Le télétravail peut être bon pour votre portefeuille comme pour votre santé mentale

Travail à domicile
(Crédit photo: Shutterstock.com / Master1305)

Le télétravail est souvent plus rémunérateur que le travail en présentiel pour les emplois dans le secteur de la technologie, selon une nouvelle étude.

L'entreprise de RH Remote a recueilli des données sur plus de six millions d'offres d'emploi de 2022 auprès de Glassdoor, un site de recherche d'emplois où les employés notent leur entreprise. Elle a constaté que les postes de développeur web et d'ingénieur logiciel offraient le plus grand nombre d'opportunités à distance par rapport aux autres professions, représentant respectivement 37 % et 36 % du marché total des emplois à distance.

Les développeurs web travaillant à domicile peuvent également gagner 22 508 dollars de plus en moyenne (environ 20 622 €) que leurs homologues sur site, soit une augmentation de 37 %. La différence en pourcentage entre les salaires des ingénieurs logiciels travaillant à distance et ceux travaillant sur site est légèrement inférieure, mais dans l'ensemble, ils sont mieux payés.

Salaire et avantages sociaux

La situation est sensiblement la même pour les travailleurs britanniques. Là encore, les développeurs web et les ingénieurs logiciels représentent la plus grande part des emplois à distance, avec respectivement 31 % et 29 %, le premier gagnant 13 000 £ (environ 14 766 €) de plus que la moyenne pour ce poste, et le second 6 500 £ (environ 7 383€).

Remote fait remarquer que ce sont les employés qui ont été à l'origine de ce changement, et ce sont eux qui attendent et recherchent des postes offrant des modalités de travail flexibles et à distance. Ainsi, pour que les entreprises puissent acquérir les talents dont elles ont tant besoin, elles publient des offres d'emploi en tenant compte de ces tendances.

Outre les postes spécifiques, Remote a également analysé les secteurs d'activité en général. Au Royaume-Uni, le secteur le plus populaire pour les opportunités de travail à distance est celui de l'informatique, avec 13,9 % des emplois à distance. Aux États-Unis, l'informatique arrive en troisième position avec 15,4 %, devant les médias et la communication (15 %) et la gestion et le conseil (19,4 %).

Nadia Vatalidis, vice-présidente chargée des emplois à distance, a commenté les avantages du travail à distance pour les employeurs et les employés : "une sélection beaucoup plus large de candidats de haut niveau et un besoin réduit d'espaces de bureaux souvent coûteux, entre autres avantages" pour les premiers, et "une flexibilité accrue et la possibilité de travailler de n'importe quel endroit dans le monde" pour les seconds.

Depuis que la pandémie de Covid-19 a contraint de nombreuses entreprises à adopter des pratiques de travail à distance, des arguments ont été avancés de part et d'autre sur l'engagement durable de tels arrangements. 

Le travail dit hybride est désormais la dernière tendance en date, qui semble trouver un équilibre entre la nouvelle culture du travail et la culture traditionnelle. Les employés ont en effet le choix de venir au bureau à certains moments et de rester à la maison à d'autres. Il permet des horaires de travail flexibles aux moments qui conviennent le mieux à l'individu. 

D'autres recherches menées par Slack ont montré que les employés peuvent prendre la décision de partir à la recherche d'un nouvel emploi si le travail hybride n'est pas disponible dans leur entreprise, car de nombreux travailleurs sont plus satisfaits de leur emploi et ressentent moins de stress lorsqu'ils peuvent travailler de cette manière.

D'un autre côté, les employeurs sont confrontés à un plus grand défi en matière de sécurité, car les différents terminaux sont répartis sur de nombreux réseaux domestiques. La protection des données est donc plus cruciale que jamais et doit faire l'objet de toute l'attention qu'elle mérite. 

Lewis Maddison
Staff Writer

Lewis Maddison is a Staff Writer at TechRadar Pro. His area of expertise is online security and protection, which includes tools and software such as password managers. 

His coverage also focuses on the usage habits of technology in both personal and professional settings - particularly its relation to social and cultural issues - and revels in uncovering stories that might not otherwise see the light of day.

He has a BA in Philosophy from the University of London, with a year spent studying abroad in the sunny climes of Malta.