Désinformation sur le coronavirus : Google cache certaines applications « dangereuses »
Il n’y a pas que l’épidémie qui est contagieuse.
Google semble avoir extrait plusieurs applications des résultats de recherche générés au sein du Play Store. Leur point commun : distiller de fausses informations sur le coronavirus. Ce grand coup de balai, tel que rapporté par le site 9to5Google, a pour objectif de ralentir les flux de désinformation qui prolifèrent au sujet de la maladie.
Au moment de la rédaction de cet article, les recherches sur les termes « coronavirus » et « Covid-19 » (nom officiel du virus) ne donnent plus aucun résultat sur le Google Play Store. Avant l’initiative des modérateurs Google, ces requêtes redirigeaient vers des dizaines d'applications.
La plupart de ces applications mettent à disposition des guides pratiques inoffensifs, avec des tutos tels que « Comment bien se laver les mains ? » « Comment fabriquer son propre gel hydroalcoolique ? ». Mais elles ne sont pas toutes aussi bien attentionnés et certaines peuvent également diffuser des informations erronées sur le coronavirus. Au mieux inutiles, au pire dangereuses.
Il est enfin possible que quelques développeurs peu scrupuleux tentent de tirer profit de la crise, en proposant des applications écrans redirigeant vers des adwares et autres programmes potentiellement indésirables. Ou encore en vous forçant à payer un abonnement premium pour obtenir des données ou des médicaments qui se révéleront fortuits.
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Google n’est pas le seul chevalier high-tech à se dresser contre la désinformation
Si Google lutte activement contre la tromperie au sein de ses propres contenus, de nombreuses entreprises tech se sont déjà activement employées dans la guerre contre les fake news.
Pinterest a ainsi limité ses résultats de recherche liés aux requêtes médicales, en affichant uniquement les contenus provenant de publications scientifiques réputées. La plateforme a aujourd’hui adopté la même approche avec le coronavirus, en redirigeant ses utilisateurs vers des conseils émis directement par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Approche similaire pour Facebook qui offre un espace publicitaire gratuit à l’OMS et redirige toutes les requêtes « coronavirus » vers les publications de l’institution. Les fausses allégations et les théories de conspiration sont, quant à elles, rapidement supprimées. Tout utilisateur essayant d'exploiter la situation en essayant de vendre des remèdes miracles verra son compte bloqué.
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En revanche, Twitter n’a pas encore engagé une modération drastique autour de ce sujet sensible. Une simple recherche « coronavirus » fait apparaître de multiples tweets contenant toutes sortes de fausses informations (y compris un tutoriel sur la fabrication d'un masque « efficace », confectionné à partir de papier toilette et d'élastiques). Ces messages sont toutefois précédés d'un symbole « Know the facts » (Connaître les faits), avec un lien redirigeant vers les coordonnées des organismes de santé locaux. Reste que le service de microblogging aurait tout intérêt à suivre l'exemple de Google et de Facebook en renforçant sa politique de modération, sous peine d’asseoir un peu plus sa réputation de far west communautaire.
Cat is TechRadar's Homes Editor specializing in kitchen appliances and smart home technology. She's been a tech journalist for 15 years, and is here to help you choose the right devices for your home and do more with them. When not working she's a keen home baker, and makes a pretty mean macaron.