Le Parrot Anafi AI est un drone 4G qui s’inspire du requin pèlerin et des insectes

Parrot Anafi AI
(Crédit photo: Parrot)

Parrot vient d’annoncer la venue imminente d’un nouveau drone intriguant dans sa collection : le Parrot Anafi AI, qui, selon l'entreprise, introduit le premier drone 4G "robotique".

L'Anafi AI présente quelques caractéristiques inhabituelles, dont la connectivité 4G - qui permettra au drone d’éviter toute potentielle perte de réseau derrière chaque obstacle - ainsi qu’un design animalier. 

S’il ressemble à un requin pèlerin, Parrot affirme que l'Anafi AI s'inspire surtout des insectes et de leurs yeux particuliers, car ils offrent une vision à 360 degrés sans avoir besoin d'une multitude de capteurs sur tout le corps. Soit l'approche habituelle sur la plupart des drones.

Au lieu de cela, de chaque côté de sa caméra 48 Mpx, l'Anafi AI intègre d’autres capteurs stéréo capables de cibler n’importe quelle direction et de détecter chaque obstacle à 360°. La caméra principale, elle, est montée sur un cardan à trois axes - ce qui lui permet de regarder vers le haut et vers le bas à 90 degrés.

L'autre aspect original du nouveau drone de Parrot est qu'il prétend proposer une "plateforme robotique", ce qui fait référence à sa nature open source. En utilisant le nouveau "Air SDK" de Parrot, les développeurs peuvent implémenter leur propre code et applications directement sur le drone, créant ainsi des "missions" uniques qui exploitent tous ses capteurs et son logiciel de pilotage automatique.

Naturellement, cela signifie que le Parrot Anafi AI s’avère avant tout conçu pour les professionnels qui cherchent à faire de la cartographie aérienne et de la photogrammétrie, le processus de création de cartes en 3D. D’après Parrot, avec l’inclusion de la 4G, les pilotes pourront envoyer leurs images directement sur le cloud via une connexion cryptée. Plutôt que de devoir faire intervenir leur ordinateur en post-production.

Bien que ce drone ne soit pas vraiment destiné au grand public, l'Anafi AI promet d'ouvrir la photogrammétrie aux pilotes non spécialisés - et d'apporter une polyvalence prometteuse, grâce à ce logiciel open source.

Un drone professionnel qui flirte avec le mainstream

Le Parrot Anafi original était un drone grand public pliable, mais depuis quelques années, Parrot se concentre exclusivement sur le marché des drones professionnels. 

Avec un appareil photo de 48 Mpx capable d’enregistrer des vidéos 4K/60p en HDR 10, de prendre des photos de qualité professionnelle et d'offrir une stabilisation d'image sur six axes (trois axes mécaniques et trois axes électroniques), l'Anafi AI se veut un drone potentiellement intéressant… et il est donc dommage qu'il n'existe pas de version grand public.

Néanmoins, il apporte quelques idées intéressantes qui pourraient encore séduire les néophytes et les amateurs un peu plus initiés. L'une d'entre elles est la connectivité 4G. Bien qu'elle ait ses propres limites, comme le fait qu'elle ne soit pas disponible dans les zones reculées, Parrot affirme qu'elle se montre plus robuste que les liaisons radio traditionnelles et que le drone peut tenir n'importe quelle distance (à condition de disposer des autorisations nécessaires).

Parrot affirme que l'Anafi AI ne nécessitera aucune sorte d'abonnement ou de contrat spécifique, les pilotes ayant la possibilité d’utiliser n'importe quelle carte SIM capable d'envoyer des données. Et si votre signal n'est pas excellent, Parrot met en avant un logiciel qui optimisera rapidement la définition et la fréquence d'images en fonction de la qualité de votre réseau.

Pour l'instant, il n'y a pas de prix ou de date de sortie liés au Parrot Anafi AI, mais il sera apparemment disponible dans la "seconde moitié de 2021". Si l'on considère que le Parrot Anafi USA, son précédent drone d'entreprise, coûte environ 7 000 $, il s’avérera probablement un peu plus cher que le DJI Mini SE.

Mark Wilson
Senior news editor

Mark is TechRadar's Senior news editor. Having worked in tech journalism for a ludicrous 17 years, Mark is now attempting to break the world record for the number of camera bags hoarded by one person. He was previously Cameras Editor at both TechRadar and Trusted Reviews, Acting editor on Stuff.tv, as well as Features editor and Reviews editor on Stuff magazine. As a freelancer, he's contributed to titles including The Sunday Times, FourFourTwo and Arena. And in a former life, he also won The Daily Telegraph's Young Sportswriter of the Year. But that was before he discovered the strange joys of getting up at 4am for a photo shoot in London's Square Mile.