Disney s’apprête à lancer un second service de streaming après Disney Plus

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La série Devs, de la chaîne américaine FX, est le genre de contenu que l'on pourrait imaginer retrouver sur Star à l'avenir. (Crédit photo: FX/Hulu)

Disney prévoit de lancer un tout nouveau service de streaming international destiné au "divertissement général" en 2021. Celui-ci sera basé sur la même technologie que Disney Plus et sera étroitement intégré au service. Cependant, au lieu de s'appeler Hulu, qui est le nom du service de streaming "généraliste" de Disney aux États-Unis, il sera baptisé Star, du nom d'une marque indienne à succès que Disney possède déjà.

"Je suis heureux d'annoncer que nous prévoyons de lancer une nouvelle offre internationale de divertissement destinée à nos consommateurs sous la marque Star, au cours de l'année 2021", a déclaré le PDG Bob Chapek lors de la présentation des résultats de la société cette semaine. Il a été expliqué que ce service hébergerait des contenus réalisés par les studios ABC, Fox TV, FX, Freeform, Searchlight et 20th Century. Aucun lancement spécifique n'a été mentionné, mais nous supposons que le terme "international" peut signifier n'importe où en dehors des États-Unis. 

Ces producteurs de contenu disposent de beaucoup de licences, et cela signifie que ce nouveau service pourrait inclure beaucoup de choses, de Grey's Anatomy aux Griffins et Buffy contre les vampires, en passant par des films comme la série Alien ou La Forme de l’eau. Chapek a ensuite été interrogé sur la raison pour laquelle il a été décidé de donner à ce service le nom de la marque Star, et non Hulu. Il a alors donné une longue réponse qui a permis de mieux comprendre ce que sera le service à l’avenir. 

"En ce qui concerne cette offre de divertissement, nous voulons refléter la réussite de notre stratégie Disney Plus en utilisant cette plate-forme pour y ancrer le contenu que nous possédons déjà, le distribuer sous une marque internationale à succès que nous possédons également déjà (Star) et en le mettant ensuite sur le marché en association très étroite avec Disney". 

Notre meilleure hypothèse est que Star sera proposé en bundle avec Disney Plus via une réduction, tout comme Hulu et ESPN+ sont rendus disponibles avec le service aux États-Unis. Cela donnerait à Disney une plus grande portée dans cette guerre du streaming qui va au-delà des simples exclusivités de sa plateforme. 

"Hulu rassemble des contenus tiers, tandis que ce ne sera pas le cas ici" a poursuivi M. Chapek. "Cette plateforme sera centrée sur notre propre contenu, celui des studios ABC, de Fox TV, de FX, de Freeform, de Searchlight et de 20th Century. Et comme Hulu ne dispose ni d'une notoriété en dehors des États-Unis ni de contenu qui lui ait été concédé sous licence au niveau international. Cela nous donne donc la possibilité de le commercialiser sous une marque Disney et de créer une synergie avec notre plateforme actuelle. C'est notre stratégie".

Disney compte aujourd'hui un total de 100 millions d’abonnés en streaming payant. 

Disney a-t-il besoin d'un nouveau service de streaming ?

Cela répond à certaines des questions que nous pouvions nous poser concernant ce qui allait advenir des contenus que Disney possède et qu'il juge trop matures ou inadaptés à Disney Plus.

Si son prix est raisonnable, en particulier dans le cadre d'un forfait qui pourrait rivaliser avec l'offre mensuelle de Netflix, nous pourrions voir un service davantage axé vers les adultes et qui pourrait devenir une mise à niveau viable pour ceux qui aiment déjà utiliser Disney Plus. 

En fin de compte, l'objectif ici reste le même qu'auparavant : amener des gens à dépenser davantage pour des contenus Disney.

Samuel Roberts

Samuel is a PR Manager at game developer Frontier. Formerly TechRadar's Senior Entertainment Editor, he's an expert in Marvel, Star Wars, Netflix shows and general streaming stuff. Before his stint at TechRadar, he spent six years at PC Gamer. Samuel is also the co-host of the popular Back Page podcast, in which he details the trials and tribulations of being a games magazine editor – and attempts to justify his impulsive eBay games buying binges.