L'Olympus OM-D E-M10 Mark IV arrive, prêt à en découdre avec le Panasonic G100

Olympus OM-D E-M10 Mark IV
(Crédit photo: Olympus)

Après être apparu sur le site Amazon canadien la semaine dernière, l'Olympus OM-D E-M10 Mark IV est officiellement arrivé et s’apprête à se frotter à des appareils comme le Panasonic G100 et le Sony A6100 pour le titre de meilleur appareil photo sans miroir pour débutants.

Le E-M10 Mark IV se place au-dessus de l'Olympus PEN E-PL10, encore plus abordable, et apporte différentes caractéristiques comme un viseur électronique (EVF) et une stabilisation d'image de meilleure qualité et intégrée au boîtier (IBIS).

Alors, quoi de neuf ici ? Pas grand chose par rapport à l'OM-D E-M10 Mark III de 2017. Les principales différences ici sont le nouveau capteur de 20 Mpx (très probablement le même que celui de l'OM-D E-M5 Mark III) et un écran tactile LCD qui se rabat à 180 degrés pour les vlogs et les selfies.

Le système de mise au point n'est malheureusement encore basé que sur le contraste, ce qui le place derrière des concurrents comme le Sony A6100 et le Fujifilm X-T200 qui utilisent tous deux des systèmes de mise au point hybrides. L’Olympus a apparemment amélioré sa mise au point continue en utilisant des algorithmes de l'E-M1X. Cela devrait théoriquement réduire le nombre de fois où il est distrait par d’autres objets que celui que vous essayez de suivre dans une scène.

L'écran rabattable est un écran de 3 pouces avec 1,04 million de points et pourrait faire de l'E-M10 Mark IV une caméra de vlogging assez décente, en particulier si l'on considère qu'elle dispose d'un système de stabilisation de l'image sur cinq axes à l'intérieur du boîtier (IBIS).

Ce dernier point est vraiment la caractéristique principale de cet appareil, d'autant plus que la stabilisation de l’Olympus est parmi les meilleures du marché. Malheureusement, le E-M10 Mark IV ne dispose pas d’une prise pour microphone comme sur le nouveau Panasonic G100. Ce dernier restera donc probablement un meilleur choix lorsqu’il s’agira de vlogging.

Olympus OM-D E-M10 Mark IV

(Image credit: Olympus)

Une bonne affaire pour les débutants ?

En dehors de ce système IBIS, l'E-M10 Mark IV n'a pas de véritables caractéristiques qui le ferait sortir du lot par rapport à ses rivaux comme le Sony A6100 et le Fujifilm X-T200. Il dispose d'une vitesse de prise de vue en continu (mode rafale) assez moyenne de 5 images par seconde et de la possibilité de tourner des vidéos en 4K/30fps.

Il est cependant un peu plus abordable que ses concurrents APS-C, avec un prix de 699 € pour le boîtier seul, en coloris noir ou argent. Il sera rendu disponible à partir de la mi-août chez nos voisins britanniques, et nous attendons encore une date pour la France.

Naturellement, il existe aussi un kit avec objectifs pour ceux qui débutent. Ce kit avec un objectif M.Zuiko Digital ED 14-42mm f/3.5-5.6 EZ sera disponible au prix de 849 €. Vous pourrez également acheter le E-M10 Mark IV à l’avenir avec un objectif zoom M.Zuiko Digital ED 14-150mm f/4-5.6 II plus long.

Nous allons bientôt mettre cet Olympus E-M10 Mark IV à l'épreuve pour vous en dire plus, mais si vous cherchez simplement un petit appareil photo pour voyager qui prendra de meilleures photos qu’un smartphone, il vaudrait peut-être mieux jeter un coup d’oeil à son prédécesseur, le E-M10 Mark III.

Bien que cet appareil ne soit pas équipé d’un nouveau capteur ou d'un écran rabattable, vous pouvez actuellement vous le procurer pour un prix d’environ 449 €, ce qui constitue un bon rapport qualité-prix.

Mark Wilson
Senior news editor

Mark is TechRadar's Senior news editor. Having worked in tech journalism for a ludicrous 17 years, Mark is now attempting to break the world record for the number of camera bags hoarded by one person. He was previously Cameras Editor at both TechRadar and Trusted Reviews, Acting editor on Stuff.tv, as well as Features editor and Reviews editor on Stuff magazine. As a freelancer, he's contributed to titles including The Sunday Times, FourFourTwo and Arena. And in a former life, he also won The Daily Telegraph's Young Sportswriter of the Year. But that was before he discovered the strange joys of getting up at 4am for a photo shoot in London's Square Mile.