3 semble judicieux pour profiter de l’assistant sans en faire bénéficier tout le voisinage.

D’autres fonctionnalités propulsées par Galaxy AI sont toujours présentes, avec peu de changements depuis les derniers tests réalisés sur un Fold. Il est ainsi possible d’utiliser Sketch to Image pour enrichir une photo avec des éléments photoréalistes – un exemple : ajouter une souris sur une table basse. Cela reste un peu plus délicat sans S Pen pour dessiner précisément l’idée souhaitée.

La suppression d’objets indésirables sur les photos est également facilitée. Le système identifie les éléments à effacer, puis les remplace par un fond adapté. L’efficacité dépend de la taille de l’objet, mais reste en général satisfaisante. Quelques étapes supplémentaires sont toutefois nécessaires par rapport à l’outil de nettoyage d’Apple. Sur le Fold, il faut d’abord gribouiller les éléments à supprimer, appuyer sur l’icône “effacer”, puis sur “générer” pour reconstituer l’arrière-plan. À titre de comparaison, l’iPhone 16 Pro Max effectue ces deux étapes en une seule.

Drawing Assist, qui transforme des croquis rudimentaires en illustrations de qualité, est également toujours accessible. Il s’agit d’une autre fonction optimisée par le S Pen, mais qui reste utile, même avec un simple doigt pour tracer les esquisses.

L’intelligence artificielle Galaxy s’étend aussi à la vidéo. Audio Eraser, par exemple, permet de nettoyer le son d’une vidéo tournée en plein Times Square à New York. Les capacités sont globalement équivalentes à celles de l’outil Audio Mix d’Apple, même si la manière dont chaque outil isole les bruits parasites diffère. Audio Eraser cible spécifiquement les bruits de foule, les voix et le vent. Le résultat est satisfaisant, même si la voix peut sembler légèrement robotisée, un rendu similaire à celui obtenu avec l’Audio Mix sur iPhone 16 Pro Max.

Naturellement, ces tests ne représentent qu’un aperçu des possibilités offertes par Android 16, One UI et leurs outils d’intelligence artificielle, qui incluent aussi la traduction en direct, la traduction de texte et l’assistance à la rédaction. L’ensemble forme une plateforme solide et agréable à utiliser. Les habitués d’Android apprécieront la mise à jour. Les utilisateurs de Galaxy retrouveront un environnement familier, mais enrichi. L’IA, profondément intégrée, reste discrète. Elle offre ce que l’on pouvait attendre d’Apple Intelligence… et ce que l’on espère encore de la future mise à jour de Siri.

• Logiciel & IA : 4,5 / 5

Samsung Galaxy Z Fold 7 : Performances et batterie

• Processeur Qualcomm Snapdragon 8 Elite personnalisé
• Niveau de RAM solide et performances globales élevées
• La batterie est toujours de 4 400 mAh, mais l'autonomie d'une journée entière est réelle

Le Samsung Galaxy Z Fold 7 embarque non seulement la meilleure puce signée Qualcomm, mais dans une version spécialement conçue pour ce modèle pliable : le Snapdragon 8 Elite for Samsung. La différence avec la version standard est minime, mais notable : d’après plusieurs rapports, la fréquence maximale du cluster à deux cœurs du 8 Elite atteint 4,32 GHz. Sur le Galaxy Z Fold 7, selon Geekbench 6, cette fréquence grimpe à 4,47 GHz. Le cluster à six cœurs reste à 3,53 GHz, comme sur la version classique du 8 Elite.

Ce processeur très performant et optimisé pour l’intelligence artificielle est accompagné de 12 Go de mémoire vive sur la version 256 Go, et de 16 Go sur le modèle 1 To.

Les tests réalisés sous Geekbench 6, à trois reprises pour le CPU et le GPU, donnent des résultats impressionnants. Pour la première fois, un smartphone Android dépasse l’iPhone en performance multicœur.

• Samsung Galaxy Z Fold 7
• Moyenne monocœur : 2512
• Moyenne multicœur : 8986,67
• OpenCL : 17391
• iPhone 16 Pro Max
• Moyenne monocœur : 2892
• Moyenne multicœur : 8327
• Score GPU Metal : 33001

Effectivement, Samsung (ou plutôt Qualcomm) dépasse Apple sur les scores multicœurs. En apparence, Apple garde l’avantage côté GPU, mais les résultats OpenCL et Metal ne sont pas directement comparables. Ce qui importe ici, c’est la performance réelle, et le Galaxy Z Fold 7 affiche clairement une puissance confortable.

L'appareil se montre fluide et agréable à utiliser, que ce soit pour naviguer sur le web, jouer ou faire du montage vidéo. Même en multipliant les tâches, comme l’ouverture de 51 onglets sur Chrome et Gemini Live, le système reste stable. Anecdote amusante : en demandant à Gemini Live de compter les onglets ouverts après partage d’écran, la réponse fut "10". En pointant l’indicateur à côté de l’icône micro, la réponse a été "11". Après rectification, l’outil s’est excusé sans pouvoir expliquer l’erreur.

L’expérience a continué avec le lancement de PUBG. Le jeu s’est ouvert sans accroc. Une fois dans la partie – avec en bonus un survol en avion ultra-léger – le téléphone n’a montré aucun signe de ralentissement, même si l’arrière de l’appareil a légèrement chauffé. Circle to Search a également permis d’identifier en direct un modèle de voiture trouvé dans le jeu.

Autrement dit, ce modèle affiche un format fin, léger et ultra performant, taillé pour le multitâche. Il marque aussi une vraie distinction avec son petit frère, le Galaxy Flip 7, équipé du processeur Samsung Exynos 2500, moins puissant. Ce dernier, conçu pour le fun avec son écran de couverture intégral compatible Gemini Live, n’a pas la même vocation que le Fold 7. Ce dernier combine la puissance d’un appareil de travail à la portabilité d’un mobile, avec un écran externe digne d’un modèle haut de gamme et un écran principal de 8 pouces.

Le son délivré par les haut-parleurs stéréo est puissant et clair. Sans basses profondes, certes, mais suffisant pour animer une soirée avec une playlist Spotify, activable via Gemini.

Côté autonomie, la batterie de 4 400 mAh est annoncée par Samsung avec une capacité de 24 heures de lecture vidéo. En usage mixte, elle tiendrait plutôt entre 12 et 18 heures. Les tests du laboratoire Future Labs, plus exigeants, ont mesuré près de 11 heures d'autonomie en navigation web. Une journée complète d’utilisation semble donc réaliste.

La charge sans fil Qi est bien prise en charge. Si seul le câble est fourni dans la boîte, un chargeur 45 W permet d’atteindre 50 % de batterie en 30 minutes.

Enfin, le smartphone est compatible WiFi 7 et Bluetooth 5.4.

• Performance & autonomie : 5 / 5

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Comment nous avons testé le Samsung Galaxy Z Fold 7

• Période d'essai : une semaine
• Essais réalisés : utilisation quotidienne, y compris navigation sur le Web, réseaux sociaux, photographie, jeux, streaming vidéo et lecture de musique
• Outils utilisés : Geekbench 6 et système de test de luminosité Nit

Le Galaxy Z Fold 7 a été emporté partout, utilisé aussi souvent que possible pour des tâches du quotidien liées à la productivité, au divertissement ou à la création.

L’interface utilisateur a été explorée en profondeur, tout comme l’intelligence artificielle embarquée, les multiples systèmes intégrés et les applications tierces disponibles.

Des jeux comme Asphalt 9 ou PUBG ont été lancés, des contenus en streaming ont été visionnés.

L’appareil a été manipulé avec autant de soin qu’un smartphone classique, tout en étant sciemment immergé sous l’eau pour tester sa résistance.

Des tests d’autonomie ont été réalisés en conditions réelles, mais les résultats issus du laboratoire Future Labs ont également été pris en compte.

• Premier test en juillet 2025