Les exigences de Windows 11 vont causer d'énormes migraines au sein des entreprises
La moitié des postes de travail en circulation ne répondent pas à la configuration requise pour installer et utiliser le nouveau système d’exploitation de Microsoft.
Lorsque Windows 11 sortira la semaine prochaine, les directions informatiques des grandes entreprises seront confrontées à un défi presque herculéen : celui de mettre à jour leur flotte d'appareils pour qu’ils puissent prendre en charge l’ultime système d'exploitation de Microsoft.
Bien que Microsoft ait fait marche arrière et permette désormais à quiconque d'installer manuellement Windows 11, quel que soit son processeur, la mise à niveau automatique n'est possible que si le processeur, la RAM et la technologie TPM d'un appareil répondent aux exigences nécessaires. Malheureusement, selon une nouvelle étude de Lansweeper, la plupart des ordinateurs et des postes de travail professionnels ne pourront probablement pas bénéficier d'une réactualisation automatique.
En analysant environ 30 millions d'ordinateurs Windows provenant de 60 000 organisations, cet éditeur de logiciels de gestion informatique a constaté qu'en moyenne seuls 44,4 % des postes de travail peuvent bénéficier de la mise à niveau automatique. Les 55,6% restants ne sont pas éligibles.
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Cela signifie que les directions informatiques devront mettre à jour manuellement des centaines, voire des milliers d'appareils vers Windows 11. Pour ne rien arranger, les futures mises à jour de Windows 11 ne sont pas garanties si ces appareils ne répondent pas aux exigences système de Microsoft.
Quels sont les appareils problématiques ?
D’après Lansweeper, seule la moitié des modules de plateforme fiable (TPM) intégrés répondent aux exigences de Microsoft pour Windows 11, 28% n’ont pas activé ce dernier et 19% restent simplement incompatibles.
Les stations de travail avec machines virtuelles ont encore moins de chance d'être éligibles. 66,4% d'entre elles disposent de suffisamment de RAM (4 Go), mais seulement 0,23% composent avec TPM 2.0 activé. C'est logique, car la technologie TPM n'a jamais été requise pour Windows auparavant. Et bien que le TPM passthrough (vTPM) déploie les fameux modules sur une machine virtuelle, il est rarement activé.
En ce qui concerne les TPM sur les serveurs, seuls 1,49% ont passé le test, ce qui signifie qu'environ 98% d'entre eux ne pourront pas passer sous Windows 11 - si Microsoft crée un système d'exploitation pour serveurs avec des exigences similaires à l'avenir.
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Microsoft délivre aujourd’hui quelques conseils sur la manière d'effectuer une migration en douceur vers Windows 11, ainsi qu'un outil de contrôle pour évaluer la compatibilité des PC avec le nouvel OS. Reste que de nombreuses grandes entreprises n'ont pas une visibilité complète sur leur parc informatique. D’où le calvaire des équipes concernées par cette mise à niveau.
La fin de vie de Windows 10 étant prévue pour 2025, les entreprises devront trouver un moyen de passer vers Windows 11 si elles veulent continuer à recevoir les mises à jour sécuritaires de Microsoft. Cependant, en utilisant Lansweeper, les entreprises peuvent identifier toutes leurs machines Windows connectées avec peu d'effort. Et déterminer ainsi si elles peuvent être mises à jour vers la prochaine version de Windows.
After working with the TechRadar Pro team for the last several years, Anthony is now the security and networking editor at Tom’s Guide where he covers everything from data breaches and ransomware gangs to the best way to cover your whole home or business with Wi-Fi. When not writing, you can find him tinkering with PCs and game consoles, managing cables and upgrading his smart home.