OpenAI : la Chine arrête un homme accusé d’avoir utilisé ChatGPT afin de publier des fake news
Le ChatGPT d’OpenAI peut décidément être utilisé à de mauvaises fins. Ainsi, les autorités chinoises accusent un homme d’avoir utilisé le chatbot afin de diffuser de fausses informations.
L’explosion de l’IA, GPT-4 en tête, peut paraitre inquiétante. De fausses versions du chatbot d’OpenAI pullulent d’ailleurs sur Facebook. Mais les gouvernements commencent à prendre des mesures afin de réguler l’IA. L’union européenne veut d’ailleurs qu’OpenAI rende ses données publiques. L’Italie a même bloqué ChatGPT temporairement, avant de le rendre à nouveau disponible. La Chine, quant à elle, interdit tout simplement le chatbot d’OpenAI.
Mais, comme dans tout pays confronté a la censure, un simple VPN suffit à contourner la loi. C’est cette méthode qu’aurait ainsi utilisé l’homme qui vient d’être arrêté en Chine. La police locale indique ainsi : "Il a utilisé la technologie de l'intelligence artificielle pour concocter de fausses informations erronées".
Les "fake news" en question affirmaient apparemment, à tort, que neuf personnes étaient mortes dans un accident de train à la fin du mois d'avril. Plusieurs versions différentes de l'histoire, générées par ChatGPT, auraient été publiées sur Baijihao, un réseau social géré par le moteur de recherche chinois Baidu.
Mais la Chine a déjà adopté une loi concernant le contenu généré par l’IA. En effet, son auteur est tenu d’indiquer clairement l’utilisation de l’IA pour sa rédaction. Cette loi, nommée "Dispositions administratives sur la synthèse profonde pour les services d'information sur Internet" est entrée en vigueur en janvier dernier. Celle-ci exige que tous les contenus modifiés par l'IA soient explicitement étiquetés et que leur source originale, réelle, soit mentionnée.
La nouvelle réglementation dresse également une liste d'environ 1 300 sites d'information approuvés par le gouvernement et autorisés à utiliser l'IA générative pour rédiger ou créer du contenu. Le rapport indique que le suspect a utilisé en particulier ChatGPT, pourtant interdit en Chine. Selon la police locale, l’homme a été inculpé pour avoir "provoqué des querelles et des troubles". Ce chef d’accusation, plutôt vague, peut entraîner une peine de cinq à dix ans d'emprisonnement.
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Source : futurism
Passionné par les technologies de pointe, dont l’aérospatial et l’intelligence artificielle, je ne rate jamais une occasion de partager les dernières nouvelles avec les lecteurs de TechRadar. J’affectionne par ailleurs grandement (un peu trop, peut-être ?) les jeux-vidéos, anciens comme nouveaux.