Nikon Coolpix P1100 : 5 choses à savoir avant de craquer pour ce superzoom 125x
La modeste mise à jour du Coolpix P1000 de 2018 vaut-elle la peine d'être achetée aujourd'hui ?

- Le Coolpix P1100 est doté d'un zoom optique 125x avec une portée de 24 à 3000 mm
- Le zoom fin dynamique permet d'augmenter la portée jusqu'à 6000 mm
- Il prend des photos de 16MP et des vidéos 4K, et pèse 1,4 kg
Nikon maintient sa présence sur le marché des appareils photo superzoom avec l'annonce du nouveau Nikon Coolpix P1100. Il s'agit d'une mise à jour modeste du Coolpix P1000, lancé en 2018, qui conserve son impressionnant zoom optique 125x avec une plage de 24-3000mm, ainsi qu'un mode Dynamic Fine Zoom intelligent qui double cette portée.
Également connu sous le nom d'appareil photo bridge, le Coolpix P1100 est conçu pour capturer aussi bien des paysages grandioses que des sujets lointains, comme des monuments ou des animaux sauvages, tout cela avec un seul appareil. Ce type d'appareil devient de plus en plus rare : Sony a abandonné son Cyber-Shot RX10 IV, considéré comme le meilleur appareil bridge du marché, et Panasonic a à peine maintenu un modèle en vie avec une mise à jour mineure, le Lumix FZ80D / FZ82D. Au cours des dernières années, peu de nouveautés ont vu le jour dans ce segment.
Le fait que Nikon continue d'investir dans sa gamme Coolpix superzoom est une bonne nouvelle pour ceux qui recherchent un appareil polyvalent pour leurs voyages ou pour les photographes animaliers débutants. De plus, le prix reste compétitif : le Coolpix P1100 est proposé à 1 199,00 €, soit un léger surcoût par rapport au Coolpix P1000.
Mais vaut-il vraiment le coup ? Quelles sont les nouveautés de cette version ? Voici cinq éléments à connaître sur le Nikon Coolpix P1100.
1. Il est doté d'un zoom optique 125x, le meilleur de sa catégorie, tout comme le Coolpix P1000
Le zoom est sans conteste l'argument phare des appareils bridge, et le Coolpix P1100 domine ce marché avec un impressionnant zoom optique 125x stabilisé, offrant une plage de 24-3000mm. C'est tout simplement colossal. Il surpasse même le zoom "spatial" 100x de Samsung, qui repose sur un traitement numérique et une interpolation entraînant une perte de qualité.
Grâce à son zoom optique, le Coolpix P1100 permet de capturer des gros plans de la Lune et de zoomer sur des animaux sauvages éloignés, comme des oiseaux. Et si cette portée de 3000mm ne suffit pas, le mode Dynamic Fine Zoom la double jusqu’à 6000mm.
La polyvalence est le maître-mot ici : l’objectif offre également un angle large idéal pour la photographie de paysages. Pour ceux qui recherchent un appareil capable de tout faire avec un seul objectif, le Coolpix P1100 pourrait être une option intéressante. Il faut néanmoins préciser que l’objectif reste identique à celui du Coolpix P1000.
2. Ne pas avoir de trop grands espoirs en ce qui concerne la qualité de l'image
Une telle polyvalence en matière de zoom a un coût : celui de la qualité d’image. Par rapport à un appareil photo hybride de taille similaire équipé d’un zoom modéré, la différence est frappante. Lors du test du Coolpix P1000 en 2018, qui utilise le même capteur et le même objectif, un modeste 3 étoiles lui avait été attribué, ce qui en dit long.
Le Coolpix P1100 embarque un capteur de 1/2,3 pouce, capable de capturer des images de 16 mégapixels et de filmer en 4K. Pour situer, ce capteur est minuscule, comparable à celui d’un smartphone d’entrée de gamme actuel. Lorsque la lumière est suffisante, la qualité d’image est correcte, mais en basse lumière, il faut revoir ses attentes à la baisse. L’ouverture maximale de l’objectif passe de f/2.8 à 24mm à seulement f/8 à 3000mm, ce qui limite fortement la quantité de lumière captée.
Le Coolpix P1100 doit donc être vu comme un appareil pour débutants : très polyvalent, mais avec une qualité d’image modérée. Ceux qui souhaitent un appareil évolutif pourraient se tourner vers le Sony Cyber-Shot RX10 IV avant qu’il ne disparaisse des rayons : doté d’un capteur bien plus grand de 1 pouce et d’un zoom plus modeste de 24-600mm, il offre une qualité nettement supérieure. Une autre alternative serait un hybride équipé d’un zoom téléobjectif modéré, idéal pour les sujets lointains.
3. C'est un gros appareil photo
Le Coolpix P1100 affiche des dimensions de 146,3 x 118,8 x 181,3 mm (hors protubérances) et pèse 1 410 g. Autrement dit, c’est une bête imposante. S’il se présente comme un appareil tout-en-un, son poids se fait bien sentir sur l’épaule.
Cela dit, son design de type reflex, son viseur électronique de 2,4 millions de points et son écran LCD orientable de 3,2 pouces offrent une prise en main confortable. Son bouton de zoom "snap-back" est également très pratique pour recadrer rapidement un sujet en cas de perte de suivi.
Pour ceux qui comptent régulièrement utiliser son téléobjectif à fond, il est recommandé d’emporter un trépied, ce qui alourdit encore plus l’équipement. Bien que l’objectif soit stabilisé, un support robuste améliorera nettement l’expérience de prise de vue et la netteté des images.
4. Quelles sont les nouveautés ?
Tout ce qui a été mentionné jusqu’ici s’applique aussi bien au nouveau Coolpix P1100 qu’à son prédécesseur, le Coolpix P1000. Mais alors, quelles sont les véritables nouveautés ? La réponse est simple : très peu.
Le dernier modèle apporte quelques ajustements mineurs en matière de design et intègre une recharge via USB-C, désormais standard en Europe. En dehors de cela, les évolutions sont essentiellement logicielles : un nouveau mode scène "Feux d’artifice" (pour éviter les hautes lumières brûlées), une réduction du bruit sur les poses longues, un mode "Observation des oiseaux" avec zone d’autofocus sélectionnable, ainsi qu’une connectivité Bluetooth et Wi-Fi améliorée. De plus, toute opération des boutons Fn peut être attribuée à la télécommande Bluetooth Nikon ML-L7.
Autrement dit, aucune véritable mise à niveau ne mérite d’être soulignée. La principale nouvelle ici est que Nikon a choisi de prolonger la vie de sa gamme Coolpix superzoom.
5. Il y a deux baisses notables par rapport au Coolpix P1000
Non seulement le Coolpix P1100 n’apporte que peu de nouveautés par rapport au P1000, mais il affiche même deux régressions par rapport à son prédécesseur sorti il y a six ans. La première concerne la stabilisation optique, qui passe de cinq à quatre stops – une perte non négligeable.
Lorsqu’un objectif possède une telle portée téléobjectif, la question de l’efficacité de la stabilisation se pose immédiatement, car elle influe directement sur le taux de réussite des images nettes. Certes, la stabilisation optique a ses limites, notamment avec des sujets en mouvement rapide comme la faune, mais elle permet de compenser efficacement les vibrations pour les sujets statiques. Perdre 1 IL de stabilisation n’est pas dramatique en soi, et il semblerait que ce soit une conséquence d’un ajustement des normes CIPA plutôt qu’une réelle baisse de performance. À vérifier dans la pratique.
La deuxième régression concerne la puissance du flash intégré, dont le nombre guide est passé de 16m à 12m. Un point décevant pour ceux qui utilisent régulièrement le flash pour des sujets en courte portée.
Avec ces deux baisses de performance, il pourrait être plus judicieux d’opter pour le Coolpix P1000 plutôt que pour le P1100, à condition de le trouver encore en stock. Malheureusement, ce modèle a été officiellement retiré du catalogue et risque de disparaître des étagères dans les mois à venir. Ces régressions ne sont pas forcément rédhibitoires, mais elles restent difficilement compréhensibles.
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