TechRadar Verdict
Le Samsung QNQ00B est un téléviseur admirable à bien des égards, mais cette dalle 8K semble en fin de compte conçue pour demain plutôt que pour aujourd'hui - et selon les normes actuelles, elle présente tout de même quelques limites.
Pour
- +
Design fin et élégant, livré avec le boîtier One Connect
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Images lumineuses, colorées et visuellement dynamiques
- +
Bon support gaming
Contre
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Pas de Dolby Vision HDR
- -
Rétroéclairage incohérent
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Le Samsung QN800B en résumé
À certains égards, le Samsung QN800B semble trop beau pour être vrai. Voici un téléviseur doté d'une suite complète de fonctions gaming, d'une expérience Smart TV approfondie, d'un système audio mieux configuré que vous n'oseriez l'espérer, d'un boîtier externe pour gérer toutes les entrées physiques, d'un écran mini-LED qui promet un rétroéclairage plus intense, et d'un profil plus fin que celui des téléviseurs OLED actuellement commercialisés. Oh, et il est doté d'une résolution 8K pour le jour glorieux où, enfin, le contenu 8K natif deviendra monnaie courante.
Oui, il y a des points positifs indiscutables quant aux performances du Samsung QN800B. La luminosité est considérable, les niveaux de noir sont impressionnants par rapport aux normes des écrans LCD rétroéclairés, la palette de couleurs est vaste et naturelle, la définition des bords et le contrôle des mouvements sont impressionnants. De même, la scène sonore se révèle plus large et plus étendue que ce que vous pourriez imaginer.
Mais le contrôle du rétroéclairage du Samsung QN800B n'est pas à la hauteur des meilleurs téléviseurs, et la façon dont l'écran régule sa propre luminosité peut donner lieu à un affichage inégal. Comme la résolution 8K est constituée d'un très grand nombre de pixels, le Samsung peut rencontrer des problèmes sérieux de mise à l'échelle, avec un contenu moins riche en informations qu’en mode 4K.
Le QN800B n'est pas aidé non plus par sa concurrence, constituée de téléviseurs 4K plus performants que jamais. Non, ni le LG C2 ni le Sony A95K ne sont prêts à vous épater avec une qualité d'image 8K, mais lorsqu'il s'agit d'afficher du contenu 4K, ils frôlent tous deux la perfection.
Prix et disponibilité
- Sorti en mars 2022
- La version 65 pouces coûte 2 949 €
- Également disponible en 75 et 85 pouces
Le Samsung QN800B 8K Mini-LED existe en trois tailles : 65, 75 et 85 pouces. La version 65 pouces testée ici coûte 2 949 € actuellement - contre 3 999 € au moment de son lancement. Le modèle de 75 pouces est pour sa part facturé à 4 990 € et celui de 85 pouces à 5 999 €.
Les téléviseurs hautes performances de 65 pouces ne manquent pas à ce prix, bien sûr, mais aucune des alternatives comparables n'offre une dalle 8K. Ainsi, pour les adeptes de la première heure parmi nous, ceux qui sont convaincus que la résolution 8K sera la prochaine grande innovation, le 65QN800B constitue une proposition assez convaincante.
Caractéristiques principales
- Résolution 8K et rétroéclairage mini-LED
- Pas de support Dolby Vision HDR
- Excellente connectivité HDMI 2.1 via le boîtier One Connect
La caractéristique principale est naturellement la résolution native de l'écran (7680 x 4320), délivrant un vaste ensemble de 33 177 600 pixels - un nombre qui, bien sûr, éclipse les 8 294 400 pixels qui composent tout téléviseur 4K de cette taille. Difficile de rivaliser de ce fait, en termes de netteté, de détails et de fidélité.
Bien sûr, cela dépend de la disponibilité de programmes 8K natif - et pour l'instant, il n'y en a que très peu. Samsung n'est pas inquiet : le fabricant estime que la capacité d’upscaling du QN800B signifie que les contenus 4K que vous êtes susceptible de diffuser seront toujours plus nets et plus détaillés que sur une dalle 4K.
Le QN800B est un écran LCD VA, il utilise des mini-LED pour le rétroéclairage. Cela devrait, en théorie, permettre une mise au point et un contrôle plus précis du rétroéclairage, pour un meilleur contraste. Les dalles VA ont une mauvaise réputation en ce qui concerne la fidélité de l'image hors axe, mais Samsung a déployé sa technologie antireflet à angle de vue ultra dans le but d'atténuer les problèmes de vision hors axe et de réduire la réflectivité de l'écran.
Vous disposez de quatre prises HDMI 2.1 (dont une avec la fonction eARC), de trois entrées USB, d'Ethernet et d'une sortie audio numérique. Le Wi-Fi et le Bluetooth 5.2 sont disponibles pour supporter vos connexions sans fil. Et comme sur bon nombre de téléviseurs Samsung haut de gamme, le boîtier One Connect permet aux câbles de ne pas traîner et de s’entortiller. Ce boîtier peut être placé à l'arrière du support si le QN800B repose sur une surface plane, ou bien rangé à distance si le téléviseur s’avère fixé au mur.
Les avantages de cette approche sont évidents : toutes les connexions physiques, à l'exception de l'une d'entre elles, sont éloignées du châssis de l'écran, ce qui donne un aspect beaucoup plus soigné. Vous disposez d’une longueur de câble conséquente, pour encore plus de commodité.
Parce qu'il s'agit d'un téléviseur Samsung, il n'y a pas de support Dolby Vision HDR. Comme d'habitude avec cette marque, les normes de métadonnées dynamiques HLG, HDR10 et Adaptive HDR10+ sont en revanche prises en charge. L'absence de compatibilité Dolby Vision est une omission qu'il convient de garder à l'esprit, en particulier si vous êtes abonné à Netflix et Disney+, privilégiant ce format.
Samsung adopte le son Dolby Atmos. Le QN800B est doté d'une disposition de haut-parleurs 4.2.2 (dont une partie est visible à l'arrière de l'écran) de 70 watts, avec une immersion conséquente proposée par la technologie Object Tracking Sound+ de Samsung.
Ce système tente d'orienter la sortie sonore en fonction des mouvements à l'écran, et s'est avéré modérément efficace dans notre expérience. En outre, le QN800B est compatible avec la norme maison "Q Symphony", qui permet d’associer les haut-parleurs de l’écran à une barre de son Samsung appropriée, plutôt que d'être supplantés par celle-ci.
- Note : 4,5/5
Qualité d’image
- Les images 8K sont incroyables
- Les couleurs sont magnifiques (avec le bon réglage)
- Le rétroéclairage est conséquent, mais pas parfait
Samsung a été assez raisonnable pour inclure l'application YouTube sur la page d'accueil de son interface. A partir de là, il est possible d'accéder à certains contenus 8K natifs. Certes, il s'agit uniquement de prises de vue prolongées de paysages par des drones, ou de documentaires animaliers - mais il ne faut jamais négliger l'opportunité de visionner du contenu dédié sur un écran 8K. Qui sait quand l'occasion se représentera ?
Le QN800B sublime ce type de contenus. La fidélité des couleurs est remarquable, la profondeur de champ apparaît exceptionnelle.
Reste que le QN800B va passer l'écrasante majorité de son temps à convertir du contenu 4K (au mieux) - et c'est donc vraiment ainsi que nous devons le juger. Ici, les défauts commencent à se présenter.
Sur la liste des points positifs, le QN800B fait un travail décent avec les tons noirs et blancs. Les couleurs sombres le sont réellement, avec beaucoup de détails et de variations, et le Samsung résiste à l'écrasement des scènes noires. À l'autre bout de l'échelle, les tons blancs se veulent brillants (de façon saisissante lorsque l'écran est sorti de son emballage et allumé pour la première fois), généralement purs et tout aussi détaillés. Les contrastes, par conséquent, se montrent larges et dynamiques.
Il est intéressant de noter que le QN800B limite sa remarquable luminosité lorsque de petits détails blancs apparaissent dans des scènes plutôt sombres. On peut supposer qu'il s'agit d'un effort pour éviter tout effet blooming ou halo du rétroéclairage, ce qui paraît plutôt déconcertant.
La palette de couleurs demeure très variée et, une fois que vous avez effectué les changements nécessaires dans les menus de configuration, elle devient naturelle - les paramètres par défaut de l'écran exagèrent un peu les couleurs primaires.
La définition des bords est forte et fluide, et le contrôle des mouvements est bon dans toutes les circonstances. Il est toutefois ennuyeux de constater que le contrôle de mouvement le plus efficace est obtenu en activant l'option "LED Clear Motion" dans les paramètres, ce qui introduit une touche du redoutable effet "soap opera".
Le Samsung QN800B s'avère être un upscaler compétent pour les contenus 4K - même s'il peut sembler un peu nerveux et sur-traité lorsque les mouvements deviennent complexes.
Pour ce qui est des contenus SD, la mise à l’échelle se révèle plus terne. Aussi, avant de vous engager à posséder un QN800B, demandez-vous combien de fois vous allez regarder des programmes à la résolution inférieure au Full HD.
- Note : 4/5
Qualité audio
- Ajoute de la largeur et de la hauteur aux films
- Un son détaillé et des dialogues cristallins
- Des basses plutôt rares
On ne peut pas critiquer les efforts déployés par Samsung pour développer le système audio du QN800B. En pratique, il s'avère beaucoup plus convaincant que la plupart de ses concurrents - sans barre de son ajoutée. Les sensations de largeur et de hauteur sont appréciables. La technologie OTS+ a un effet perceptible - et couplée à celle du Dolby Atmos, vous obtenez un téléviseur qui sonne mieux que ce que vous pouviez anticiper.
Les médiums, en particulier, sont ouverts et distincts, avec un équilibre tonal très naturel et une quantité considérable de détails fins. Les aigus restent également bien équilibrés, à moins que vous ne décidiez d'y aller à fond, en termes de volume. Ce ne sont que les basses - qui manquent de présence, comme on pouvait s'y attendre, et qui sont facilement perturbés par les changements de rythmes dynamiques - qui donnent vraiment le change.
Ceci étant dit, vous ne devriez pas investir autant pour un téléviseur si vous n'avez pas prévu de l’associer à l'une des meilleures barres de son. Samsung fabrique des modèles très performants, avec une fonction "Q Symphony" qui harmonise le son des haut-parleurs du téléviseur et celui de la barre.
- Note : 4/5
Design
- Seulement 17 mm d'épaisseur
- Le boîtier One Connect rend l'ensemble très esthétique.
- Des bords incroyablement fins
Avec ses 17 mm de profondeur, le QN800B est un candidat de choix pour occuper le mur libre de votre salon ou de votre chambre. Et cette profondeur est constante : ici, pas de profil évolutif à la manière des OLED. On remarque une perforation assez agréable sur les côtés de l'écran, ce qui permet de disperser la chaleur générée par toutes ces mini-LED, ainsi que le son. De face, le Samsung n'est pratiquement qu'un écran - ses bords sont extrêmement courts.
Si vous décidez de ne pas le fixer au mur (et étant donné que le QN800B de 65 pouces pèse 23 kg, vous pouvez faire preuve de prudence), il peut reposer sur un socle central solide de 8 kg. Ce qui s’avère utile, ne serait-ce que parce que le téléviseur n'a pas besoin d'une surface aussi large pour se tenir debout. Quelle que soit la façon dont vous décidez de le positionner, le boîtier One Connect du QN800B vous garantit une surface sans câbles emmêlés.
Comme c'est la norme ces derniers temps, le QN800B est fourni avec une paire de télécommandes. L'une est mince, alimentée par l'énergie solaire et couvrant les fonctions principales. Tandis que l'autre se veut une alternative un peu plus grosse, un peu plus plastique, avec beaucoup trop de boutons. Le Samsung QN800B est compatible avec les commandes vocales Alexa et Google Assistant (ainsi que Bixby, si vous êtes fans de l’alternative Samsung).
Il est également possible de contrôler le QN800B à l'aide de l'application "SmartThings". Elle est propre, ordonnée, stable et éminemment exploitable. Elle permet au téléviseur de s'intégrer à votre écosystème domotique.
- Note : 4/5
Smart TV
- Tizen compile plein d'applications de streaming.
- L'interface est un peu fouillis, cependant
- Facile à configurer
L'interface et le système d'exploitation du QN800B sont estampillés Tizen, sans surprise pour un téléviseur Samsung. Ces derniers temps, Tizen a pris une tournure exagérée, couvrant tout l'écran avec un menu "retravaillé" mais pas vraiment intuitif.
Les recommandations qu'il fait peuvent prendre un bon moment avant de correspondre à vos préférences réelles. Il est cependant doté de nombreux services de streaming, et la fonction " Samsung TV Plus " garantit une sélection gratuite de programmes bienvenus.
En ce qui concerne les paramètres, Samsung a trouvé le juste milieu entre l'exhaustivité et la facilité d'utilisation. Si vous voulez vous donner du mal pour modifier les performances dans le but d'obtenir des images parfaites, vous pouvez le faire. En moins de cinq minutes.
- Note : 3,5/5
Fonctionnalités gaming
Les quatre entrées HDMI sont des HDMI 2.1 avec une vitesse de 48 Gbps, la prise en charge d’une résolution 4K 120Hz, ainsi que des technologies ALLM, VRR et AMD FreeSync Pro. Si l'on ajoute à cela un temps de latence de moins de 10 ms (4K 60Hz) en mode "Jeu", il est évident que le propriétaire de consoles next-gen est bien servi.
La fonction "Game Bar" de Samsung est aussi disponible. Si vous souhaitez obtenir des informations sur la fréquence d'images, la fréquence de rafraîchissement et autres, vous pouvez les consulter instantanément.
Le mode "Jeu" permet de réduire la latence au strict minimum. Vous devez trouver un équilibre entre l'augmentation de l'effet de flou du rétroéclairage, et les temps de réponse très courts du téléviseur - un traitement plus nuancé signifie plus de décalage.
- Note : 4/5
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Vous voulez passer à la résolution 8K sans vous ruiner
Les TV 8K ont rarement été aussi abordables - ce modèle s’avère plus économique que le téléviseur phare de Samsung, le QN900B. Mais aussi que ses rivaux LG Z2 et Sony Z9K.
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Dolby Vision est le format de métadonnées dynamiques HDR par excellence, sauf chez les téléviseurs Samsung.
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Le QN800B est un bon upscaler, mais pas un faiseur de miracles - vous ne pourrez pas lui demander de transformer des contenus SD en contenus 8K.
- Voici les meilleurs téléviseurs 8K envisageables en 2022
Simon Lucas is a senior editorial professional with deep experience of print/digital publishing and the consumer electronics landscape. Based in Brighton, Simon worked at TechRadar's sister site What HiFi? for a number of years, as both a features editor and a digital editor, before embarking on a career in freelance consultancy, content creation, and journalism for some of the biggest brands and publications in the world.
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