Le conflit russo-ukrainien a eu des répercussions mondiales. Ainsi, plusieurs entreprises occidentales ont décidé d'aider le pays en guerre. C'est notamment le cas d'Amazon Web Services, que le gouvernement ukrainien a publiquement remercié. Mais le conflit s'exporte même dans l'espace, où se trouve la constellation de satellites Starlink, permettant un accès Internet quasiment partout sur la planète. Le gouvernement américain vient de commander davantage de terminaux Starlink afin de soutenir les forces ukrainiennes.
Alors que le conflit est entré dans sa deuxième année, le ministère de la Défense américain a déclaré jeudi qu'il achetait plus de terminaux Starlink à SpaceX pour les utiliser en Ukraine. Le Pentagone a toutefois fourni peu de détails sur la commande, y compris le nombre de terminaux achetés ou le prix. SpaceX n'a pas souhaité commenter cette transaction.
SpaceX : l'armée ukrainienne est dépendante du Starlink d'Elon Musk
Toutefois, le Pentagone précise : "Les communications par satellite constituent une couche vitale du réseau de communication global de l'Ukraine et le département passe un contrat avec Starlink pour des services de ce type [...] Toutefois, pour des raisons de sécurité opérationnelle et en raison de la nature critique de ces systèmes, nous n'avons pas d'informations supplémentaires concernant des capacités spécifiques, des contrats ou des partenaires à fournir pour le moment."
Comme dans toute guerre, les forces armées russes ont commencé par s'attaquer aux réseaux de télécommunications. Ceux-ci incluent divers bâtiments, antennes et réseaux de câbles en fibre optique. Ces opérations ont privé les militaires et les civils d'accès à Internet. Mais Starlink, qui ne nécessite qu'une petite antenne facile à dissimuler, est bien plus difficile à mettre hors service.
Ainsi, en octobre dernier, l'homme politique ukrainien Mykhailo Fedorov a tweeté que grâce à Starlink, le pays avait pu rétablir rapidement les communications dans les zones critiques après une série d'attaques de missiles de croisière russes.
Source : techcrunch
