La nouvelle imprimante Instax Mini a l'air amusante, mais elle n'est pas à la hauteur de sa grande sœur

Instax Mini
(Crédit photo: Fujifilm)

 

Les imprimantes Instax de Fujifilm représentent depuis longtemps une ressource plébiscitée pour transformer rapidement et simplement vos photos, prises depuis votre smartphone, en tirages analogiques. Le nouveau modèle Instax Mini Link 2 vient compléter l’offre conséquente de la marque, avec quelques fonctionnalités supplémentaires.

Comme la première Instax Mini Link, la nouvelle imprimante se couple à votre smartphone via Bluetooth et, une fois que vous avez choisi une photo dans l'application compagnon, elle imprime un petit polaroïd en 15 secondes environ. Ajoutez près d’une minute trente pour que le cliché, de la taille d'une carte de crédit, finisse de se développer.

Avec la Link 2, Fujifilm a essayé d'innover en proposant quelques gadgets de plus. Notamment l'instaxAir, une LED que vous dirigez vers votre smartphone pour dessiner des effets originaux. Ces formes se verront superposées à votre photo numérique et apparaîtront sur l’impression finale.

Les fonctions de personnalisation de l'application sont peut-être plus utiles : elles vous permettent de créer des cadres d'image et des stickers, mais aussi de choisir des filtres pour améliorer l'apparence de vos photos. Il existe un "mode riche" pour ajouter des couleurs profondes et contrastées et un "mode naturel" pour obtenir un look plus standard.

Photos imprimées par l'Instax Mini

(Image credit: Fujifilm)

En revanche, l'Instax Mini Link 2 - qui est disponible en rose, blanc ou bleu foncé - n'a pas autant innové dans d'autres domaines. L'imprimante est toujours alimentée par un port microUSB, et si vous voulez imprimer directement à partir d'un appareil photo Fujifilm, vous serez (toujours) limité au Fujifilm X-S10. Espérons que Fujifilm élargira cette fonctionnalité pratique à un plus grand nombre de ses appareils photo Bluetooth à l'avenir.

Vous pouvez précommander le Fujifilm Instax Mini Link 2 dès maintenant pour 129,99 €, les livraisons, elles, démarreront le 22 juin prochain (sans film Instax Mini inclus). A noter que la petite taille de ce film (qui mesure 54 mm x 86 mm) constitue la principale faiblesse du Mini Link 2, compte tenu de l'arrivée récente de l'Instax Link Wide - qui imprime des photos deux fois plus grandes.


L’Instax Wide reste préférable

Un tirage Instax Mini (à gauche) contre un tirage Instax Wide (à droite)

Un tirage Instax Mini (à gauche) contre un tirage Instax Wide (à droite) (Image credit: Fujifilm)

Comme vous pouvez le voir ci-dessus, les impressions Instax Wide sont deux fois plus grandes que les impressions Instax Mini créées par l'Instax Mini Link 2 - et c'est sans doute une bonne raison d'opter pour l’imprimante Fujifilm imprimante Instax Wide plutôt que pour cette nouvelle itération.

Nous sommes toujours de grands fans des boîtiers comme l'Instax Mini 11, qui est en tête de notre guide des meilleurs appareils photo instantanés. Mais l'arrivée tant attendue d'une imprimante prenant en charge le plus grand format Instax de Fuji rend plus difficile le retour au format Mini - surtout si l'on considère la qualité des clichés que vous imprimerez à partir de votre smartphone ou d'un appareil photo.

Le format Mini est clairement conçu pour un public plus jeune, comme le montrent certaines des nouvelles fonctions de personnalisation de la Mini Link 2. Mais un paquet de films Instax Wide s’avère à peine plus cher que ceux de l'Instax Mini - par exemple, un paquet de 20 films Instax Mini coûte 16,99 €, contre 18,99 € pour ceux de l’Instax Wide.

Il est vrai que le format " Wide " n'offre pas la même variété de styles de films que le format Mini, mais si cela reste mineur pour vous, nous pensons que l'imprimante Instax Wide s'avère être un meilleur choix que le nouveau modèle Mini Link 2. Aussi adorable soit-il.

Mark Wilson
Senior news editor

Mark is TechRadar's Senior news editor. Having worked in tech journalism for a ludicrous 17 years, Mark is now attempting to break the world record for the number of camera bags hoarded by one person. He was previously Cameras Editor at both TechRadar and Trusted Reviews, Acting editor on Stuff.tv, as well as Features editor and Reviews editor on Stuff magazine. As a freelancer, he's contributed to titles including The Sunday Times, FourFourTwo and Arena. And in a former life, he also won The Daily Telegraph's Young Sportswriter of the Year. But that was before he discovered the strange joys of getting up at 4am for a photo shoot in London's Square Mile.