Lightyear dévoile sa nouvelle voiture solaire à 40 000 dollars, avec une production qui débutera en 2025
Bientôt des voitures à énergie solaire aussi efficaces que des lampes de poche à énergie solaire ?
Comme les fées et la créature ailée Pégase, l'idée d'une voiture à énergie solaire est symbolique et fait rêver. Qui ne voudrait pas d'une voiture alimentée par le soleil ? Qui ne veut pas fuir les files d'attente et les factures à la station-service ? Cette voiture peut parcourir jusqu'à 450 miles (environ 725 kilomètres) sur une seule charge. Elle s'effectue à partir de panneaux solaires couvrant 5 m² du toit et du capot, qui peuvent récupérer jusqu'à 12 km d'autonomie par heure. Cette voiture dispose de 4 moteurs électriques ! Elle semble presque trop belle pour être vraie, n'est-ce pas ?
La société indique avoir commencé la production de la première génération, la Lightyear 0 (allez savoir pourquoi, le site officiel s'appelle lightyear.one), pour le marché européen en décembre 2022 – même si la vidéo de la "chaîne de production" ressemblait plus à un garage lambda qu'à un atelier d'usine. La compagnie affirme que l'usine qui fabrique les Mercedes de classe A assurera finalement la production.
Profitant du CES 2023, l'entreprise a dévoilé la nouvelle génération de Lightyear 2 – en lieu et place de la version 1 dont le cas demeure mystérieux.
"Tous les apprentissages – et ils sont nombreux – de Lightyear 0, nous les appliquons à Lightyear 2." nous a confié Alexandre Hoefsloot, PDG et cofondateur de Lightyear. Mais il est encore tôt, et il faut un certain temps pour fabriquer une nouvelle voiture, qui plus est alimentée par le soleil. "Cela va prendre encore deux ans et demi pour arriver à la production... vous connaissez l'automobile. Cela prend beaucoup de temps.", a-t-il déclaré.
Avertissement : Avec d'autres membres de la presse, nous avons été autorisé à regarder le nouveau modèle. Mais impossible de le photographier ou de prendre des vidéos pour vous. Nous avons tout de même réussi à le voir de près. Et il est vraiment très beau !
Comme la 0, la Lightyear 2 exploite l'énergie du soleil grâce à des panneaux solaires sur le capot, le toit et au-dessus du coffre. Il s'agit de véhicules hybrides, ce qui signifie qu'ils ne dépendent pas entièrement du soleil pour s'alimenter ; l'objectif est simplement de réduire la dépendance à l'égard des réseaux électriques surchargés. En fait, ils contournent également le problème en fournissant de l'énergie propre au réseau, affirme la société.
Les arcs-en-ciel et les licornes, c'est sympa aussi, n'est-ce pas ? Malheureusement, la brochure de l'entreprise est aussi peu détaillée que la surface du soleil. Pour s'assurer de la viabilité de la voiture et répondre à certaines questions indispensables, Techradar a rejoint l'entreprise pour une révélation exclusive au CES de Las Vegas.
Get the best Black Friday deals direct to your inbox, plus news, reviews, and more.
Sign up to be the first to know about unmissable Black Friday deals on top tech, plus get all your favorite TechRadar content.
"Dans notre définition de la voiture solaire, nous estimons qu'au moins la moitié de toute l'énergie dont vous avez besoin en un an doit provenir du soleil", a indiqué Hoefsloot. "Même aux Pays-Bas. Et c'est le pays le plus nuageux du monde, donc nous pensons que c'est une assez bonne définition." C'est une définition intelligente, qui tient compte de la saisonnalité : Il y a moins de soleil en hiver qu'en été, mais cela ne signifie pas qu'une voiture à énergie solaire est mise en veilleuse pendant 6 mois. Vous paierez simplement plus cher du kilomètre en hiver.
L'intérieur de ce second modèle est étonnamment dépouillé : il y a un grand panneau LCD comme dans la Tesla Model 3 (Hoefsloot m'a indiqué en conduire une lui-même). Mais il n'y a pas de tableau de bord et quasiment rien d'autre que le volant au bout de vos doigts. À la place du compteur de vitesse, il y a un compartiment de rangement (à ouverture par pression). Et un petit écran entre le volant et le pare-brise qui indique la vitesse, l'autonomie et toutes les autres caractéristiques dont vous avez besoin.
"Le prix cible de moins de 40 000 dollars (prix en euros non connu). Atteindre cet objectif avec un concept totalement nouveau ? C'est un défi. Ainsi, tout ce que vous voyez ici à l'intérieur est également pensé pour atteindre ces niveaux de coût", a déclaré Hoefsloot. Les portes sont donc en plastique recyclé, les textiles sur le tableau de bord avant ajoutent de l'éclat et du caractère, mais au final, c'est un peu dépouillé.
Our first customer meets his car for the first time, on Dutch soil. pic.twitter.com/K14QwsSw3wDecember 20, 2022
En juillet 2021, l'entreprise a déclaré qu'elle s'associait à la société finlandaise Valmet pour construire des prototypes de la Lightyear 0, dont le prix s'élève à six chiffres. L'été dernier, l'entreprise a finalement ouvert ses portes pour montrer au monde les fruits d'une demi décennie de travail : un VE solaire de 250 000 $, capable de fonctionner jusqu'à sept mois sans être branché à un chargeur traditionnel.
Plusieurs entreprises, en plus de Lightyear, sont actuellement "sur le point" de produire des véhicules solaires évolutifs qui pourraient bientôt se retrouver sur les routes. Mercedes, Hyundai, Tesla et Toyota, pour ne citer que quelques grandes marques, développent activement des modèles à énergie solaire ou des versions hybrides de ceux-ci.
Les principaux problèmes qui continuent d'entraver le déploiement de ces véhicules sont la difficulté de fabriquer des modules sûrs, fiables et rentables pour l'intégration aux véhicules, ainsi que la réduction de la production d'électricité causée par le mauvais temps et d'autres obstacles (pensez au nombre de bâtiments, de ponts, d'arbres et de tunnels qui bloquent l'accès aux panneaux installés sur les toits).
Mais des voitures à énergie solaire ? Qui n'en voudrait pas ? Le conte de fées n'est plus très loin.
After 25 years covering the technology industry, Jeremy Kaplan is a familiar face in the media world. As Content Director for TechRadar, he oversees product development and quality. He was formerly Editor in Chief of Digital Trends, where he transformed a niche publisher into one of the fastest growing properties in digital media. Before that, he spent half a decade at one of the largest news agencies in the world, and cut his teeth in magazine business, long before the birth of the iPhone. In 2019, he was named to the FOLIO: 100, which honors publishing professionals making an industry-wide impact.