En Chine, des femmes choisissent l’IA comme petit ami

Vue d'artiste
(Crédit photo: unsplash)

 

Quelques mois seulement après sa popularisation via le ChatGPT d’OpenAI, l’IA est déjà partout. Celle-ci peut même réaliser des œuvres d’art. et composer des solos de guitare. Une entreprise utilise d’ailleurs cette technologie afin de vous permettre de discuter avec des défunts. Mais certaines personnes, hommes comme femmes, choisissent de nouer des relations intimes avec l’IA.

On savait déjà que certains hommes choisissaient l’IA comme petite amie. Mais un nouveau documentaire, publié hier par le New York Times, présente plusieurs femmes chinoises qui en font de même. L’une d’entre elles, nommée Siyuan, commence ainsi : "Lorsque je lui parle, il soulève souvent des points fascinants et m'incite à partager mes pensées [...] Je me sens alors vue. J'ai l'impression d'être spéciale".

Une autre femme, Sola, s'est également éprise de son partenaire Replika, surnommé June. Celle-ci précise : "Il est tellement différent de moi [...] Je veux apprendre des choses de lui”. Puis la troisième protagoniste du documentaire, Mia, ajoute : “Mon compagnon m’offre un espace pour partager des pensées que je ne partagerais même pas avec mon partenaire dans la vie réelle".

 Intelligence artificielle : un remède à la solitude ? 

 

Les trois intéressés utilisent Replika, un chatbot rendu public en novembre 2017. Depuis son lancement, celui-ci a accumulé des millions d'utilisateurs dans le monde entier. Ceux-si doivent souscrire à un abonnement pour interagir avec des avatars personnalisables en réalité augmentée.

Le documentaire met en lumière le sentiment persistant de solitude que ressentent de nombreuses personnes, et la manière dont les avatars numériques peuvent parfois leur offrir une issue. En Chine notamment, les experts ont prévenu que les gens commenceraient à souffrir de la solitude, car de plus en plus de citoyens choisissent de ne pas se marier ou de ne pas avoir d'enfants. Les autorités chinoises ont même tenté de stimuler le taux de mariage en développant des applications de rencontres parrainées par l'État, sans grand succès.

Source : futurism

Jean-Sébastien Champeau
Senior Editor

Passionné par les technologies de pointe, dont l’aérospatial et l’intelligence artificielle, je ne rate jamais une occasion de partager les dernières nouvelles avec les lecteurs de TechRadar. J’affectionne par ailleurs grandement (un peu trop, peut-être ?) les jeux-vidéos, anciens comme nouveaux.