Test du Xiaomi 15T Pro : une copie brillante qui s’assume entièrement

Xiaomi 15T Pro : Revue en deux minutes

Les modèles T de Xiaomi offrent une expérience quasi-flagship, grâce à des compromis intelligents permettant de rester bien en dessous des tarifs des modèles ultra haut de gamme.

Cette année, le Xiaomi 15T Pro sort du lot, en embarquant des fonctions que même le prestigieux Xiaomi 15 Ultra n’affiche pas, tout en restant bien moins cher que ses rivaux directs comme l’iPhone 17 Pro Max ou le Galaxy S25 Ultra. Xiaomi n’a d’ailleurs pas hésité à les citer nommément lors du lancement.

Le design et l’interface sont très influencés par les iPhone Pro et iOS, mais le résultat est plutôt réussi. Le look est plus élégant que celui du 14T Pro, et l’expérience logicielle surpasse même celle du 15 Ultra. Les offres de lancement ajoutent encore à l’attrait de l’appareil : abonnements gratuits à YouTube et Spotify Premium, réparation hors garantie offerte, remplacement d’écran.

L’écran, un des plus grands jamais vus sur un modèle T, est superbe, bien que sa luminosité de crête soit légèrement en retrait et que son taux de rafraîchissement ne soit pas aussi adaptatif que sur les écrans LTPO de ses concurrents.

La puce Dimensity 9400+ assure des performances solides au quotidien, en jeu comme en IA. Mais sur le papier, elle reste un cran en dessous des toutes dernières de MediaTek et Qualcomm.

L’expérience photo signée Leica est la meilleure jamais vue sur la série T, grâce à un nouveau téléobjectif périscopique x5. L’interface est riche, mais l’ultra grand-angle commence à accuser son âge.

Côté autonomie, la batterie de 5500 mAh assure une journée d’utilisation, avec une charge à 90W qui permet de refaire le plein en moins de 40 minutes.

Au final, le 15T Pro s’impose comme une très belle proposition dans le segment premium accessible, avec un design, des caméras et un suivi logiciel qui font rougir bien des modèles plus chers.

Test du Xiaomi 15T Pro : Prix et disponibilité

• À partir de 799 €
• Annoncé et en vente à partir du 24 septembre

L’événement organisé par Xiaomi en septembre à Munich a marqué le lancement international de la série Xiaomi 15T (composée des Xiaomi 15T et Xiaomi 15T Pro). Contrairement à la série Xiaomi 15 standard, qui a connu un déploiement échelonné à partir de la Chine.

Comme son prédécesseur (et comme la nouvelle série iPhone 17), le stockage débute à 256 Go, accompagné de 12 Go de RAM, le tout pour 799 €. C’est le même tarif que l’an dernier, avec un excellent rapport qualité-prix au vu des prestations proposées. Xiaomi y ajoute un suivi logiciel plus long que pour le Xiaomi 15 Ultra, renforçant encore sa valeur sur le long terme.

Lors du lancement du téléphone, Xiaomi a fait monter Google sur scène pour annoncer une offre de trois mois gratuits à Google AI Pro. Au moment d’écrire ces lignes, les acheteurs d’un Xiaomi 15T Pro bénéficient aussi de trois mois d’essai à YouTube Premium, quatre mois à Spotify Premium, un remplacement gratuit de l’écran dans les six mois suivant l’achat, et une réparation hors garantie dans l’année, main-d’œuvre incluse.

La série Xiaomi 15T est commercialisée dans la plupart des marchés d’Asie, d’Europe et au Royaume-Uni. En revanche, Xiaomi ne vend toujours pas ses téléphones aux États-Unis. Les fans américains devront donc passer par l’import, avec les conséquences que cela implique : aucune garantie, aucune des offres mentionnées, et un risque d’incompatibilité avec les opérateurs locaux.

Bien que Xiaomi ait cité de nombreux opérateurs partenaires au moment du lancement, il faudra visiblement acheter le téléphone sans abonnement, directement sur le site de Xiaomi ou chez des revendeurs comme Amazon.

• Prix : 5 / 5

Test du Xiaomi 15T Pro : Caractéristiques

Test du Xiaomi 15T Pro : Design

• Esthétique et ergonomie raffinées (quoique peu originales)
• Indice de protection IP68, résistant à la poussière et à l'eau jusqu'à 3 m
• Disponible en couleur moka doré, noir ou gris

L’esthétique du Xiaomi 14T Pro n’avait pas fait l’unanimité. Le design utilitaire manquait de cohérence et de fluidité, offrant une prise en main peu engageante malgré une construction solide.

Avec les 15T et 15T Pro, le design prend une autre direction, et le résultat est bien plus convaincant. Le cadre plat en aluminium satiné offre une prise en main agréable. Malgré un écran plus grand que celui du Pro précédent, le poids reste identique (210 g) et l’épaisseur diminue (7,96 mm contre 8,39 mm).

Les ajustements sont plus précis, les boutons métalliques discrets sur la tranche droite conservent une pression bien nette, et le bloc photo arrière remanié est encadré d’un liseré métallique poli du plus bel effet.

Moins audacieuse que d’autres smartphones, la finition Mocha Gold du modèle testé attire tout de même l’œil. Elle se démarque des deux autres options (noir et gris argent) et s’accorde à l’aspect globalement soigné de la série 15T.

Elle résiste également très bien aux traces de doigts. Et pour les plus prudents, Xiaomi fournit une coque TPU souple gris foncé dans la boîte.

Ce qui rend le design du 15T Pro si familier tient sans doute à ses similitudes avec un autre modèle bien connu : cadre légèrement arrondi, dos plat, bordures d’écran 27 % plus fines que sur le 14T Pro. Autant d’éléments qui rappellent fortement l’iPhone 16 Pro Max.

Et ce n’est pas la seule référence à Apple dans ce téléphone.

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Même sans adopter le titane comme Apple, Xiaomi affirme que le cadre du 15T Pro est désormais plus résistant (jusqu’à +17 % par rapport au 14T Pro). L’étanchéité progresse également, avec une certification IP68 permettant l’immersion jusqu’à trois mètres (soit deux fois la norme minimale).

La face avant est protégée par le verre Gorilla Glass 7i, de gamme intermédiaire, qui promet une meilleure résistance aux rayures (également utilisé sur le Xiaomi 15 Ultra, avec de bons résultats à long terme). Le film plastique préinstallé, lui, se raye plus facilement mais reste une protection appréciée dès la sortie de boîte.

La face arrière du 15T Pro donne l’impression d’un verre texturé. Il s’agit pourtant de fibre de verre, comme l’a confirmé Terrence Xiao lors du lancement.

Moins noble sur le papier, ce choix s’avère judicieux : la fibre de verre résiste mieux aux chocs dans le temps (3000 MPa de résistance à la traction), allège le téléphone, et permet à Xiaomi de maintenir un tarif compétitif.

Le 15T Pro est présenté comme deux fois plus résistant aux chutes que son prédécesseur.

• Design : 4 / 5

Test du Xiaomi 15T Pro : Affichage

• Écran AMOLED 12 bits de 6,83 pouces
• Résolution « 1,5K » 2712 x 1220
• Taux de rafraîchissement dynamique jusqu'à 144 Hz

L’écran plat du 14T Pro offrait déjà de solides performances, mais le principal atout de cette nouvelle version réside dans la taille plus généreuse de la dalle du 15T Pro (6,83 pouces contre 6,67 auparavant). Xiaomi a également ajusté la définition pour que cette version plus grande conserve une netteté comparable (447 ppp).

L’expérience visuelle devient plus immersive encore grâce aux bordures plus fines, qui ne mesurent que 1,5 mm. Xiaomi y est parvenu grâce à un procédé de moulage basse pression (LIPO), utilisé également sur les modèles Pro d’Apple.

Le seul compromis réel tient à une luminosité maximale légèrement inférieure, avec un pic annoncé à 3200 nits, contre 4000 nits sur le modèle précédent.

En pratique, l’expérience reste excellente, notamment pour le visionnage de contenus HDR. L’écran du 15T Pro conserve tous les atouts de l’OLED : noirs profonds, couleurs vives et fidèles, angles de vision confortables avec très peu de distorsion, même en diagonale.

L’ensemble est renforcé par une profondeur de couleur sur 12 bits, la prise en charge du Dolby Vision et un taux d’échantillonnage tactile de 480 Hz, qui, combinés à la taille accrue de la dalle, en font un très bon écran pour le jeu comme pour le multimédia.

Un léger bémol reste à signaler au sujet du taux de rafraîchissement. Comme sur le 14T Pro, l’écran est annoncé à 144 Hz, mais il est difficile de trouver des jeux capables d’atteindre cette fréquence. Même Minecraft, qui permet pourtant de désactiver les limites d’images dans ses réglages, se limite à 60 Hz/60 fps sur le 15T Pro. Call of Duty: Mobile permet quant à lui d’atteindre un solide 120 Hz/120 fps.

Le 15T Pro n’embarque pas non plus de dalle LTPO à part entière, comme c’est le cas sur l’iPhone 17 ou les flagships Pixel Pro et Galaxy S25. Le taux de rafraîchissement reste bien dynamique, mais varie par paliers plus larges (30 Hz, 60 Hz, 120 Hz). Cela permet tout de même de faire des économies d’énergie, même si sur l’écran Always-On, la fréquence descend seulement à 30 Hz, alors que les écrans LTPO peuvent chuter à 1 Hz, limitant encore davantage la consommation.

Xiaomi reste très généreux en matière de personnalisation de l’écran. Trois profils de couleur prédéfinis sont proposés, ainsi qu’un mode totalement personnalisable où chaque attribut de l’espace colorimétrique peut être ajusté. À l’image de la technologie AquaTouch de OnePlus, on trouve un mode Wet Touch, ainsi que des options d’amélioration vidéo pilotées par l’IA : conversion SDR vers HDR, fluidification des mouvements, mise à l’échelle intelligente… toutes activables ou non.

Le 15T Pro dispose également d’un capteur d’empreintes optique sous l’écran. Moins haut de gamme que les capteurs ultrasoniques de la série Xiaomi 15, il s’est toutefois montré rapide et fiable lors des tests.

• Affichage : 4 / 5

Test du Xiaomi 15T Pro : Logiciel

• HyperOS 2 sur Android 15 dès le lancement
• Personnalisation approfondie
• 5 ans de système d'exploitation + 6 ans de mises à jour de sécurité

Toujours à propos de l’écran, un point d’ombre persiste : certains réglages Android natifs restent volontairement dissimulés. L’une des premières actions à effectuer consiste souvent à télécharger une application tierce, du type Hidden Settings, pour accéder plus facilement à certaines fonctions comme le mode Extra Dim. Depuis les débuts de MIUI, ce choix reste difficile à comprendre, surtout quand l’expérience utilisateur se veut aussi riche.

À l’inverse, l’un des points positifs concerne la publicité. Après les tests d’HyperOS 1 sur le 14T Pro, l’inquiétude portait sur la présence d’annonces dans l’interface et les applications natives. Bonne surprise ici : Xiaomi semble avoir revu sa copie. Malgré un prix plus accessible que celui d’un flagship classique, aucune publicité n’a été détectée pendant les tests. Une décision bienvenue.

Autre point à noter : le Xiaomi 15T sera le premier smartphone de la marque à passer sur HyperOS 3 (basé sur Android 16). Ce changement semblait initialement prévu pour le lancement, mais la mise à jour est désormais annoncée pour octobre 2025.

Des versions d’essai sous HyperOS 3 étaient disponibles au lancement, et sans être révolutionnaire, cette version apporte quelques nouveautés notables (et peu originales). Le module HyperIsland fonctionne comme la Dynamic Island d’iOS, avec la possibilité d’agrandir les éléments en fenêtres flottantes. Autre ajout, une barre de recherche façon "verre liquide" apparaît désormais sur tous les écrans d’accueil.

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En attendant, l’expérience sous HyperOS 2 reste globalement agréable sur le 15T Pro. L’interface est fluide, les animations sont soignées (et peuvent être renforcées à volonté), et de nombreuses options facilitent le multitâche. Parmi elles, la Side Toolbox, un panneau de raccourcis accessible par glissement depuis le bord de l’écran, ou la gestion des applications récentes, revue à la sauce Xiaomi.

Aucune publicité à l’horizon, mais la présence d’applications en double – comme App Mall et Mi Browser – reste agaçante, d’autant qu’elles ne peuvent être désinstallées. À l’inverse, d’autres applications préinstallées comme AliExpress ou WPS Office peuvent heureusement être supprimées.

L’interface HyperOS peut aussi paraître un peu brouillonne. L’application Game Centre donne accès à des jeux en ligne gratuits, mais pour afficher le raccourci Game Turbo (qui gère les performances en jeu), il faut passer par l’appli Sécurité, puis activer manuellement l’icône depuis ce menu.

Le 15T Pro intègre aussi les dernières fonctions HyperAI de Xiaomi. On y trouve, entre autres, un outil pour créer des fonds d’écran animés à partir de ses photos, une excellente galerie pour l’édition d’images, ou encore des outils d’effacement d’objets ou de reflets (moins performants toutefois que ceux de Samsung).

L’une des surprises les plus intéressantes reste la durée de support logiciel : cinq ans de mises à jour système et six ans de correctifs. C’est une année de plus que le très haut de gamme Xiaomi 15 Ultra. Un choix qui renforce la valeur du 15T Pro et laisse augurer du bon pour les modèles Xiaomi 17 à venir.

• Logiciel : 4 / 5

Test du Xiaomi 15T Pro : Appareils photo

• Capteur principal 50 Mpx ƒ/1,62 Light Fusion 900 avec stabilisateur d'image optique (OIS)
• Premier téléobjectif périscopique 5x sur un téléphone de la série T
• Capteur ultra grand angle 12 Mpx et capteur frontal 32 Mpx

D’une manière générale, le rendu photo du Xiaomi 15T Pro séduit immédiatement. Grâce au partenariat continu avec Leica, la colorimétrie repose sur l’expertise de la marque allemande. Combinée au traitement appliqué sur le capteur principal Light Fusion 900 développé par Xiaomi, cette approche évite les excès de luminosité parfois constatés chez certains concurrents comme les Pixel de Google.

Les ombres conservent leur profondeur, sans pour autant nuire aux détails ou à la dynamique globale de l’image. Les couleurs restent riches, avec la possibilité de choisir entre le profil Leica Vibrant (utilisé par défaut) ou le mode Leica Authentic, aux tons plus neutres.

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L’évolution majeure côté photo cette année vient de l’intégration d’un téléobjectif périscopique 5x, une première pour la série T. Ce capteur se montre très utile pour capturer des sujets éloignés et comprimer les perspectives. Avec une focale équivalente à 115 mm, il n’est pas idéal pour le portrait, mais peut s’en sortir honorablement dans ce domaine.

Le zoom peut atteindre un facteur 100x, mais au-delà de 20x, l’appareil fait appel à de l’intelligence artificielle générative pour combler les lacunes en données. Mieux vaut éviter de dépasser 60x si l’on souhaite un rendu crédible. Au-delà, l’intervention de l’IA devient trop visible.

Pour les portraits, le 15T Pro reste une très bonne option. Le détourage est précis, la séparation sujet/arrière-plan bien gérée. Cela dit, la différence de taille de capteur avec le Xiaomi 15 Ultra reste visible dans le rendu du flou d’arrière-plan. Les clichés pris avec l’Ultra pourraient presque passer pour ceux d’un reflex, tandis que ceux du 15T Pro, bien que réussis, gardent l’aspect typique d’un smartphone.

Enfin, l’ultra grand-angle de 12 Mpx, plus petit capteur au dos de l’appareil, s’en sort très bien en plein jour. En basse lumière en revanche, la qualité baisse nettement. Les images conservent un style percutant, mais avec une fidélité moindre lorsque la lumière diminue.

Du point de vue des créateurs de contenu, le Xiaomi 15T Pro constitue une excellente option, et pas uniquement en rapport avec son prix. Il prend en charge l’enregistrement vidéo HDR10+ sur toutes les focales, permet de filmer en 4K jusqu’à 120 images par seconde, ou en 8K à 30 ips. Il propose également l’enregistrement LOG, l’import de LUTs, un mode viseur (où le LUT n’est pas appliqué directement sur la vidéo) ainsi qu’un mode téléprompteur.

Difficile de faire mieux, si ce n’est sur quelques détails. Un autofocus à détection de mouvement en 4K 60 serait le bienvenu, tout comme la compatibilité des filtres Leica au-delà de 1080p, une meilleure capture audio (le son manque de basses) ou encore des améliorations notables pour l’ultra grand-angle et le capteur frontal, qui semblent un peu laissés de côté.

• Appareils photo : 5 / 5

Test du Xiaomi 15T Pro : Performances

• Chipset MediaTek Dimensity 9400+ 3 nm
• Système de refroidissement 3D IceLoop 12 % plus grand que celui du 14T Pro
• Communication hors ligne Xiaomi jusqu'à 1,9 km

Si la majorité des smartphones Android haut de gamme s’appuient sur les puces Snapdragon, certains modèles misent sur les SoC MediaTek les plus puissants. Fin 2024, le Dimensity 9400 avait déjà impressionné sur l’Oppo Find X8 Pro. Le Xiaomi 15T Pro adopte une version boostée de cette puce, le 9400+.

Contrairement à d’autres constructeurs plus restrictifs, Xiaomi propose 12 Go de RAM LPDDR5X (rapide et économe) sur toutes les versions, avec du stockage UFS 4.1 performant en 256 Go, 512 Go (version testée ici) ou 1 To.

Le constructeur revendique un gain de 12 % en CPU par rapport au Dimensity précédent du 14T Pro, avec 41 % de performance GPU en plus et 20 % d’accélération pour les traitements IA. Les tests Geekbench 6 affichent même un écart de 15 % en multi-core en faveur du 9400+, qui talonne ainsi le Snapdragon 8 Elite du Find N5.

Dans un usage quotidien, le 15T Pro offre une fluidité digne du haut de gamme : applications qui s’ouvrent vite, animations fluides, performances stables même en jeu prolongé avec des titres exigeants.

Sur Zenless Zone Zero (limité à 60 fps), le 9400+ a tenu sans faiblir, avec des graphismes réglés entre "moyen" et "élevé". La montée en température se fait sentir, mais reste maîtrisée grâce à la chambre de refroidissement 3D IceLoop, plus grande de 12 % sur cette génération.

Enfin, les Xiaomi 15T sont les premiers modèles à intégrer la communication hors-ligne Xiaomi, qui permet d’envoyer appels et SMS à un autre appareil compatible dans un rayon de 1,9 km sans réseau cellulaire, du moment qu’une carte SIM ou eSIM est présente. Une solution locale ingénieuse, à suivre dans les prochaines générations.

• Performances : 4 / 5

Test du Xiaomi 15T Pro : Batterie

• Batterie de 5500 mAh
• Charge filaire jusqu'à 90 W + charge sans fil jusqu'à 50 W
• Conçue pour 1600 cycles de charge

Sur le papier, la batterie du Xiaomi 15T Pro promet monts et merveilles, avec la plus grande capacité jamais intégrée à un modèle de la série T (5500 mAh), associée à une recharge filaire Xiaomi HyperCharge jusqu’à 90 W. En pratique, l’autonomie du 15T Pro révèle quelques nuances.

Lors du test de batterie PCMark Work 3.0 (avec une luminosité d’écran fixée à 200 nits), le Xiaomi 15T Pro s’est hissé parmi les téléphones les plus endurants testés, avec un score de 15 heures et 24 minutes. Un résultat juste derrière le OnePlus 13R et le OnePlus 13, tous deux dotés d’une batterie de 6000 mAh.

Cependant, en usage réel, l’autonomie s’est révélée plus classique, avec une durée comprise entre 5,5 et 6 heures d’écran allumé par charge. Ce qui correspond à une journée d’utilisation intensive, sans véritable marge supplémentaire.

À titre de comparaison, avec seulement 9 % de capacité supplémentaire, les deux modèles OnePlus ont tenu respectivement 9,5 et 13 heures d’écran allumé. Cet écart peut probablement s’expliquer par un trio composé de l’écran, du système et du processeur, moins optimisés que chez la concurrence, sans pour autant que cela classe le 15T Pro parmi les mauvais élèves.

Il reste un smartphone capable de tenir la journée, d’autant que la vitesse de recharge contribue à éviter l’anxiété liée à la batterie.

L’inclusion ou non d’un adaptateur secteur dépendra du marché dans lequel l’appareil est acheté. En Europe et au Royaume-Uni, il faudra s’en procurer un séparément pour bénéficier de la recharge maximale du 15T Pro. Il conviendra également d’activer le mode « Top Speed » dans le sous-menu batterie, où un avertissement informe sur un éventuel échauffement de l’appareil.

Sorti de la boîte, avec la recharge standard activée, la batterie de 5500 mAh atteint seulement 21 % en 30 minutes, et met près de 2h30 à atteindre les 100 %. Une fois le mode Top Speed activé, le téléphone grimpe à 85 % en 30 minutes, avec une charge complète en 37 minutes, conformément aux promesses de Xiaomi. Il est donc utile de se procurer l’adaptateur adapté pour profiter pleinement de cette performance.

Un détail à noter : bien qu’il soit plus rapide que la majorité des modèles concurrents plus onéreux, le 15T Pro se recharge techniquement moins vite que le 14T Pro, qui profitait d’une recharge filaire à 120 W.

Comme sur le 14T Pro, la batterie Xiaomi Surge du 15T Pro est certifiée pour 1600 cycles de charge, soit plus de quatre ans d’utilisation avant que sa capacité ne chute sous les 80 % d’origine. Une performance honorable.

Même si aucun mode de charge pass-through complet n’est disponible, l’interface GameTurbo propose un mode de « charge lente », destiné à réduire la pression sur la batterie pendant les longues sessions de jeu, tout en limitant la perte d’énergie.

• Batterie : 4 / 5

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Test du Xiaomi 15T Pro : Comment nous l'avons testé

• Période de test : 2,5 semaines
• Utilisation : navigation web, réseaux sociaux, photo, appels vidéo, jeu mobile, streaming vidéo, écoute musicale
• Outils utilisés : Geekbench 6, Geekbench AI, 3DMark, GFXBench, données Android natives 3DMark, chargeur Xiaomi 120 W

Le Xiaomi 15T Pro a été reçu juste avant un départ pour Munich à l’occasion de son lancement mondial, et a été utilisé au quotidien dès la prise en main.

Il a servi d’appareil photo principal et a permis d’accomplir toutes les tâches attendues d’un smartphone du quotidien : des réseaux sociaux aux jeux, en passant par la navigation internet.

Les paramètres développeur ont été explorés pour examiner de plus près certaines performances, appuyées par des benchmarks standardisés afin de valider les observations.

Premier test en octobre 2025