TechRadar Verdict
L'Urbanista Los Angeles n'est peut-être pas le casque le plus complet que l'on puisse acheter aujourd’hui, particulièrement si vous recherchez un modèle antibruit de premier ordre. Cependant, il s’agit d’une alternative originale vous donnant accès à une autonomie phénoménale, grâce à son chargeur solaire. Une raison plus que suffisante pour l’adopter.
Pour
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Un son puissant et réjouissant
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Chargement innovant et autonomie épique
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Bien conçu et relativement compact
Contre
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Trop riche en basses
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L'application compagnon ne commande pas grand-chose
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Prix relativement élevé
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L’Urbanista Los Angeles en résumé
Si vous cherchez un casque abordable et esthétique avec une scène sonore vivante, pensez à la marque Urbanista. C'est particulièrement vrai si vous aimez les modèles sans fil avec une autonomie impressionnante.
L’Urbanista Los Angeles s'inspire du casque supra-auriculaire Urbanista Miami, lancé début 2021. Mais, le Los Angeles a un atout majeur : un arceau avec des cellules solaires qui se rechargent à partir de n'importe quelle source de lumière. C'est donc un choix écologique et pratique. Même si vous n'êtes pas toujours sous une source lumineuse, son autonomie reste bluffante.
La qualité sonore, elle aussi, se veut décente, bien que quelque peu inégale - tout comme le modèle Miami, l’Urbanista Los Angeles s’avère généreux en ce qui concerne les basses. Son prix s’affiche plus élevé que les casques Urbanista précédents, il chasse d’un peu plus près certains des meilleurs casques Bose, Sony ou encore Sennheiser. Même si aucun d’entre eux ne dispose d’un système de chargement aussi satisfaisant.
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Prix et disponibilité
L'Urbanista Los Angeles est en vente au prix conseillé de 199 €. A noter que vous le trouvez actuellement au tarif réduit de 159,20 € sur la boutique en ligne d’Urbanista.
À moins que vous ne comptiez vous offrir l'édition spéciale Swarovski liée au casque Urbanista Miami et ornés de cristaux (elle coûte 300 €), il s'agit du produit le plus cher distribué par la marque. Cette dernière vient ainsi jouer sur le terrain de ses rivaux plus onéreux, des écuries Bose, Sennheiser et Sony.
Design et caractéristiques principales
- Confortable et tactile
- Autonomie pratiquement illimitée
- Application de contrôle modérément utile
Mis à part une distinction évidente (nous y reviendrons bientôt), l’Urbanista Los Angeles ressemble beaucoup au casque sans fil Miami que nous avons testé plus tôt cette année. Vous remarquerez ses coloris noir ou sable, moins brillants que ceux du Miami.
Le design de l’Urbanista Los Angeles s'inspire fortement du Miami, à l'intérieur comme à l'extérieur. C'est un casque compact et discret selon les normes des casques supra-auriculaires. Il s'adapte parfaitement à presque toutes les têtes, sauf les plus petites, sans être trop serré ou inconfortable.
L’Urbanista Los Angeles dégage une impression de luxe. Les coussinets sont rembourrés et doux au toucher, tout comme l'intérieur de l'arceau. Chaque point de contact semble presque fragile, mais l'ensemble est robuste. L'articulation des oreillettes est bien amortie.
À l'extérieur de l’arceau, le Los Angeles ne s'éloigne pas seulement du modèle Miami, mais aussi de la totalité de ses concurrents. Une large bande de cellules photovoltaïques "Powerflyte" d'Exeger court sur toute sa largeur et permet de tirer l'énergie de n'importe quel type de lumière - lumière du soleil, lumière d'une ampoule, et plus encore.
Il absorbe ladite lumière et recharge la batterie au compte-gouttes, que le casque soit allumé ou non. Urbanista suggère qu'une heure d'exposition au soleil équivaut à trois heures de lecture garantie - cela dépend évidemment de la météo du jour et de votre localité. Toutefois, tant que vous ne partez pas vivre dans une grotte, votre casque ne devrait jamais avoir besoin d'être relié à une prise secteur.
Et si vous décidez de vous retirer dans une grotte justement, le Los Angeles s’appuie sur une autonomie très impressionnante. Entre 50 heures avec le système de suppression du bruit activé, et 80 heures si vous vous en passez facilement.
Comme le Miami, le Los Angeles est équipé de la connectivité sans fil Bluetooth 5, une spécification plus que satisfaisante. Il dispose également de deux haut-parleurs pleine gamme de 40 mm.
Les commandes physiques se trouvent sur les bords des oreillettes. Sur celle de droite, il y a trois boutons, petits et rapprochés. Ils permettent d'allumer et d'éteindre le casque, de l'appairer avec une source Bluetooth, d'ajuster le volume, de passer les pistes, de les lire ou les mettre en pause, et de gérer les appels téléphoniques.
L'oreillette gauche, quant à elle, dispose d'une entrée USB-C pour le chargement (si cela s'avère nécessaire) et d'un bouton de "contrôle", dont la fonction peut être définie via l'application mobile Urbanista. Aucun des deux écouteurs n'est doté d'une prise 3,5 mm. Il n'y a donc qu'une seule façon d'utiliser le Los Angeles, et c'est sans fil.
L'application compagnon elle-même se présente comme audacieuse et agréablement graphique, mais elle ne vous permet pas d'exercer de grands contrôles. La seule fonction qui occupe le devant de la scène est une immense interface qui vous permet de suivre votre niveau d’autonomie (et parfois, par extension, vous livre le bulletin météo). Votre casque est-il en charge ou non ? Cela dépend entièrement de l'endroit où vous vous trouvez et cette application peut vous rassurer sur ce point précis. Pour tous les autres contrôles, privilégiez Google Assistant ou Siri pour ajuster votre lecture en mode mains libres.
Performances audio
- Son animé et énergique
- Accentuation un peu trop forte des basses
- La suppression du bruit est "bonne" mais pas "excellente"
Cela fait un moment que le Bluetooth 5 n’est plus la référence ultime en connectivité sans fil. Pourtant, il est encore largement capable de supporter la lecture de gros fichiers audio haute résolution de sites comme Qobuz et Tidal.
La diffusion du titre Tidal Masters "The Belle of St Mark" (Sheila E.) est tout aussi énergique et prononcée sur l’Urbanista Miami. Peut-être même un peu trop.
C'est dans les basses fréquences que l’Urbanista montre ses faiblesses. Les basses sont profondes, avec une texture et un détail impressionnants. Cependant, elles semblent trop mises en avant.
Cela crée une pression excessive sur les médiums, livrant ainsi trop d’informations. La voix de la chanteuse est nuancée et audacieuse, mais elle paraît toujours sur le point d'être submergée par des sons plus graves.
Heureusement, les fréquences les plus élevées n'ont pas à lutter contre les basses, permettant aux aigus de briller pleinement. Avec un bon équilibre, ils évitent d'être trop agressifs. Même à volume maximum (et l'Urbanista peut aller très haut), les aigus restent clairs sans être oppressants.
Il y a également un léger manque de dynamisme (ce qui peut être un effet secondaire de l'accent mis sur les basses), de sorte qu’un enregistrement a tendance à présenter un seul niveau d'intensité. L'expression rythmique fait également défaut. D'un autre côté, le Los Angeles peut modeler sa scène sonore avec habileté, pour vous garantir une mélodie appréciable de la première à la dernière seconde.
L'activation de la fonction d'annulation active du bruit n'impose pas un impact trop important sur le son global des Los Angeles, et elle permet de traiter une bonne partie des sons externes. Cela permet aux basses de piétiner encore plus les moyennes fréquences, et dans les moments plus calmes, vous entendrez une suggestion de contre-signal. Le fait que le "son ambiant" laisse entrer les bruits extérieurs sans réduire le volume de la musique rend cette fonction moins utile qu'elle ne le serait autrement.
Faut-il acheter l'Urbanista Los Angeles ?
Achetez-le si...
Vous en avez assez de recharger votre casque sans fil sur secteur
Ne doutez pas de l'efficacité du système de chargement solaire. L’Urbanista Los Angeles est incroyablement innovant en termes d’autonomie et, à son contact, vous oublierez très vite l’existence d’une prise murale.
Vous appréciez pousser le volume de votre musique à fond
"Audacieux" et "vif" pourraient être les seconds prénoms de l’Urbanista Los Angeles. Vous pouvez pousser le volume à outrance (même si nous vous le déconseillons), le casque suit la cadence sans distorsion.
Vous préférez les casques discrets aux modèles trop ostentatoires
Il y a tellement d'énormes casques supra-auriculaires sur le marché, l’Urbanista Los Angeles bénéficie d’un design appréciable mais sans signe extérieur de richesse.
Ne l'achetez pas si...
Vous recherchez la meilleure scène sonore existante
Le son du Los Angeles demeure appréciable et récréatif, mais il donne la part belle aux basses, au détriment d’une fidélité bien assurée.
Vous utilisez souvent l’application mobile pour définir vos réglages
L'application Urbanista est jolie, mais elle ne vous apportera pas grand-chose de plus d’un point de vue fonctionnel. Vous l’oublierez très vite.
Il vous faut une annulation active du bruit puissante
Le Los Angeles peut bloquer le bruit ambiant, mais seulement jusqu'à un certain point. La qualité du Sony WH-1000XM4 n’est pas atteinte ici.
Simon Lucas is a senior editorial professional with deep experience of print/digital publishing and the consumer electronics landscape. Based in Brighton, Simon worked at TechRadar's sister site What HiFi? for a number of years, as both a features editor and a digital editor, before embarking on a career in freelance consultancy, content creation, and journalism for some of the biggest brands and publications in the world.
With enormous expertise in all things home entertainment, Simon reviews everything from turntables to soundbars for TechRadar, and also likes to dip his toes into longform features and buying guides. His bylines include GQ, The Guardian, Hi-Fi+, Metro, The Observer, Pocket Lint, Shortlist, Stuff T3, Tom's Guide, Trusted Reviews, and more.