Test du Mountain Everest Max

Un clavier modulaire en route vers le sommet.

Le clavier gamer Mountain Everest Max
(Image: © Future)

TechRadar Verdict

Le Mountain Everest Max représente un investissement certain dans le budget de tout joueur PC. Pour autant, nous ne définirions pas ce clavier innovant comme hors de prix. Les options de personnalisation offertes par ce modèle s’avèrent vraiment étonnantes, vous donnant la liberté de customiser ce périphérique à outrance. Tout en répondant précisément à l’ensemble de vos besoins.

Pour

  • +

    Conception modulaire créative

  • +

    Centre de contrôle intuitif

  • +

    Considérablement robuste

Contre

  • -

    L’application peut être difficile à prendre en main

  • -

    Un éclairage médiocre

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Le Mountain Everest Max en résumé

Il est peu probable que vous ayez déjà entendu parler du Mountain Everest Max, à moins de vous intéresser quotidiennement à l’actualité spécifique des claviers gamer. Il convient tout de même de garder un œil sur cette marque de périphériques naissante - si tout ce qui sort du catalogue Mountain se révèle aussi innovant et complet que ce clavier. Nous sommes, pour notre part,  impatients de voir ce qu'elle pourra confectionner dans les années à venir.

L'Everest Max est le produit d'une campagne Kickstarter soutenue avec succès, un clavier modulaire entièrement personnalisable dont chaque élément apparaît comme imaginé directement par la communauté de joueurs PC ayant financé l’opération. Pour le faire vôtre, il faudra débourser 249,99 € si vous recherchez le kit complet, ou 159,90 € si le clavier standard (baptisé Everest Core) vous suffit. Il existe même une édition complètement vierge - l’Everest Core Barebone - pour les quelques modders qui souhaiteraient le personnaliser intégralement. 

Mountain aime laisser à ses clients une quantité folle de possibilités et une flexibilité à toute épreuve. Ce qui transparaît certainement lorsque vous plongez dans la boîte du produit. Si le clavier est l'élément principal, quatre tiroirs intégrés à l'emballage contiennent les accessoires modulaires supplémentaires : un centre de contrôle multimédia, un Numpad ambidextre, un adaptateur USB-A vers USB-C / USB-C vers USB-C et un kit de personnalisation du clavier.

Mountain Everest Max

(Image credit: Future)

Les accessoires modulaires constituent un excellent complément, mais le kit de personnalisation va vraiment plus loin. Vous obtenez un jeu de huit pieds magnétiques réglables pour contrôler la position de l'Everest Max, un capuchon de touche Esc pour remplacer celui de la marque si vous le souhaitez, un outil pratique pour retirer lesdits keycaps… ainsi que cinq styles différents de commutateurs de touches Cherry MX interchangeables. Le modèle que nous avons testé était équipé d'un jeu complet de commutateurs rouges linéaires, mais des versions Cherry MX bleues, brunes, rouges silencieuses et argentées sont depuis disponibles. 

Les keycaps se révèlent un peu décevants, car trop fins et donc avec une fâcheuse tendance à s'abîmer. De même, l'éclairage RVB n'est pas particulièrement brillant, vous feriez donc mieux d'investir dans votre propre jeu de capuchons PBT premium pour améliorer l'expérience. Si vous avez besoin de suggestions, les capuchons HyperX pudding vous aideront à améliorer le rétroéclairage des touches et se montreront toujours bluffants.  

La qualité de conception globale du Mountain Everest Max paraît réellement spectaculaire. Certains s’inquiéteront de l’aspect fragile des périphériques modulaires, reste qu’après test, nous n’avons noté aucune instabilité du clavier, quelle que soit sa configuration. Les connexions des accessoires sont toujours bien ajustées, suffisamment serrées pour rester serein… mais pas trop non plus pour éviter de faire appel à la force brute dans le cas où il faudrait les désassembler.

Cela signifie que vous pouvez déplacer le clavier sur votre bureau avec tous les accessoires fixés, si vous avez besoin de nettoyer ou d'ajuster votre configuration. Tout ne se désagrègera pas dès que vous changerez de position. Le Numpad peut être placé à gauche ou à droite (il est également possible de s’en passer), et vous pouvez modifier son orientation en le retournant et en faisant glisser la connexion USB-C jusqu'à l'emplacement souhaité.

Mountain Everest Max

(Image credit: Future)

Vous disposez également de quatre touches macro sur le Numpad. Celles-ci peuvent être personnalisées et programmées pour à peu près tout ce dont vous avez besoin, avec une intégration OBS complète qui plaira aux streamers. Il s'agit bien entendu d'une fonctionnalité similaire à celle du Stream Deck d'Elgato, mais dans un format beaucoup plus petit. Les boutons eux-mêmes ne sont pas aussi agréables à presser que ceux du Stream Deck, avec un clic beaucoup plus rigide et moins réactif. Toutefois, le fait qu'ils soient inclus à l’ensemble et fonctionnent aussi bien s’avèrent une vraie bénédiction pour les joueurs et les créateurs de contenu sur PC.

Le centre de contrôle des médias est également riche en fonctionnalités, même si certaines ne se veulent pas toujours à la hauteur de leur proposition. Vous pouvez personnaliser l’image du profil par défaut qui s'affiche au démarrage de votre PC, néanmoins si vous utilisez la molette, celle-ci disparaît, sans qu'il soit possible de revenir au profil de base. L'image elle-même se verra segmentée, ce qui n'est pas apparent dans le logiciel Basecamp et pourrait gêner les perfectionnistes à la recherche d’une image de profil parfaitement arrondie.

Vous pouvez par ailleurs choisir parmi divers effets d'éclairage, avec des options telles que "Yeti", qui remplace l'image par - vous l'avez deviné - un Yeti, et une animation de chute bicolore sur le clavier RVB. Bizarrement, si vous vous rendez dans le logiciel Basecamp et modifiez la couleur ou l'animation de l'éclairage, il devient impossible d’accéder à l'option d’édition des animations d'éclairage sur le matériel lui-même. Et quelques modes prédéfinis, comme celui du Yeti, disparaissent entièrement du logiciel.

Vous pouvez ajuster la luminosité du rétroéclairage, mais le réglage le plus lumineux n'est pas époustouflant. Et si vous trouvez que les touches macro apparaissent un peu trop lumineuses (ce qui peut être le cas, en contraste avec le reste de l'éclairage du clavier), changer la luminosité ne vous aidera pas.

Mountain Everest Max

(Image credit: Future)

Le cadran d'affichage peut aussi vous permettre de surveiller votre machine, en vous donnant quelques informations en direct comme le pourcentage d'utilisation du CPU. Cela semble assez précis lorsqu'on le compare à ce qui est affiché sur le gestionnaire des tâches du PC lui-même. Toutes les commandes disponibles sur le cadran se montrent très réactives et, à part la disparition des options d'éclairage, nous n'avons rencontré aucun problème.

Le repose-poignets, lui, se dote d'une fine couche de mousse pelucheuse, ce qui le rend plus confortable que les repose-poignets en plastique dur présents sur bon nombre de claviers gamer. Plutôt classe, il n'est pas non plus aussi luxueux que celui du clavier analogique Razer Huntsman V2.

Le logiciel Basecamp, à l’inverse, peine à convaincre son utilisateur - mais pas au point de tirer un trait sur l'Everest Max, loin de là. Il n'est pas particulièrement agréable à parcourir, et il demeure quelques problèmes d'intégration concernant le cadran d'affichage. Si vous avez déjà utilisé un logiciel comme Razer Synapse, ce n'est certainement pas pire.

En considérant que le clavier modulaire Mountain est un nouveau visage dans un marché déjà compétitif, nous sommes aujourd’hui extrêmement impressionnés. La fonctionnalité pure de l'Everest Max rend difficile le retour à tout autre clavier. Nous le garderons sur notre bureau, c'est certain, et ce malgré l'utilisation quotidienne de certains des meilleurs claviers gamers ou du Stream Deck. Ce qui en dit long sur sa qualité. Gardez un œil sur Mountain - nous avons un bon pressentiment sur ce qu'il pourrait apporter de plus dans un futur proche. 

Mountain Everest Max

(Image credit: Future)

Achetez-le si...

Il vous faut un clavier totalement personnalisable
Les possibilités sont presque infinies avec l'Everest Max, avec différentes orientations, interrupteurs de touches et plus encore. C'est un produit idéal pour expérimenter la modélisation.

Vous ne pouvez vous passer des macros
Bien sûr, vous n'en avez que quatre ici, mais cela reste amplement suffisant. Si vous n'avez besoin que d'une poignée de macros, cela vous évite le coût supplémentaire d'un pad macro ou d'un Stream Deck.

Vous aimez garder un œil sur l’état de votre PC
Avec le cadran d'affichage innovant de l’Everest Max, vous pouvez garder un œil sur la pression exercée sur votre CPU/GPU, sans avoir besoin de passer par le gestionnaire des tâches de votre PC et de quitter un jeu en cours.

Ne l'achetez pas si...

Vous n'aimez pas les claviers mécaniques
Si vous préférez un clavier à membrane souple et silencieux, vous trouverez peut-être que les options de personnalisation de l'Everest Max sont un peu trop nombreuses.

Vous préférez les claviers plus compacts
Acheter l'Everest Max et ne pas utiliser son Numpad fantaisie est un gaspillage d'argent pour un produit aussi cher. Donc si vous passez avant tout par les claviers de type mini, il n'est clairement pas conçu pour vous.

Jess Weatherbed

Jess is a former TechRadar Computing writer, where she covered all aspects of Mac and PC hardware, including PC gaming and peripherals. She has been interviewed as an industry expert for the BBC, and while her educational background was in prosthetics and model-making, her true love is in tech and she has built numerous desktop computers over the last 10 years for gaming and content creation. Jess is now a journalist at The Verge.