Google s'empare de l'intégralité d'Internet pour former son IA

Lignes de code
(Crédit photo: unsplash)

 

Le ChatGPT, qui en est déjà à sa quatrième version, fait bien des envieux. Mais Google, qui craignait d'être dépassé par l'IA, compte bien rattraper son retard. Le géant du numérique a ainsi créé Bard, dont le lancement a connu quelques ratés. Google dément d'ailleurs avoir copié ChatGPT pour entraîner son IA. Et plus tôt cette année, Google promettait d'exploiter davantage le potentiel de Bard. Il semblerait donc que l'entreprise ait tenu parole.

La dernière mise à jour de la politique de confidentialité de Google permettra à l'entreprise d'explorer librement le web. Le géant du numérique pourra ainsi librement collecter des données à la recherche de tout contenu susceptible de contribuer à la construction et à l'amélioration de ses outils d'intelligence artificielle. 

 Google : Bard va commencer à collecter massivement des données sur le web 

 

La nouvelle politique de Google indique ainsi : "Google utilise des informations pour améliorer ses services et développer de nouveaux produits, fonctionnalités et technologies qui profitent à ses utilisateurs et au public [...] Par exemple, nous utilisons des informations accessibles au public pour aider à former les modèles d'IA de Google et à créer des produits et des fonctionnalités comme Google Translate, Bard et les capacités d'IA dans le cloud."

Google ne veut donc pas commettre les erreurs commises par OpenAI. En effet, les premières versions de ChatGPT n'ont pas accès au web et doivent se contenter de données datant de 2021. Google souhaite ainsi avoir un accès illimité aux données web au profit d'outils tels que Bard, afin de disposer d'un entraînement réel et potentiellement en temps réel pour ses modèles d'intelligence artificielle.

Ces collectes massives de données ont, d'après Elon Musk, poussé Twitter à limiter le nombre de tweets consultables quotidiennement par les utilisateurs. Naturellement, les utilisateurs payants via Twitter Blue sont une nouvelle fois avantagés par rapport aux utilisateurs non vérifiés. D'ailleurs, plus tôt cette année, Elon Musk accusait Microsoft de siphonner les données de Twitter pour entraîner son IA.

Source : digitaltrends 

Jean-Sébastien Champeau
Senior Editor

Passionné par les technologies de pointe, dont l’aérospatial et l’intelligence artificielle, je ne rate jamais une occasion de partager les dernières nouvelles avec les lecteurs de TechRadar. J’affectionne par ailleurs grandement (un peu trop, peut-être ?) les jeux-vidéos, anciens comme nouveaux.