Twitter commence à partager des millions de dollars de revenus publicitaires avec les créateurs

Dollars
(Crédit photo: unsplash)

 

Le succès fulgurant du clone de Twitter par Instagram, Threads, est un coup dur pour le réseau social d'Elon Musk. En effet, moins d'une semaine après sa sortie, Threads comptait plus d'une centaine de millions d'utilisateurs. D'ailleurs, le milliardaire accuse Meta d'avoir copié Twitter. Et même si ce dernier ne vaut maintenant qu'un tiers de ce qu'Elon Musk a payé, Twitter compte tout de même partager ses revenus publicitaires avec certains des plus gros créateurs.

Toutefois, cet avantage n'est pas disponible pour tout le monde. En effet, les utilisateurs doivent tout d'abord être abonnés à Twitter Blue. Le réseau social favorise une fois de plus les abonnés payants. En effet, plus tôt cette année, Twitter a pris la décision de réserver l'accès au SteamDeck aux abonnés payants, tout comme le service de messagerie cryptée. 

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Ensuite, les créateurs doivent disposer d'un minimum de 5 millions d'impressions de tweets par mois au cours des trois derniers mois. Selon Elon Musk, la première série de paiements aux créateurs s'élèvera à 5 millions de dollars et sera cumulative à partir du mois de février. Ces paiements seront effectués via la plateforme de paiement en ligne Stripe.

Il semblerait ainsi que ces paiements soient substantiels. L'écrivain Brian Krassenstein, qui compte environ 750 000 abonnés, affirme ainsi que Twitter lui a versé 24 305 dollars. Le commentateur politique Benny Johnson, qui compte 1,7 million d'adeptes, affirme avoir gagné 9 546 dollars.

Twitter ne monétise que les publicités diffusées dans les réponses aux tweets. En effet, il serait difficile pour la plateforme de déterminer quels créateurs doivent être payés pour les publicités diffusées dans le flux. En d'autres termes, les créateurs vont devoir inciter leurs followers à répondre à leurs tweets.

En revanche, Twitter n'autorisera pas les créateurs à monétiser des contenus relatifs à la violence, aux comportements criminels, aux jeux d'argent, à la drogue et à l'alcool. De plus, les contenus à caractère sexuel ne peuvent pas être monétisés.

Source : techcrunch 

Jean-Sébastien Champeau
Senior Editor

Passionné par les technologies de pointe, dont l’aérospatial et l’intelligence artificielle, je ne rate jamais une occasion de partager les dernières nouvelles avec les lecteurs de TechRadar. J’affectionne par ailleurs grandement (un peu trop, peut-être ?) les jeux-vidéos, anciens comme nouveaux.