Elon Musk est un habitué des tweets incendiaires. À tel point que, parfois, la justice le rattrape. Le PDG de SpaceX, Tesla et Twitter va ainsi devoir se justifier concernant un tweet, dans le cadre d’un accident mortel ayant impliqué une voiture Tesla. Elon Musk ne pourrait d’ailleurs plus tweeter librement à propos de Tesla sans l’approbation d’un avocat. Mais cela n’empêche pas l’entrepreneur de défendre son droit à la liberté d’expression.
Lors d’une interview accordée a CNBC, le journaliste lui a donc demandé pourquoi il tweetait des théories troublantes, en particulier lorsqu'elles pourraient lui faire perdre des clients et nuire aux entreprises qu'il dirige. Après une longue pause, Elon Musk répond : "Je m'en fiche". Le journaliste rétorque alors : "Vous vous en fichez. Vous voulez partager ce que vous avez à dire".
Elon Musk : la justice le rattrape
Finalement, Elon Musk conclu : "Je dirai ce que j'ai à dire, et si les conséquences sont de perdre de l'argent, qu'il en soit ainsi". Et si le milliardaire est en effet libre de déclarer ce qu’il veut, celui-ci n’échappe pas à la justice. Son tweet sur la privatisation de Tesla en 2018 lui a valu une amende de 40 millions de dollars de la part de la Securities and Exchange Commission.
Les actionnaires de Tesla l’ont même poursuivi en justice après qu'il a tweeté sur la possibilité de privatiser l'entreprise à 420 dollars l'action. Cependant, le milliardaire s’en est cette fois bien tiré, les actionnaires ayant perdu le procès, tandis qu’Elon Musk a été jugé non responsable de leurs pertes.
Comme pour tout individu, la liberté d'expression d'Elon Musk est protégée par la loi. Cependant, il est également important de noter que la liberté d'expression peut avoir des limites légales, notamment lorsqu'il s'agit de diffamation, de calomnie ou d'incitation à la violence.
Source : theverge
