TechRadar Verdict
Le Canon EOS R10 est actuellement le meilleur appareil photo pour les débutants, de par sa polyvalence et son excellent rapport qualité-prix. Grâce à son autofocus moderne et à sa bonne maniabilité, il constitue un moyen abordable d'accéder au système EOS R pour les nouveaux convertis et offre un boîtier de secours appréciable pour les fans de la marque. Les passionnés de photographie animalière ou d'action devraient cependant privilégier l'EOS R7.
Pour
- +
Compact et léger
- +
Autofocus impressionnant et intelligent
- +
Mode rafale rapide
- +
Superbe rapport qualité-prix
Contre
- -
Pas de stabilisation IBIS
- -
Vidéo 4K/60p tronquée
- -
Un seul emplacement pour carte mémoire
- -
Petit viseur
Pourquoi pouvez-vous faire confiance à TechRadar ?
Le Canon EOS R10 en résumé
Il y avait encore une place vacante dans la gamme des appareils photo hybrides Canon de milieu de gamme. Le Canon EOS R10 vient enfin combler ce vide. Que vous soyez un photographe débutant désireux d’explorer de nouvelles possibilités ou un amateur fidèle de la marque à la recherche d’un second appareil ludique, le R10 s’impose désormais comme l’un des meilleurs appareils photo disponibles sur le marché.
Même s'il est légèrement plus sophistiqué et coûteux que les modèles d'entrée de gamme traditionnels, tels que le reflex numérique Canon EOS 250D, l'EOS R10 représente une nette progression par rapport à ces derniers et justifie pleinement son prix. En réalité, il s’agit d’une évolution des reflex numériques de la série à deux chiffres comme le Canon EOS 90D, des modèles qui ont conquis les utilisateurs souhaitant capturer des moments familiaux, des vacances ou leur quotidien avec une qualité d’image supérieure.
Le véritable atout du Canon EOS R10 réside dans son processeur Digic X, qui intègre les toutes dernières technologies autofocus et offre des vitesses de prise de vue en rafale impressionnantes pour son segment de prix. Grâce à l’AF II CMOS à double pixel et une cadence de prise de vue continue de 15 images par seconde (bien que limitée par la mémoire tampon de l’EOS R10), cet appareil est plus que capable de saisir des instants rapides, comme votre chien marquant un but au fond du jardin. De plus, les récentes mises à jour logicielles améliorent encore ses performances, offrant une expérience utilisateur optimisée.
L'EOS R10 peut suivre un large éventail de sujets, y compris les personnes, les animaux (chiens, chats, oiseaux) et les véhicules, avec beaucoup de ténacité. Il s'agit d'un outil très utile qui surpasse des concurrents comme le Fujifilm X-S10 - bien que ce dernier se défende avec une stabilisation IBIS et (pour l'instant) un plus grand choix d'objectifs.
Ah oui, les objectifs. Avec un viseur légèrement petit (comptez sur un grossissement de 0,59x), ils constituent la principale faiblesse de l'EOS R10. Au moment de la rédaction de cet article, Canon n'a conçu que deux objectifs natifs pour l'EOS R10 et son homologue l’EOS R7 : le zoom RF-S 18-45mm f/4.5-6.3 IS STM et le RF-S 18-150mm f/3.5-6.3 IS STM. C'est plutôt dérisoire par rapport à Sony et Fujifilm, bien que vous puissiez exploiter les objectifs RF plein format de Canon et les anciens objectifs EF sur cet appareil avec un adaptateur en option.
L'importance de cet aspect dépend en grande partie de vos préférences et de votre expérience photographique. Il existe des objectifs RF abordables qui fonctionneront parfaitement avec l'EOS R10, notamment le RF 50 mm f/1.8 (205 €), le RF 16 mm f/2.8 (319 €) et, pour les photographes animaliers, le RF 600 mm f/11 (849 €). Nous l'avons également testé avec le RF 85 mm f/2 Macro (679 €), qui est un objectif primaire polyvalent.
Il y a de fortes chances que ces options vous permettent de tenir le coup jusqu'à ce que Canon lance de nouveaux objectifs APS-C. Mais si vous voulez plus d'alternatives ici, il reste préférable d'opter pour une solution plus fournie comme les Fujifilm X-S10 et Fujifilm X-T30.
Si vous débutez et souhaitez un appareil photo léger qui évoluera avec vous, le Canon EOS R10 est l'un des meilleurs boîtiers pour débutants. Son nouveau capteur CMOS de 24 Mpx produit de superbes images avec une marge de manœuvre suffisante pour vous permettre de récupérer quelques détails dans les ombres, même si vous ne voudrez pas dépasser régulièrement le niveau ISO 6400. Vous pouvez également réaliser des vidéos impressionnantes, même si le mode 4K/60p est assorti d'un recadrage de 1,56x.
Malgré son capteur relativement ancien, qui n'est pas rétro-éclairé, le puissant processeur de l'EOS R10, son expérience en matière d'autofocus et ses commandes polyvalentes offrent aux débutants un excellent appareil photo pour commencer et un appareil puissant pour évoluer. Cela signifie que vous pouvez vous amuser avec cet appareil en attendant que Canon daigne sortir plus d’objectifs natifs.
Prix et date de sortie
- Disponible dès maintenant pour 979 € (boîtier uniquement)
- Également disponible avec deux packs d'objectifs distincts
- Légèrement moins cher que le Fujifilm X-S10
Le Canon EOS R10 est disponible à l'achat en plusieurs packs différents, le moins cher étant l’option boîtier nu accessible à 979 €.
Si vous préférez l'acheter avec l'un des nouveaux objectifs de kit RF-S de Canon, vous pouvez l'acquérir pour 1 379 € avec le zoom RF-S 18-150 mm, ou pour 1 099 € avec le zoom RF-S 18-45 mm f4,5-6,3 IS STM.
Il s'agit d'un prix plutôt raisonnable qui fait écho à celui Canon EOS RP, un appareil photo plein format lancé à 1 499 € en 2019.
L'EOS R10 est légèrement inférieur au Fujifilm X-S10 (proposé actuellement à 1 049 €). Celui-ci propose une stabilisation IBIS, pratique pour préserver la qualité de l'image et enregistrer des vidéos stables. De plus, son prix est similaire à celui du Nikon Z50, un autre appareil photo APS-C relativement compact et aux capacités similaires.
- Note : 4/5
Design
- Petit et léger, il ne pèse que 429 g
- Sa poignée permet de le tenir solidement
- Faible grossissement du viseur (0,59x) et absence de protection contre les intempéries
Le Canon EOS R10 remplit sa mission en affichant à la fois une taille impressionnante et confortablement familière pour quiconque a déjà utilisé un reflex numérique Canon.
Dans la main, ce petit appareil fait penser à un Canon EOS 250D, qui pèse en fait 20 grammes de plus que l'EOS R10.
C'est le plus petit appareil photo à monture RF que l'on puisse obtenir - bien qu’il ne se révèle pas aussi compact que les boîtiers EOS-M comme le Canon EOS M50 Mark II. Ces appareils photo ont une belle durabilité, même si la plupart des photographes amateurs se tourneront vers le facteur innovant offert par les Canon EOS R7 et R10.
Le Canon EOS R10 rappelle visuellement le modèle EOS 250D avec son design classique. En effet, il est équipé d’un sélecteur de mode similaire, complété par des commandes avant et arrière, un bouton multifonction ainsi qu’un bouton dédié à l’enregistrement vidéo. Un ajout particulièrement utile est la griffe porte-accessoire de Canon, permettant d’alimenter et de transmettre des données à des accessoires tels que les micros Canon. Cette fonctionnalité, absente même sur des appareils plein format comme l’EOS R6, renforce l’attrait du R10 et constitue un avantage notable pour ses utilisateurs.
À l’arrière, le Canon EOS R10 partage une configuration proche de celle du Canon EOS R7, qui est plus coûteux. Il dispose d’un écran tactile entièrement articulé, orientable vers l’avant, idéal pour les vidéastes. De plus, le joystick AF est une fonctionnalité appréciable rarement présente sur des appareils plus abordables. Cet outil facilite le déplacement rapide des points autofocus, optimisant ainsi l’efficacité des photographes grâce à un système autofocus puissant doté de 651 points AF.
Cependant, l’EOS R10 présente une légère déception au niveau de son viseur. Bien que la résolution de 2,36 millions de points soit comparable à celle de l’EOS R7, le grossissement limité à 0,59x peut sembler restreint. En pratique, le viseur fonctionne correctement et offre des options de personnalisation comme les histogrammes en direct et les lignes de quadrillage. Néanmoins, certains concurrents dans cette gamme de prix proposent des aperçus de scène plus détaillés, ce qui pourrait influencer le choix des utilisateurs à la recherche d’une meilleure expérience visuelle.
L'EOS R10 présente quelques autres défauts de conception qui sont un peu plus compréhensibles pour le prix. L'EOS R10 n'est pas aussi résistant aux intempéries que l'EOS R7, ce qui signifie que vous devrez en prendre véritablement soin. Il ne dispose également que d'un seul emplacement pour carte UHS-II, au lieu de deux. Et si l'EOS R10 concède d'une entrée micro, il perd également la prise casque pour contrôler le son lors du tournage de vidéos.
Dans l'ensemble, cependant, nous avons vraiment apprécié les prises de vue avec le Canon EOS R10 pendant tout le temps que nous avons passé avec l'appareil. Comme le Nikon Z50, il possède une poignée assez profonde pour un si petit format, vous pouvez donc l'associer à des objectifs relativement longs si nécessaire - sans crainte de le faire tomber. Mais il s'agit également d'un petit appareil léger et élégant lorsqu'il est associé à des objectifs primaires tels que le RF 50mm f/1.8 STM. Vous aurez hâte de le sortir.
- Note : 4/5
Caractéristiques principales
- L'obturateur mécanique permet d'atteindre brièvement une vitesse de 15 images par seconde
- L'obturateur électronique offre une vitesse de pointe plus élevée, avec quelques limitations
- Un suivi autofocus impressionnant pour un appareil photo de milieu de gamme
À l'instar du Canon EOS R7, l'un des aspects les plus attrayants de l'EOS R10 est la combinaison d'un autofocus moderne et de vitesses de prise de vue en rafale assez rapides. Pour ce dernier point, le R10 n'est pas tout à fait dans la même catégorie que le R7, mais il constitue tout de même une amélioration par rapport aux reflex numériques de milieu de gamme comme le Canon EOS 80D et même l'EOS 90D.
La fiche technique de Canon indique que l'EOS R10 peut atteindre une vitesse impressionnante de 15 images par seconde avec son obturateur mécanique ou de 23 images par seconde avec son obturateur électronique. Nos tests ont confirmé ces affirmations, même si la mémoire tampon de l'appareil n'a pas pu maintenir ces vitesses aussi longtemps que le prétendent les spécifications officielles.
Nous avons pu photographier des fichiers bruts non compressés à 15 images par seconde en utilisant l'obturateur mécanique, avant que le tampon ne ralentisse la cadence à environ 7 images par seconde. Lors de la prise de vue en JPEG, nous avons pu maintenir une cadence de 15 images par seconde pendant une durée plus utile de six secondes, avant de retomber à environ 12 images par seconde.
En optant pour l'obturateur électronique, il est possible d'atteindre brièvement une vitesse de 23 images par seconde. Cependant, plusieurs raisons justifient de limiter cette utilisation. Premièrement, lors de rafales prolongées, l'obturateur électronique se révèle nettement plus lent que l'obturateur mécanique. De plus, capturer des sujets en mouvement avec l'obturateur électronique peut provoquer des distorsions, également appelées rolling shutter. Cela indique qu'il est généralement préférable de privilégier l'obturateur mécanique dans la plupart des situations.
Heureusement, l'autofocus de l'EOS R10 parvient à suivre efficacement le rythme des prises de vue en rafale. Sa configuration Dual Pixel CMOS AF II, similaire à celle présente sur des modèles plus avancés comme le Canon EOS R3 professionnel, est à la fois performante et intuitive. Avec un total de 4 053 points AF, l'EOS R10 offre une performance impressionnante pour un appareil d'entrée de gamme. De plus, le joystick AF intégré permet de déplacer facilement ces points, une fonctionnalité souvent absente des appareils photo de cette catégorie.
Nous avons évalué ce système AF sur divers animaux, incluant des chats, des cerfs et un caniche très rapide. Bien que le taux de réussite ne soit pas parfait, l'EOS R10 a réussi à détecter et verrouiller les yeux des sujets, même à des distances comprises entre 5 et 10 mètres.
Contrairement aux systèmes autofocus précédents, ce suivi est disponible dans la plupart des modes AF de l'EOS R10, et il bascule automatiquement sur un visage ou un corps s'il ne trouve pas les yeux. Passez en mode AF continu (ou "Servo", comme l'appelle Canon) et l'EOS R10 suivra également tout sujet que vous choisirez de verrouiller dans le cadre, ce qui le place devant des concurrents comme Fujifilm.
Les points faibles du Canon EOS R10 par rapport à certains de ses concurrents sont l'autonomie et l'absence de stabilisation IBIS. Le Fujifilm X-S10, par exemple, offre l'IBIS pour un prix similaire à celui du R10, et cela peut constituer un moyen utile de préserver la qualité de l'image lors de la prise de vue à main levée dans des conditions de faible luminosité (grâce à des vitesses d'obturation plus longues).
L'autonomie de l'EOS R10 n'est pas terrible par rapport à celle des autres appareils photo sans miroir. Son classement CIPA (qui est une mesure standardisée de l'autonomie des appareils photo) est de 340 photos par charge, ou 210 si vous utilisez uniquement le viseur. Si les appareils Sony ont tendance à s'en sortir un peu mieux, ce score se révèle tout juste inférieur à la moyenne des appareils sans miroir.
Les reflex numériques tels que le Canon EOS 850D (qui utilise la même batterie LP-E17 que l'EOS R10) peuvent cependant continuer à prendre 800 photos, car ils utilisent des viseurs optiques plutôt qu'électroniques. Nous pensons toujours que les avantages globaux de l'EOS R10 en font le meilleur achat, mais c'est un élément à prendre en compte si vous prévoyez de l'exploiter sur de longues journées. L'achat d'une batterie de rechange demeure probablement une bonne idée.
- Note : 4,5/5
Qualité photo et vidéo
- Qualité d'image impressionnante malgré l'absence de rétroéclairage du capteur
- Enregistre des vidéos 4K/30p non recadrées, suréchantillonnées à partir d'une capture 6K
- Pas de prise casque ni de profil vidéo log "plat" pour les étalonneurs
L'EOS R10 est équipé d'un nouveau capteur de 24,2 Mpx, toutefois, ce capteur n'est pas rétroéclairé (BSI). Comme son nom l'indique, les capteurs BSI positionnent les circuits à l'arrière du capteur, contrairement aux capteurs traditionnels où les circuits se trouvent devant les photosites sensibles à la lumière. Cette configuration réduit le bruit numérique et améliore la qualité d'image globale.
Cette absence de rétroéclairage aurait pu être un inconvénient pour l'EOS R10. Cependant, nous avons été globalement impressionnés par la qualité d'image offerte. Les photos restent très nettes et détaillées jusqu'à une sensibilité ISO de 1600. De plus, les couleurs sont fidèles et les tons de peau sont rendus de manière agréable, offrant ainsi des rendus esthétiques et professionnels.
Le bruit de fond commence à se manifester légèrement à partir de ISO 3200, mais les performances restent tout à fait acceptables jusqu'à ISO 6400. Ce n'est qu'à partir de ISO 12800 qu'il devient nécessaire de considérer des alternatives pour les environnements particulièrement sombres.
En résumé, la qualité d'image est très comparable à celle des concurrents APS-C tels que le Sony A6400 et le Nikon Z50. Seuls les Fujifilm X-S10 et Fujifilm X-T30 II bénéficient d'un avantage à ce niveau de prix, grâce à leurs capteurs CMOS BSI qui devraient (en théorie) leur offrir une légère supériorité à des sensibilités ISO plus élevées. Cependant, nous n'avons pas encore effectué de comparaison directe entre l'EOS R10 et ces appareils.
Les compétences vidéo de l'EOS R10 sont un peu plus impressionnantes que celles de ses concurrents. Outre un autofocus parfois capricieux, il impressionne par sa capacité à filmer en 4K/30p non recadré, suréchantillonné à partir de la résolution 6K du capteur.
Bien que ce ne soit pas le cas pour le mode 4K/60p de l'appareil (qui, comme vous pouvez le voir ci-dessous, subit un recadrage de 1,56x), cela reste un outil utile pour les vlogueurs et les YouTubeurs. L'avantage du mode 60p est que vous pouvez le ralentir jusqu'à la moitié de la vitesse pour créer de belles scènes de coupe.
Parmi les autres bonus vidéo, citons la possibilité de filmer au ralenti en 1080/120p et un mode "HDR PQ" qui offre une qualité 4:2:2 10 bits. Malheureusement, l'EOS R10 ne propose pas d'option d'enregistrement "plat" - pour profiter d’une colorimétrie riche, mieux vaut vous tourner vers l'EOS R7 ou des rivaux comme le Fujifilm X-T30 II. En outre, l'absence de prise casque signifie qu'il n'y a aucun moyen de contrôler la qualité sonore lorsque vous êtes sur le terrain.
Néanmoins, l'EOS R10 n'est pas limité à 30 minutes d'enregistrement vidéo, autrement dit vous pouvez filmer des clips pendant deux heures (selon l'autonomie restante et la capacité de la carte mémoire). Associez l'appareil à un objectif un peu plus performant que les deux zooms RF-S du kit Canon, et vous disposez d'un outil vidéo très performant pour filmer des clips fantastiques.
- Note : 4/5
Faut-il acheter le Canon EOS R10 ?
Achetez-le si...
Vous êtes à la recherche de votre premier appareil photo
Le Canon EOS R10 devance de peu le Fujifilm X-S10 en tant que meilleur appareil photo pour les débutants. Bien que le X-S10 dispose d'un stabilisateur d'image intégré au boîtier et d'une gamme d'objectifs natifs plus étendue, la puissance et la facilité d'utilisation de l'autofocus de l'EOS R10, ainsi que ses prises de vue en rafale supérieures, le placent en tête de notre classement. Il est également meilleur que n'importe quel reflex numérique pour ceux qui débutent.
Vous avez besoin d'un appareil photo sportif ou familial abordable
Bien que le prix de l'EOS R10 se situe plutôt en milieu de gamme, sa vitesse de prise de vue en rafale et son autofocus en valent la peine si vous souhaitez photographier des sujets en mouvement. Aucun autre appareil photo APS-C ne peut rivaliser avec l'EOS R10 en termes de vitesse, de convivialité et de prix.
Il vous faut un petit appareil photo hybride pour la vidéo aussi
Même s'il est davantage conçu pour les photos que pour la vidéo, l'EOS R10 possède de puissantes capacités vidéo pour sa taille et son prix. Il filme en 4K/30p non recadré et suréchantillonné et, chose inhabituelle pour un appareil APS-C abordable, il dispose également d'un mode 4K/60p (avec toutefois un recadrage de 1,56x). Il n'y a pas de profil "plat" pour les étalonneurs de couleurs, cependant.
Ne l'achetez pas si...
Vous souhaitez tourner sur un large choix d'objectifs natifs
Pour l'instant, la principale faiblesse de l'EOS R10 est le manque d'objectifs natifs. Canon propose quelques verres plein format abordables qui fonctionnent avec le R10, et vous pouvez adapter des objectifs RF plus anciens. Mais si votre priorité est un système offrant un grand choix d'objectifs natifs APS-C, optez plutôt pour le Fujifilm X-S10 ou le X-T30 II.
Vous voulez un appareil photo animalier sérieux
Pour les photographes animaliers et sportifs, le principal inconvénient de l'EOS R10 par rapport à l'EOS R7 est sa profondeur de mémoire tampon. Alors que le R10 ne peut maintenir sa vitesse d'obturation mécanique de 15 ips que pendant environ une seconde en mode brut, son aîné, plus cher, peut maintenir cette vitesse pendant plusieurs secondes. Pour les photographes d'action plus avancés, cela signifie que l'EOS R7 est une priorité.
Vous tournez surtout des vidéos
Bien que l'EOS R10 dispose de fonctions vidéo puissantes, il ne s'agit pas d'un appareil de vlogging à part entière. Il n'est pas doté d'une prise casque pour contrôler le son, ni d'un système de stabilisation d'image intégré pour maintenir la stabilité de l'appareil. Pour filmer des vlogs animés (dans lesquels vous marchez en parlant), vous devrez absolument l'associer à un cardan, et il existe de meilleurs choix en matière de vidéo générale, comme le Panasonic Lumix GH5 Mark II.
- Quels sont les meilleurs appareils photo sans miroir du moment ?
Mark is TechRadar's Senior news editor. Having worked in tech journalism for a ludicrous 17 years, Mark is now attempting to break the world record for the number of camera bags hoarded by one person. He was previously Cameras Editor at both TechRadar and Trusted Reviews, Acting editor on Stuff.tv, as well as Features editor and Reviews editor on Stuff magazine. As a freelancer, he's contributed to titles including The Sunday Times, FourFourTwo and Arena. And in a former life, he also won The Daily Telegraph's Young Sportswriter of the Year. But that was before he discovered the strange joys of getting up at 4am for a photo shoot in London's Square Mile.
- Adrien Bar HiyéSenior Editor