Plus tôt cette année, Meta se lançait dans la course à l’intelligence artificielle en se dotant d’un supercalculateur dédié à l’IA. Il semblerait que, depuis, l’entreprise n'ait pas chômé. En effet, Meta propose déjà une IA capable de comprendre plus de 4000 langues. Le géant du numérique pourrait ainsi bientôt concurrencer directement OpenAI, d'autant que l’entreprise ne prévoit pas de lancer son successeur, GPT-5, dans un futur proche.
Meta serait en train d’acquérir de nouveaux systèmes d’entraînement d’IA, achetant davantage de puces Nvidia H100. L'entreprise aurait ainsi l'intention de commencer à former le nouveau grand modèle de langage au début de l'année 2024, tout en évitant de s'appuyer sur la plateforme cloud Azure de Microsoft pour entraîner son chatbot. D’ailleurs, au début de l’été, une fuite affirmait qu'un chatbot Instagram avec 30 personnalités était en cours de test.
Intelligence artificielle : Meta, Google, Apple et Microsoft au coude à coude
Quoi qu’il en soit, Meta va devoir mettre les bouchées doubles pour tirer son épingle du jeu. En effet, le succès mondial du ChatGPT d’OpenAI a fait bien des envieux. Google a ainsi lancé Bard, dont le lancement a connu quelques ratés. L’entreprise promet toutefois d'exploiter davantage le potentiel de son IA dans un futur proche.
De son côté, Apple aurait investi quotidiennement des millions de dollars dans son propre modèle d'IA "Ajax", qu'elle pense apparemment plus puissante que GPT-4. Microsoft s’est également lancé dans la course en investissant des sommes considérables. L’entreprise aurait d’ailleurs, selon Elon Musk, utilisé massivement les données de Twitter+ (X) pour entraîner son système d'intelligence artificielle.
Cette forte concurrence inquiète d’ailleurs de nombreux spécialistes, selon lesquels le développement de l’IA doit être fortement régulé afin d'éviter certaines dérives. D’ailleurs, dans ce cadre, le parrain de l’intelligence artificielle a exprimé son inquiétude. D’ailleurs, d’éminents chercheurs nous ont récemment mis en garde contre les “risques d’extinction” engendrés par l’IA.
Source : theverge
