L'évolution exponentielle de l'intelligence artificielle inquiète bien des spécialistes. Celui-ci est considéré comme le "parrain de l'IA" et a d'ailleurs quitté Google pour des raisons éthiques. Le président américain s'en inquiète, tandis que la Maison Blanche vient de présenter son programme de régulation de l'IA. Mais cela n'a pas l'air de préoccuper Sam Altman, co-fondateur et PDG d'OpenAI, la société à l'origine de ChatGPT.
Le responsable a ainsi tenu une conférence à Londres. La file d'attente pour y accéder s'étirait sur une centaine de mètres, tandis qu'une poignée de manifestants invoquait le PDG pour cesser ses activités de développement de l'IA. Bien que ce dernier continue à aller de l'avant, il est à noter qu'il est favorable à une régulation de l'intelligence artificielle.
OpenAI : Sam Altman compare l'IA au nucléaire
Lors de son discours, Sam Altman commence ainsi par exprimer ses souhaits en termes de réglementation : "Je voudrais quelque chose entre l'approche européenne traditionnelle et l'approche américaine traditionnelle." Cela n'a pas suffi à calmer les manifestants, l'un d'entre eux déclarant : "Nous devrions probablement y mettre un terme de toute façon. Et s'il a raison et qu'il construit des systèmes qui sont généralement intelligents, alors les dangers sont beaucoup, beaucoup, beaucoup plus grands."
Cela n'a pas empêché Sam Altman d'évoquer son futur projet : une IA super-intelligente. Le PDG d'OpenAI ajoute : "D'un autre côté, je pense que la plupart des gens seraient d'accord pour dire que si quelqu'un déchiffre le code et construit une superintelligence - quelle que soit la définition que l'on en donne - il conviendrait d'adopter des règles globales à ce sujet [...]. J'aimerais m'assurer que nous traitons cela au moins aussi sérieusement que nous traitons, par exemple, le matériel nucléaire."
Cependant, Sam Altman a également déclaré qu'il était optimiste quant à l'avenir. Celui-ci est convaincu que même les outils d'IA actuels réduiront les inégalités dans le monde et qu'il y aura "beaucoup plus d'emplois de l'autre côté de cette révolution technologique".
Source : theverge
