Selon le patron d'Instagram, Threads n'est pas fait pour parler de politique

Politicien
(Crédit photo: unsplash)

 

La semaine dernière, Meta lançait Threads, concurrent supposé de Twitter. Celui-ci a connu un succès fulgurant, affichant plus de 30 millions d'utilisateurs moins de 48 heures après son lancement. Ce rapide succès semble avoir déplu à Elon Musk, qui accuse Meta d'avoir copié Twitter. De plus, Threads pourrait ne jamais voir le jour en Europe. Adam Mosseri, le patron d'Instagram, affirme ainsi que la politique n'a pas sa place sur Threads.

Selon lui, la surveillance supplémentaire, la négativité et les risques pour l'intégrité de l'application ne valent pas "l'engagement ou les revenus supplémentaires". Adam Mosseri précise ainsi : "Il existe suffisamment de communautés extraordinaires - sport, musique, mode, beauté, divertissement, etc. - pour créer une plateforme dynamique sans avoir besoin de s'intéresser à la politique ou à l'actualité." 

 Threads veut proposer une alternative à Twitter 

 

Meta a récemment pris ses distances avec l'actualité et la politique, notamment en réduisant la quantité de contenu politique que les utilisateurs voient sur Facebook. Meta a d'ailleurs supprimé le mot "News" du nom de son fil d'actualité Facebook. De plus, Meta s'est récemment opposé à une nouvelle loi canadienne qui contraint l'entreprise de Mark Zuckerberg à payer pour utiliser des actualités locales. L'entreprise réagit en déclarant qu'elle supprimerait les actualités de Facebook et d'Instagram dans le pays.

Le patron d'Instagram a par la suite clarifié sa réponse initiale, précisant que Threads ne découragera pas ou ne rétrogradera pas les actualités ou la politique. En revanche, l'application ne mettra pas ces dernières en avant, contrairement au réseau social d'Elon Musk. Threads ne vise donc pas à remplacer Twitter, mais à offrir un espace de débat plus détendu.

Adam Mosseri écrit : "L'objectif n'est pas de remplacer Twitter. L'objectif est de créer une place publique pour les communautés sur Instagram qui n'ont jamais vraiment adopté Twitter et pour les communautés sur Twitter (et d'autres plateformes) qui sont intéressées par un lieu de conversation moins colérique, mais pas tout Twitter."

Source : theverge

Jean-Sébastien Champeau
Senior Editor

Passionné par les technologies de pointe, dont l’aérospatial et l’intelligence artificielle, je ne rate jamais une occasion de partager les dernières nouvelles avec les lecteurs de TechRadar. J’affectionne par ailleurs grandement (un peu trop, peut-être ?) les jeux-vidéos, anciens comme nouveaux.