Les équipements Huawei et ZTE sont à nouveau interdits aux États-Unis

Le drapeau de la Chine recouvre l'écran d'un ordinateur portable
(Crédit photo: Shutterstock)

Les sociétés de télécommunications Huawei et ZTE font partie des entreprises chinoises qui, une fois de plus, viennent d'être interdites aux États-Unis. 

Comme indiqué dans un communiqué de presse publié par la Commission fédérale des communications (FCC) à la fin de la semaine dernière, le matériel de Huawei, ZTE, Hytera Communications, Hangzhou Hikvision Digital Technology et Dahua Technology, ainsi que leurs filiales et sociétés affiliées, ne peut plus être importé ou vendu dans le pays. Selon le rapport, ces entreprises et leurs produits constituent une menace pour la sécurité nationale des États-Unis.

"La FCC s'est engagée à protéger notre sécurité nationale en veillant à ce que les équipements de communication indignes de confiance n'aient pas l'autorisation d'être utilisés à l'intérieur de nos frontières, et avec cette décision nous poursuivons ce travail", a déclaré la présidente Jessica Rosenworcel.

Une question de sécurité nationale

Elle a expliqué que "ces nouvelles règles sont une partie importante de nos actions en cours pour protéger le peuple américain de menaces d'ordre de sécurité nationale impliquant les télécommunications."

Les conséquences vont bien plus loin qu'une simple interdiction d'importer du matériel. Les fonds publics ne peuvent plus être utilisés pour acheter les produits et services vendus par ces entreprises. Les entreprises américaines éligibles qui utilisent du matériel chinois peuvent faire appel au Secure and Trusted Communications Networks Reimbursement Program pour le faire remplacer. 

En outre, les autorisations d'exploitation des transporteurs d'État chinois ont été révoquées, sur la base des recommandations des agences de sécurité nationale, tandis que le processus d'approbation des licences de câbles sous-marins a été "mis à jour pour mieux répondre aux préoccupations de sécurité nationale", a déclaré la FCC. L'organisme a également lancé des enquêtes sur la sécurité de l'IoT et la sécurité des sorties sur Internet.

Huawei et ZTE avaient déjà fait l'objet d'une interdiction aux États-Unis, pendant la présidence de Trump. À l'époque, ce dernier avait affirmé que le gouvernement chinois pouvait forcer Huawei à installer des backdoors dans sa technologie 5G et à l'utiliser pour espionner ses adversaires, une idée que les Chinois ont démentie avec véhémence. 

L'interdiction de ZTE a presque fait fermer la firme et a forcé Huawei à abandonner Android et à créer son propre système d'exploitation mobile, HarmonyOS.

Sead Fadilpašić

Sead is a seasoned freelance journalist based in Sarajevo, Bosnia and Herzegovina. He writes about IT (cloud, IoT, 5G, VPN) and cybersecurity (ransomware, data breaches, laws and regulations). In his career, spanning more than a decade, he’s written for numerous media outlets, including Al Jazeera Balkans. He’s also held several modules on content writing for Represent Communications.