OpenAI : la Chambre des représentants limite l'utilisation de ChatGPT

ChatGPT
(Crédit photo: unsplash)

 

L'utilisation de l'intelligence artificielle à grande échelle inquiète bien des spécialistes. D'ailleurs, celui qui était considéré comme étant le "parrain de l'IA" a quitté Google pour cette même raison. D'éminents chercheurs ont également mis en garde contre un "risque d'extinction". Et, tandis que ChatGPT en est déjà à sa quatrième version, GPT-4, la Chambre des représentants commence à prendre des mesures afin de limiter son utilisation.

La Chambre des représentants a ainsi établi de nouvelles règles sur la façon dont les bureaux du Congrès peuvent utiliser ChatGPT. Celle-ci a précisé que les chatbots autres que ChatGPT ne sont pas encore autorisés à être utilisés dans l'établissement. Catherine L. Szpindor, chef de l'administration de la Chambre, a ajouté que les législateurs et le personnel étaient désormais limités à l'utilisation de ChatGPT Plus, la version payante du chatbot d'OpenAI.

 OpenAI : ChatGPT sinon rien 

 

De plus, les employés ne peuvent utiliser ChatGPT Plus qu'à des fins de "recherche et d'évaluation", avec les paramètres de confidentialité activés. La responsable déclare : "Aucune autre version de ChatGPT ou d'un autre logiciel d'IA à grands modèles de langage n'est actuellement autorisée à être utilisée à la Chambre". Il leur est d'ailleurs interdit de copier "des blocs de texte qui n'ont pas déjà été rendus publics" dans le service.

Cette annonce intervient quelques jours après que le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, a appelé le Congrès à se dépêcher d'adopter une nouvelle législation pour réglementer l'industrie de l'IA. Plus tôt cette année, une startup a d'ailleurs proposé de mettre en place une "constitution de l'IA".

Celui-ci déclarait alors : "L'IA pourrait être notre innovation la plus spectaculaire à ce jour, une force qui pourrait déclencher une nouvelle ère de progrès technologiques, de découvertes scientifiques et de puissance industrielle [...] La première chose à faire est d'encourager l'innovation, et non de l'étouffer. Mais si les gens ne pensent pas que l'innovation peut se faire en toute sécurité, cela étouffera le développement de l'IA et nous empêchera même d'aller de l'avant."

Source : theverge 

Jean-Sébastien Champeau
Senior Editor

Passionné par les technologies de pointe, dont l’aérospatial et l’intelligence artificielle, je ne rate jamais une occasion de partager les dernières nouvelles avec les lecteurs de TechRadar. J’affectionne par ailleurs grandement (un peu trop, peut-être ?) les jeux-vidéos, anciens comme nouveaux.