Test du Xiaomi 15 Ultra : un smartphone qui redéfinit la photo mobile

Test du Xiaomi 15 Ultra : Revue en deux minutes

Voici un nouvel entrant explosif dans la série Ultra de Xiaomi. Le Xiaomi 15 Ultra mise sur son module photo conçu avec Leica, d’autant plus mis en avant que le capteur principal de 50 MP (1 pouce) est désormais accompagné d’un nouveau téléobjectif de 200 MP (1/1,4 pouce), encore plus grand.

Comme le Xiaomi 14 Ultra, il capture des clichés exceptionnels, qui ne paraissent ni trop traités ni artificiellement "parfaits", contrairement aux images issues du pipeline de traitement de Google Pixel. Et ce n’est pas un défaut, bien au contraire. Côté vidéo, l’appareil a été optimisé pour surpasser les iPhone 16 Pro, notamment en termes de résolution, de contrôle et de capture LOG.

Au-delà de l’expérience photo et vidéo, les composants internes impressionnent. La puce Snapdragon 8 Elite de Qualcomm assure des performances de pointe, renforcées par les optimisations de gestion des ressources Xiaomi HyperCore, une nouvelle chambre à vapeur IceCool et le stockage ainsi que la RAM les plus rapides du marché.

HyperOS 2.0 (basé sur Android 15) enrichit les fonctions d’IA introduites avec le 14 Ultra, proposant des outils de traduction, de productivité et d’édition d’images. Rien ne distingue particulièrement l’IA de Xiaomi de celle de ses concurrents, mais elle tient ses promesses, à l’exception du mode Suppression des reflets, qui a refusé de fonctionner correctement lors des tests.

Au-delà de l’IA, Xiaomi a affiné l’apparence et l’ergonomie de son interface. Pourtant, des incohérences et des choix discutables rendent toujours l’expérience utilisateur plus complexe que chez la concurrence. De plus, la marque ne garantit que quatre ans de mises à jour de l’OS et six ans de mises à jour de sécurité, ce qui la place derrière les leaders du marché et nuit à la pérennité du smartphone.

L’écran est superbe et bénéficie d’une meilleure résistance aux chutes par rapport à son prédécesseur. En revanche, la nouvelle batterie en carbure de silicium (Si-C) offre une autonomie plus faible qu’espéré. Heureusement, la recharge rapide de 90 W compense cette faiblesse. À noter que, probablement en raison de réglementations européennes, les modèles vendus en Europe disposent d’une batterie plus petite que ceux commercialisés en Chine. Ce n’est cependant pas un cas isolé chez Xiaomi.

En résumé, Xiaomi a amélioré tout ce qui faisait la force du précédent Ultra, mais les faiblesses persistent, ancrées dans les choix stratégiques de la marque, notamment en matière de logiciel.

Pour son prix, il reste un flagship très compétitif. Cependant, ceux qui espéraient l’acheter aux États-Unis ou en Australie auront du mal à mettre la main dessus. Xiaomi ne vend toujours pas ses smartphones sur ces marchés, et la compatibilité avec les réseaux locaux n’est pas garantie.

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Test du Xiaomi 15 Ultra : Prix et disponibilité

• Prix à partir de 1 599 €
• Sortie le 27 février en Chine, le 2 mars dans le reste du monde
• Disponibilité limitée ou inexistante aux États-Unis et en Australie

Comme son prédécesseur, le Xiaomi 15 Ultra a d'abord été lancé en Chine, le 27 février. Quelques jours plus tard, le 2 mars, la marque a organisé une présentation internationale à Barcelone.

Les ventes ont débuté le même jour à 15h30 (heure de Paris), avec un prix de départ de 1 499 € en Europe et au Royaume-Uni.

Comme souvent avec les marques chinoises, le lancement du 15 Ultra le 2 mars a été qualifié d’"international", mais Xiaomi ne commercialise toujours pas ses smartphones aux États-Unis ou en Australie. En dehors de l’importation ou des revendeurs tiers, le Xiaomi 15 Ultra reste donc difficile à trouver sur ces marchés. De plus, la compatibilité avec les bandes de fréquences locales peut poser problème.

• Prix : 4.5 / 5

Test du Xiaomi 15 Ultra : Caractéristiques

Test du Xiaomi 15 Ultra : Design

• Coloris inspiré de l'appareil photo Leica
• Xiaomi Shield Glass 2.0 avec résistance améliorée aux chutes
• Certifié IP68 contre la poussière et l'eau

Après la réduction de la taille des écrans avec le Xiaomi Mi 11 Ultra, les générations suivantes de la série ont conservé des dimensions et un poids similaires, et cela se poursuit avec le 15 Ultra.

C'est un appareil imposant (226 g ou 229 g, selon la finition choisie) et légèrement plus épais que son prédécesseur. Cela en fait l'un des smartphones haut de gamme les plus lourds de cette génération, un détail perceptible lors d'une utilisation prolongée, bien que cela contribue aussi à son allure premium.

D'un point de vue esthétique, la face avant en verre bombé, le cadre en métal chanfreiné et le large bloc circulaire dédié aux caméras s'inscrivent dans la continuité du design des Ultra précédents. Ce choix se distingue des lignes plus anguleuses adoptées par certains concurrents majeurs, à l'exception du Honor Magic 7 Pro qui arbore également des courbes prononcées.

L'un des changements les plus notables concerne le module photo. Si la disposition symétrique des quatre capteurs du 13 Ultra et du 14 Ultra offrait un équilibre visuel appréciable, Xiaomi a dû repenser l'agencement pour intégrer un nouveau téléobjectif mis en avant sur cette génération. Le résultat est un ensemble asymétrique, visuellement moins harmonieux, mais qui confère au 15 Ultra une apparence plus utilitaire, ce qui pourra séduire certains utilisateurs.

En plus des coloris noir et blanc déjà proposés sur le 14 Ultra, une nouvelle variante Silver Chrome fait son apparition. Celle-ci s'inspire du design emblématique du Leica M3, une référence appuyée au partenariat entre Xiaomi et Leica.

L'effet est évident, mais il a le mérite d'apporter une touche d'originalité. Les deux tiers du dos en fibre de verre "qualité aérospatiale" sont recouverts de simili cuir noir, contrastant avec la finition satinée argentée adjacente.

Ce revêtement en cuir présente l'avantage d'améliorer la prise en main. Après deux semaines de test, il ne montre aucun signe d'usure, bien que cela puisse être dû à l'utilisation fréquente de la coque transparente fournie avec l'appareil.

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En matière de résistance, le 15 Ultra conserve la certification IP68 contre la poussière et l'eau, un standard qui commence cependant à être dépassé par certains concurrents comme l'Oppo Find X8 Pro, le OnePlus 13 ou encore le Magic 7 Pro, tous certifiés IP69.

Le verre bombé en façade peut sembler exposé aux chocs, notamment en cas de chute à plat, mais il est protégé par le Xiaomi Shield Glass 2.0. Le 14 Ultra était équipé de la première génération de ce verre, censée être dix fois plus résistante aux chutes que le Gorilla Glass Victus du 13 Ultra. Avec la version 2.0, Xiaomi annonce une résistance seize fois supérieure.

À l'arrière, Xiaomi n'a pas complètement abandonné Corning, puisque le module photo est protégé par du Gorilla Glass 7i, réputé aussi résistant aux rayures que le Victus 2. Toutefois, sur un modèle haut de gamme, l'absence de verre saphir peut décevoir, surtout pour assurer la clarté des capteurs.

• Design : 4 / 5

Test du Xiaomi 15 Ultra : Affichage et audio

• 6,73 pouces 2K 20:9 (3200 x 1440) LTPO AMOLED
• Taux de rafraîchissement variable de 1 Hz à 120 Hz
• Luminosité de pointe améliorée de 3 200 nits pour les scénarios multiples

L'amélioration la plus marquante de l'affichage du 15 Ultra concerne la luminosité maximale, qui atteint désormais 3 200 nits. Cela surpasse tous ses concurrents directs, à l'exception des derniers modèles d'Oppo et OnePlus qui revendiquent jusqu'à 4 500 nits.

Comme sur le 14 Ultra, la qualité d'affichage est excellente. Par défaut, l'écran propose une définition Full HD+ avec un taux de rafraîchissement dynamique de 1 à 120 Hz. Il est cependant possible d'augmenter la résolution dans les paramètres afin de profiter pleinement de la densité de pixels de 522 ppp. L'utilisateur peut aussi fixer le rafraîchissement à 60 Hz pour économiser la batterie ou à 120 Hz pour une fluidité optimale, avec une option de réglage spécifique par application.

Outre ces réglages, l'écran du 15 Ultra intègre la mise à l’échelle HDR, un mode de lissage des mouvements et une protection contre la lumière bleue certifiée TÜV Rheinland. Autre nouveauté, le capteur d'empreintes digitales passe à la technologie ultrasonique, plus rapide et plus fiable que la précédente solution optique, même avec les doigts légèrement humides.

Malgré une configuration asymétrique avec un haut-parleur orienté vers l'avant et un autre dirigé vers le bas, le Xiaomi 15 Ultra offre un son bien défini sur l'ensemble de la plage de volume.

À pleine puissance, les hautes fréquences deviennent légèrement instables, tandis que les basses, bien présentes, pourraient gagner en intensité. La prise en charge de Dolby Atmos permet d'ajuster l'égalisation via des préréglages et un ensemble de curseurs, avec en prime une spatialisation sonore efficace.

• Affichage et audio : 4.5 / 5

Test du Xiaomi 15 Ultra : Logiciel

• Lancement sur HyperOS 2.0 et Android 15
• Les nouvelles fonctionnalités de l'IA incluent l'Interprétation et la Suppression de la Réflexion
• 4 ans de mises à jour du système d'exploitation + 6 ans de mises à jour de sécurité

L'année dernière, Xiaomi a opéré un tournant majeur en abandonnant MIUI au profit d'HyperOS. Si l'interface reste familière, elle apporte des améliorations notables en arrière-plan, notamment une optimisation de l’espace de stockage et l'intégration de nouvelles fonctions d’intelligence artificielle.

Le Xiaomi 15 Ultra tourne sous HyperOS 2.0, basé sur Android 15. Cette version apporte un raffinement visuel supplémentaire, avec des écrans de verrouillage artistiques désormais compatibles avec la vidéo et des animations plus fluides au sein de l'interface.

L’organisation des paramètres et des applications comme l’Horloge et le Calendrier a été repensée pour une navigation plus intuitive. De plus, un appui long sur certains éléments du panneau de contrôle, comme la luminosité, permet d’accéder à des options avancées, à la manière d’iOS.

Toutefois, Xiaomi continue d’enterrer certaines fonctionnalités Android essentielles, comme "Extra Dim", sans réelle explication. En revanche, la possibilité de désactiver "Today’s Recommendations" est enfin disponible, réduisant ainsi les contenus indésirables sur l’écran d’accueil.

HyperOS est une interface puissante et hautement personnalisable, à condition d'accepter son apprentissage et ses quelques incohérences.

De nouveaux outils d’IA améliorés sont intégrés à HyperOS 2.0, couvrant l’écriture, l’édition d’images et la traduction. Xiaomi propose un ensemble d’outils qui rappelle fortement l’expérience offerte par OnePlus. De leur côté, Apple, Oppo, Samsung et Google misent davantage sur l’imagerie générative dans leurs derniers appareils. Ce n’est pas vraiment le cas du 15 Ultra, qui se limite à l’agrandissement d’image et à l’IA de portrait, dont le rendu peut parfois sembler inquiétant (voir le test du Xiaomi 14 pour une analyse approfondie).

Le kit d’outils dédié à l’écriture assistée par IA s’enrichit avec des fonctionnalités de résumé, correction, extension et modification du ton. L’ensemble est accessible via une carte contextuelle qui rappelle étrangement l’interface d’Apple Intelligence. Comme l’outil Writing Assist de Samsung, ces fonctionnalités peuvent être activées dans n’importe quel champ de texte, ce qui encourage leur utilisation.

L’application de traduction, baptisée AI Subtitle, propose une interface bien pensée et facile à prendre en main. Elle permet d’échanger avec un interlocuteur assis de part et d’autre du téléphone. Côté édition d’images, les outils déjà existants (Agrandir, Effacer et Ciel) sont désormais complétés par les options Améliorer et Supprimer les Reflets, bien que cette dernière se soit révélée peu efficace lors des tests.

L’outil Effacer passe à une version améliorée, Effacer Pro, qui repose sur un modèle plus avancé pour des résultats optimisés. Contrairement à la version standard, cette fonctionnalité nécessite une connexion internet active. D’ailleurs, sans connexion de données, la quasi-totalité des fonctions IA du 15 Ultra deviennent inopérantes, signe qu’elles dépendent largement d’un traitement hors appareil, à quelques exceptions près : Effacer, Supprimer les Reflets et les retouches Ciel.

Lors de son lancement en Chine, Xiaomi a également mis en avant une compatibilité avec les appareils iOS, iPadOS et macOS. Parmi les nouveautés, un système de mise en miroir d’écran inspiré de l’Oppo Find N5 et un transfert de fichiers sans fil, qui devraient être disponibles à l’international prochainement. Cette fonctionnalité n’a cependant pas encore pu être testée.

L’un des arguments justifiant le prix des smartphones haut de gamme réside dans leur durée de prise en charge. Apple, Google et Samsung garantissent environ sept ans de mises à jour du système d’exploitation et de sécurité, assurant ainsi un support prolongé et l’accès aux nouvelles fonctionnalités au fil du temps.

Avec le 15 Ultra, Xiaomi s’engage désormais sur six ans de mises à jour de sécurité, mais ne promet que quatre ans de mises à jour de l’OS. Un point qui le pénalise face aux meilleurs modèles du marché, mieux positionnés sur cet aspect.

• Logiciel : 3.5 / 5

Test du Xiaomi 15 Ultra : Appareils photo

• 50MP f/1.63, capteur principal Sony LYT-900 de 1 pouce avec OIS
• 50MP f/2.2, Samsung ISOCELL JN5 ultra-large avec 115º FoV
• 50MP f/1.8, téléobjectif flottant Sony IMX858 3x avec OIS + mode macro 10cm
• 200MP f/2.6, périscope 4.3x Samsung ISOCELL HP9 téléobjectif avec OIS
• Caméra frontale OmniVision OV32B 32MP avec 90º FoV

Le précédent Ultra – doté du même capteur principal Sony d’un pouce – capturait, selon toute vraisemblance, des clichés aussi proches que possible de ce que l'on pourrait attendre des meilleurs appareils photo.

La plupart des meilleurs photophones – comme les Pixels et les Galaxy – produisent des clichés techniquement impeccables, avec un traitement HDR, un renforcement des détails et un éclaircissement des visages. Le 15 Ultra dispose des mêmes optimisations, mais il gère les images différemment… de manière plus authentique.

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Le traitement d’image de Xiaomi n’est pas aussi sophistiqué que celui de Google, par exemple, et le système photo peut manquer de régularité – notamment en matière d’équilibre des blancs et de détection des contours, comme sur le 14 Ultra. Toutefois, il ne cherche pas à atténuer les contrastes et les ombres. Combiné à l’effet de profondeur naturelle offert par le capteur d’un pouce, cela permet d’obtenir des clichés saisissants sans effort.

Ajoutés aux contrôles manuels du mode Pro et aux filtres Leica intégrés, ces éléments offrent de nombreuses possibilités avec l’appareil principal, sans nécessiter de retouches après la prise de vue. Ce capteur de 50 Mpx n’est que le début.

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Si le module photo de ce smartphone est physiquement différent de celui de son prédécesseur, c’est parce que Xiaomi a dû faire de la place pour un tout nouveau capteur téléobjectif de 1/1,4 pouce (contre 1/2,51 pouce auparavant). Le capteur Samsung ISOCELL HP9 de 200 Mpx, utilisé par Vivo sur son dernier fleuron – le X200 Pro – trouve désormais sa place sur le 15 Ultra.

Il offre une focale équivalente à 100 mm et améliore encore la polyvalence du système photo. Son grand format lui permet de capter bien plus de lumière qu’un téléobjectif périscopique standard – Xiaomi annonce 136 % de lumière en plus par rapport au 14 Ultra. C’est aussi probablement la raison pour laquelle le 15 Ultra a perdu l’ouverture mécanique de son prédécesseur : il n’y avait tout simplement plus de place.

Ce compromis semble cependant bénéfique, car ce téléobjectif plus précis est bien plus polyvalent en zoom, en portrait et même en macro. D’ailleurs, l’un des inconvénients des grands capteurs est leur distance minimale de mise au point. Heureusement, le mode macro automatique prend le relais en basculant sur l’ultra grand-angle, qui s’en sort très bien.

L’impossibilité de réduire l’ouverture en cas de forte luminosité pourra frustrer les vidéastes, mais le Photography Kit permet d’ajouter des filtres ND pour compenser – une solution imparfaite, mais fonctionnelle.

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En plus des filtres, l’apport de Leica se traduit par deux profils photo : Leica Vibrant (par défaut sur les smartphones Xiaomi) et le plus neutre Leica Authentic. Quelques filtres de haute qualité sont également intégrés à l’application photo – le monochrome "Blue" étant particulièrement réussi.

Xiaomi avait mis en avant les capacités vidéo du 14 Pro, même si la stabilisation à certaines résolutions laissait à désirer à sa sortie (un problème corrigé par des mises à jour). Ce souci ne semble pas affecter le 15 Ultra, qui permet de basculer entre tous ses capteurs arrière en filmant jusqu’en 4K/30 ips, avec des options allant jusqu’à 4K/120 ips et même 8K/30 ips.

Le 15 Ultra rejoint aussi un cercle restreint en étant, avec les iPhone 15 Pro et 16 Pro, l’un des seuls smartphones à prendre en charge l’ACES Log (Academy of Motion Picture Arts and Sciences), en plus de l’enregistrement Dolby Vision. Un atout de taille pour les vidéastes exigeants qui privilégient Android à iOS.

• Appareils photo : 4.5 / 5

Test du Xiaomi 15 Ultra : Performances

• SoC Qualcomm Snapdragon 8 Elite
• RAM LPDDR5X et stockage UFS 4.1
• Gestion du système Xiaomi HyperCore

Comme les autres fleurons Android de 2025, le 15 Ultra embarque la dernière puce Snapdragon 8 Elite de Qualcomm, associée, selon les régions, à 16 Go de RAM et 512 Go ou 1 To de stockage UFS 4.1, le plus rapide et le plus économe en énergie du marché. Une version avec 12 Go de RAM et 256 Go de stockage existe, mais elle est plus difficile à trouver.

Xiaomi annonce un gain de 45 % en performances CPU multicœurs par rapport au 14 Ultra. Les benchmarks artificiels le placent au même niveau que le Honor Magic 7 Pro, et la marque a même comparé son smartphone à l’iPhone 16 Pro Max lors de son lancement en Chine, mettant en avant des performances supérieures en jeu et en connectivité.

Un nouveau système de refroidissement à double chambre vapeur "IceLoop" améliore la dissipation thermique. Lors des tests en conditions réelles, même après une heure de jeu sur un titre exigeant comme Zenless Zone Zero avec les graphismes poussés au maximum (60 ips au lieu de 30), le smartphone n’a jamais dépassé une chaleur modérée.

Le mode Game Turbo optimise aussi les performances en jeu tout en bloquant les notifications, mais l’accès à l’application pour gérer les jeux installés n’est pas évident (elle se trouve dans l’application Sécurité de Xiaomi).

Comme tous les smartphones équipés du Snapdragon 8 Elite, le 15 Ultra offre une marge de puissance conséquente, garantissant une fluidité durable. La nouvelle technologie HyperCore de Xiaomi améliore encore la gestion des ressources, accélérant l’ouverture et le basculement entre les applications, réduisant ainsi le temps passé devant les écrans de chargement.

• Performances : 5 / 5

Test du Xiaomi 15 Ultra : Batterie

• Batterie de 5 410 mAh plus grande que celle de son prédécesseur
• Chargement filaire jusqu'à 90 W et chargement sans fil jusqu'à 50 W
• 7 heures d'autonomie d'écran par charge

Bien que Xiaomi n'ait pas précisé les raisons, comme pour le Honor Magic 7 Pro, la version internationale du Xiaomi 15 Ultra embarque une batterie plus petite (5 410 mAh) par rapport à la variante chinoise (6 000 mAh). Cela dit, 5 410 mAh restent une capacité confortable, et la technologie de batterie Si-C Surge de Xiaomi permet d’augmenter la capacité sans ajouter d’épaisseur au design du téléphone. Apple et Samsung devraient en prendre de la graine.

Fidèle à l’ADN de la marque, la charge rapide est bien au rendez-vous, avec une puissance impressionnante de 90 W en filaire et 80 W en sans-fil (mais sans chargeur inclus dans la boîte en Europe et au Royaume-Uni).

Avec l’adaptateur adéquat, le 15 Ultra atteint 56 % de charge en 30 minutes et 100 % en 67 minutes en mode standard. En activant le mode Top Speed dans les paramètres de la batterie, un avertissement signale une montée en température plus marquée lors de la recharge, en échange d’une vitesse accrue. Dans ce mode, le téléphone atteint 44 % en 30 minutes et 100 % en 50 minutes.

Pour ceux qui oublient souvent de recharger leur téléphone, le mode Top Speed peut être un atout. Toutefois, les résultats suggèrent qu'il est préférable de rester en mode standard, qui reste suffisamment rapide pour la plupart des utilisateurs tout en préservant la longévité de la batterie.

Lors du test d'autonomie avec PCMark 3.0, le Xiaomi 15 Ultra a obtenu un score impressionnant, à la hauteur des modèles concurrents équipés d’une batterie Si-C de capacité similaire. Pourtant, dans un usage quotidien, l’endurance s'est révélée décevante, avec seulement 7 heures d’utilisation par charge. Cela correspond à une journée d’autonomie, mais compte tenu des avancées technologiques et de la capacité de la batterie, un résultat plus proche de celui du Magic 7 Pro était attendu. Ce dernier, avec une batterie légèrement plus petite, a tenu 45 % plus longtemps en test.

• Batterie : 4 / 5

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Test du Xiaomi 15 Ultra : A considérer également

Les points forts du Xiaomi 15 Ultra sont évidents dès le départ, mais il existe de nombreuses alternatives qui offrent quelque chose de similaire ou qui excellent dans les domaines où Xiaomi doit encore s'améliorer.

Comment avons-nous testé le Xiaomi 15 Ultra ?

• Période de test : deux semaines
• Tests inclus : utilisation quotidienne incluant la navigation sur le web, les médias sociaux, la photographie, les appels vidéo, les jeux, la vidéo en streaming, la lecture de musique.
• Outils utilisés : Geekbench 6, Geekbench ML, 3DMark, statistiques Android natives, chargeur Xiaomi 120W

Xiaomi a envoyé le 15 Ultra juste avant ses événements de lancement en Chine et à l’international. Le smartphone a été utilisé comme appareil principal pendant plusieurs semaines, dans diverses situations : tests photo lors d’événements sociaux, sessions de jeu, gestion de la maison connectée, réseaux sociaux et navigation web.

Les benchmarks ont été réalisés en modes Équilibré et Performance, bien que les résultats en mode Équilibré aient souvent été élevés. Comme c’est souvent le cas, Xiaomi bloque l’accès aux serveurs des applications de test graphique, ce qui a limité l’évaluation aux performances du processeur. L’analyse des performances graphiques s’est donc basée sur l’expérience en jeu et d’autres usages concrets.

Après près de 15 ans d’analyse de smartphones, dont de nombreux modèles Xiaomi et des appareils de la concurrence directe, l’expertise a permis d’évaluer ce flagship en tenant compte de ses forces et de son positionnement sur le marché.

Premier test en février 2025