Nikon Z50 II vs Z50 : 5 raisons de passer à la vitesse supérieure en 2025
Cinq ans après, Nikon donne un coup de fouet à sa série Z
Cinq ans, c’est une éternité dans le monde de la photographie. On pourrait donc s’attendre à trouver davantage de nouveautés sur la fiche technique du Z50 II, un modèle hybride d’entrée de gamme lancé en novembre 2024 – soit un demi-siècle après le premier Z50. Pourtant, une comparaison rapide révèle qu’il partage le même capteur APS-C de 20,9 MP, les mêmes vitesses de rafale mécanique et la même plage ISO. Et, tout comme le modèle de première génération, il fait également l’impasse sur la stabilisation d’image intégrée.
À première vue, les chiffres ne semblent pas vraiment justifier une mise à jour depuis le Z50. Mais le Z50 II réserve bien des surprises. Une analyse approfondie révèle que Nikon a apporté un certain nombre d’améliorations cruciales à cette nouvelle version.
Certaines de ces évolutions améliorent l’expérience de prise de vue, comme l’ajout d’un écran tactile orientable et une prise en main plus confortable. D’autres, en revanche, renforcent son attrait pour les vidéastes, notamment grâce à la prise en charge de la vidéo N-log 10 bits. Enfin, l’amélioration la plus marquante réside dans ses performances : le processeur Expeed 7 confère au Z50 II des capacités d’autofocus de pointe ainsi que des rafales électroniques à 30 images par seconde.
En somme, ces changements font du Z50 II un hybride bien plus puissant pour les débutants. Il se positionne comme l’un des meilleurs appareils photo sans miroir d’entrée de gamme, à un prix offrant un excellent rapport qualité-prix. Pour les possesseurs du Z50, il existe de solides raisons d’envisager une mise à jour. Explorons-les.
1. Autofocus avec détection du sujet
Parmi les améliorations majeures apportées au Z50 II, le processeur se distingue : sous le capot, on retrouve désormais le processeur Expeed 7 de Nikon – la même puce qui équipe le modèle phare Z9. Bien qu’il s’agisse d’un modèle d’entrée de gamme dans la série Z, ce processeur confère au Z50 II une puissance impressionnante, en particulier pour l’autofocus.
Tout comme le Z50, le Z50 II dispose d’un système autofocus hybride à 209 points. Mais grâce à cette puce haut de gamme, il bénéficie de capacités de détection des sujets qui le placent en tête de sa catégorie. Là où le Z50 assurait une détection des visages efficace grâce à son Eye AF, le Z50 II passe à un niveau supérieur.
Il propose neuf modes distincts adaptés à différents sujets, notamment les personnes, les animaux et les véhicules. En mode automatique, il peut également reconnaître et suivre plusieurs sujets dans une seule scène. Nos tests ont montré qu’il offre une rapidité et une précision dignes de modèles plein format bien plus coûteux.
En résumé, le Z50 II surpasse largement le Z50 en termes de performances autofocus. Pour ceux qui recherchent un appareil capable de suivre des sujets en mouvement rapide avec une netteté remarquable, le Z50 II mérite amplement d’être envisagé.
2. Manipulation améliorée
Les Z50 et Z50 II partagent un design compact et équilibré, qui les rend faciles à transporter. Lors du test du Z50 original, son ergonomie et sa disposition des commandes avaient été saluées, bien que certains boutons aient été sacrifiés pour gagner de la place.
Le Nikon Z50 II est légèrement plus grand que son prédécesseur et pèse 70 g de plus. Ce gain de poids est perçu comme une amélioration : l’appareil offre une prise en main plus confortable, tout en paraissant solide. Ces raffinements, bien que subtils, rendent l’utilisation du Z50 II plus agréable.
Son agencement des commandes a également été repensé pour se rapprocher des modèles plein format de la marque. Des fonctions qui nécessitaient auparavant un accès virtuel sur le Z50 disposent désormais de boutons dédiés sur le Z50 II : un bouton de zoom, un bouton d’affichage et un bouton de mode rafale, situés à l’arrière de l’appareil.
Un bouton dédié aux « Picture Controls » a également été ajouté sur le dessus de l’appareil. Il permet d’accéder rapidement à la bibliothèque de préréglages de couleurs personnalisables de Nikon. Cet ajout, bien qu’orienté vers les débutants, peut également être reprogrammé comme bouton fonctionnel. Pour les amateurs appréciant une interface tactile et des commandes en accès direct, le Z50 II offre une plus grande flexibilité pour évoluer.
3. Des caractéristiques vidéo puissantes
Le Z50, avec ses capacités de photographie et sa vidéo 4K/30p correcte, s’adressait principalement aux débutants. Le Z50 II, quant à lui, repousse les limites et se positionne comme un véritable appareil hybride. Il est capable de filmer en 4K/60p, avec un recadrage de 1,5x, tandis que les vidéos en 4K non recadrées sont capturées à 30 images par seconde, suréchantillonnées à partir de 5,6K.
Les améliorations ne se limitent pas aux fréquences d’images. Le Z50 II devient le premier appareil APS-C de Nikon à prendre en charge la vidéo N-log 10 bits, incluant la compatibilité avec les profils colorimétriques RED Luts – un héritage direct de l’acquisition en 2024 du fabricant de caméras cinéma RED par Nikon. Cela offre une flexibilité considérable pour l’étalonnage des couleurs, faisant du Z50 II un outil bien plus polyvalent pour les vidéastes en devenir.
Un mode « présentation de produits » a également été intégré, facilitant la création de vidéos où la mise au point passe fluidement entre le présentateur et le produit. Ajoutez à cela l’écran tactile orientable et un port casque pour surveiller le son en temps réel, et le Z50 II devient un outil d’enregistrement bien plus performant.
Pour les utilisateurs du Z50 qui ne filment que des vidéos occasionnelles, la mise à niveau n’est pas essentielle. En revanche, pour ceux qui explorent la vidéographie en parallèle de la photographie, le Z50 II offre un véritable saut qualitatif.
4. Affichages améliorés
Le capteur n’est pas la seule caractéristique identique entre les deux générations de Z50 : l’écran arrière conserve une résolution de 1,04 million de points et le viseur OLED reste un modèle de 0,39 pouce avec 2,36 millions de points. Mais ces chiffres ne racontent pas toute l’histoire.
Le viseur électronique (EVF) du Z50 II est deux fois plus lumineux, avec une luminosité maximale de 1000 nits. En pratique, cela signifie moins de fatigue visuelle lors de la transition entre une lumière ambiante intense et l’affichage dans le viseur. Une amélioration discrète mais appréciable.
Les changements apportés à l’écran arrière sont plus significatifs. Il est légèrement plus grand (3,2 pouces contre 3 pouces) et l’interface pivote automatiquement en mode portrait. Plus important encore, Nikon a remplacé le design rabattable de l’écran du Z50 par une configuration entièrement articulée.
Alors que l’écran inclinable du modèle original pouvait être obstrué par un trépied, l’écran orientable du Z50 II offre une flexibilité totale pour cadrer depuis l’avant, le côté ou même en contre-plongée. Pour ceux qui photographient régulièrement en déplacement ou enregistrent des vidéos avec un trépied, cette modification fait toute la différence.
5. Prise de vue plus rapide
Les vitesses de rafale ne sont pas un critère décisif pour tous les photographes, mais pour les amateurs d’action, le Z50 II s’impose largement. Les vitesses de rafale avec l’obturateur mécanique atteignent les mêmes 11 images par seconde que le Z50. Mais grâce au processeur Expeed 7, un mode inédit entre en jeu.
Le mode « High-Speed Frame Capture+ » permet au Z50 II de capturer des photos jusqu’à 30 images par seconde avec l’obturateur électronique. Lors des tests, un léger effet de rolling shutter a été observé dans ce mode, mais il reste nettement supérieur au Z50 pour les rafales continues.
Le Z50 II est également plus rapide sur d’autres aspects. Là où le Z50 était limité par son lecteur de carte SD UHS-I, le Z50 II prend en charge les cartes UHS-II, offrant des vitesses de lecture et d’écriture plus élevées. Son interface filaire a également été mise à jour, passant du micro USB à l’USB-C, permettant des transferts à 5 Gbit/s.
En résumé, ces améliorations font du Z50 II un appareil bien plus rapide et fluide à utiliser. Le Z50 était déjà performant, mais pour ceux qui aiment repousser les limites de leur appareil, le Z50 II s’avère être le choix idéal.
Dernière réflexion : Avez-vous besoin du II ?
Entre le Z50 et le Z50 II, le choix est clair : le dernier modèle est plus puissant, plus agréable à utiliser et plus polyvalent en vidéo. Il s’agit d’un excellent appareil hybride d’entrée de gamme pour les débutants, offrant un rapport qualité-prix imbattable.
Pour les possesseurs du Z50, la question de l’upgrade est plus nuancée. L’intérêt de la mise à jour dépendra de vos besoins et de vos pratiques. Les amateurs de paysages, par exemple, n’y trouveront pas un argument décisif. Si le Z50 II gère légèrement mieux le bruit numérique, son capteur reste le même.
En revanche, les adeptes de photographie d’action ou animalière apprécieront les améliorations apportées par le processeur Expeed 7. L’autofocus avec détection des sujets est comparable aux meilleurs modèles de la gamme Z de Nikon, ce qui fait du Z50 II un excellent choix pour capturer des sujets en mouvement rapide.
De même, pour ceux qui trouvent les capacités vidéo du Z50 limitées, le Z50 II propose des spécifications taillées pour les cinéastes en herbe. Que ce soit pour surveiller l’audio en temps réel ou pour se lancer dans l’étalonnage des couleurs, le Z50 II offre une véritable expérience hybride.
D’autres améliorations, comme les nouveaux boutons et l’écran orientable, ne justifient pas à elles seules un changement. Mais prises dans leur ensemble, ces évolutions font du Z50 II un appareil nettement supérieur. Pour ceux qui apprécient le Z50 mais souhaitent un modèle plus rapide et polyvalent, le Z50 II représente un choix pertinent.
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- Christian RowlandsTechRadar contributor